Dernières actualités avec #voilier
Le Parisien
4 days ago
- Politics
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« Sur un yacht, nous avons le droit de tout fouiller » : dans les pas des gardes-côtes de la douane maritime
Le « Sarissa » est un joyau posé sur l'eau. Sa coque d'un gris brillant, longue de 60 mètres, presque la largeur d'un terrain de football, est surmontée d'un mât culminant à 80 mètres. En ce début juin, le voilier estimé à 50 millions de dollars mouille face à la plage de Pampelonne, à Saint-Tropez : 4,5 kilomètres de sable et une poignée de clubs privés, où aime parader la jet-set planétaire.
Le Parisien
30-07-2025
- Entertainment
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Le voilier Pen Duick candidat au Monument préféré des Français : à Gouesnac'h, Éric Tabarly était « une figure de proue »
Tous les Français connaissent Éric Tabarly, le célèbre navigateur et l'associent à son bateau, le Pen Duick, qu'il a restauré de ses mains, et qui est désormais candidat à l'édition 2025 du Monument préféré des Français , sur France 3. Moins savent que le voilier a été classé monument historique en 2016, et rejoint par ses « frères cadets », Pen Duick II, Pen Duick III et Pen Duick VI, en mars dernier. Et très peu savent que le navigateur a vécu pendant presque 20 ans à Gouesnac'h (Finistère), en bordure de l'Odet, son bateau amarré à un ponton, proche de son habitation. Robert, 93 ans, a bien connu Éric Tabarly. « J'habite ici depuis ma naissance. J'étais agriculteur et Éric a fait construire juste à côté de chez moi dans les années 1980. On a de suite sympathisé », raconte Robert, qui se souvient encore du pot de bienvenue qu'avait organisé le navigateur pour son arrivée : « Tout le quartier avait été convié. On savait tous qui était Éric, car c'était presque une légende, mais c'était un homme simple, qui parlait peu, mais à bon escient, et jamais de son bateau. De toute façon, je ne suis jamais monté dessus, même si je l'ai vu plusieurs fois, amarré au ponton. Je suis un terrien et préfère la terre ferme ! » Entre deux courses, Éric se rend souvent chez Robert. « On passait de longs moments assis sur ma terrasse. On n'avait pas besoin de beaucoup parler. Un jour, je lui ai demandé s'il n'avait jamais eu le mal de mer. Il m'a répondu que c'était quand il était trop longtemps à terre qu'il était patraque. » Robert se remémore aussi les séances de sport que s'imposait le navigateur pour garder la forme : « Pour se faire les muscles, il attachait un tronc d'arbre à un canot et il ramait à contre-courant. C'était impressionnant. Il m'avait confié un jour qu'il aurait aimé être bûcheron ». Robert et feue son épouse, Christiane, ont même gardé plusieurs fois Marie, la fille d'Éric et Jacqueline Tabarly. « Elle avait le même âge que notre petite-fille. Elles ont joué souvent ensemble. Marie nous appelait Papy et Mamy. C'est d'ailleurs toujours le cas actuellement. Je suis toujours en contact avec elle. » Sa disparition a été une vraie tragédie pour Robert. Un mois plus tôt, « pour les 100 ans du Pen Duick, Éric avait organisé une grande fête à laquelle mon épouse et moi avions été conviés. Elle avait d'ailleurs confectionné un bouquet en forme de bateau ». Puis, le 12 juin 1998, le navigateur disparaît de manière tragique alors qu'il se rendait en Écosse à bord du Pen Duick. « C'était comme un membre de notre famille qui disparaissait. Nous avons tous été très attristés par sa disparition. Une messe a été célébrée en son honneur dans le bourg. Mais, 28 ans plus tard, son souvenir est toujours aussi présent dans nos mémoires. C'était vraiment une figure de proue. » Comme nombre de ses voisins qui ont connu le navigateur, Robert espère que le Pen Duick succédera au circuit des 24 heures du Mans, comme monument préféré des Français 2025. Réponse, sur France 3, en parallèle des 42es Journées européennes du patrimoine, les 20 et 21 septembre prochains.
La Presse
23-07-2025
- Politics
- La Presse
Un voilier parti du Québec vers le Groenland est porté disparu au large du Labrador
Un voilier parti du Québec vers le Groenland est porté disparu au large du Labrador (Saint-Jean) Selon les autorités, un voilier de six mètres en route vers le Groenland est porté disparu au large de la côte sud-est du Labrador. La Presse Canadienne La Garde côtière canadienne indique que le bateau a été signalé en retard dimanche par un citoyen inquiet qui a appelé le centre de sauvetage maritime de Saint-Jean, à Terre-Neuve-et-Labrador. Les autorités indiquent que le navire, appelé le Tonnerre, est parti de Blanc-Sablon, sur la Côte-Nord du Québec, et que son seul occupant effectue un voyage en solitaire vers le Groenland. La dernière position connue du Tonnerre a été enregistrée la semaine dernière à environ 296 kilomètres à l'est de Cartwright, à Terre-Neuve-et-Labrador. Plusieurs aéronefs et navires de la Garde côtière, dont les brise-glaces Des Groseilliers et l'Amundsen, sont à la recherche du bateau disparu. La Garde côtière indique qu'il n'y a eu aucune observation du navire ni communication de sa part depuis le début des recherches.
Le Figaro
23-07-2025
- Entertainment
- Le Figaro
Inoxtag traverse l'Atlantique : «La mer est un dialogue avec soi-même, pas une performance pour YouTube»
Réservé aux abonnés ENTRETIEN - Le vidéaste Inoxtag est arrivé en Martinique, dimanche 20 juillet, après une traversée de l'Atlantique de onze jours sur un voilier, en compagnie du skippeur Guirec Soudée et de l'expert technique Bertrand Delesne. L'explorateur, marin et écrivain Patrice Franceschi critique cette expérience. Patrice Franceschi est écrivain et explorateur. Avec Andrea Marcolongo et Loïc Finaz, il a notamment publié Le goût du risque (Grasset, 2023). À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Club Le Figaro Idées avec Eugénie Bastié LE FIGARO. - Le Youtubeur Inoxtag (plus de 9 millions d'abonnés) accompagné notamment d'un skipper expérimenté, a traversé l'Atlantique en onze jours à bord d'un bateau sans moteur. L'esprit de la navigation est-il selon vous compatible avec ce type de mise en scène ? Patrice Franceschi. - Non, pas du tout. Cette mise en scène, exagérée et narcissique, est l'emblème de notre société du spectacle. À mes yeux, c'est une profanation de la mer. On est très loin des grands navigateurs comme Moitessier, Tabarly ou Gerbault, qui vivaient une expérience intime entre la mer, leur bateau et eux-mêmes. Ce jeune homme, en scénarisant sa traversée, non seulement profane la mer, mais falsifie le réel. La mer n'a absolument pas besoin de ce genre de spectacle, pas plus que les spectateurs. Pour comprendre ce qu'est la mer et pourquoi on y va, il suffit de lire…
Le Figaro
22-07-2025
- Politics
- Le Figaro
Des plaisanciers français attaqués par des orques au large du Pays basque espagnol
Un voilier de plaisance a été attaqué par un groupe d'orques ce lundi au large de Deba. Deux personnes étaient à bord, et ont été secourues par les sauveteurs espagnols. Une sortie en mer qui restera gravée dans leur mémoire. Lundi 21 juillet, deux navigateurs français à bord d'un voilier de plaisance ont été attaqués par des orques. L'incident a eu lieu alors qu'ils naviguaient à seulement deux milles nautiques (environ 3,7 km) des côtes espagnoles, au large de la ville de Deba, dans le Pays basque. La société de sauvetage et de sécurité maritime espagnole, Salvamiento Maritimo, est rapidement venue les secourir, selon le média local Ici Pays basque. Les faits se sont déroulés en début d'après-midi, vers 14 heures, alors qu'un groupe d'orques s'est mis à attaquer le voilier. Les occupants du navire surnommé «Azurea» ont émis un signal de détresse «May Day» et ont immédiatement été pris en charge par le Salvamento Marítimo. Un navire de secours, le «Salvamar Orion», a été dépêché sur zone pour venir en aide aux plaisanciers. Les deux personnes à bord, dont l'une âgée de 60 ans, ont pu être secourues, puis ramenées saines et sauves au port de Getaria. Publicité Une attaque rare dans cette zone Si les interactions entre orques et navires sont devenues relativement fréquentes dans certaines zones comme le détroit de Gibraltar ou les côtes de Galice, ce type d'attaque reste exceptionnel au Nord, souligne le Salvamento Marítimo. En mai 2023, le navigateur français Sébastien Destremau, ancien participant au Vendée Globe, avait été, lui aussi, confronté à un groupe d'orques au large du cap de Trafalgar, dans le sud du pays. Ces incidents, bien que spectaculaires, ne relèveraient pas d'une véritable agressivité selon les spécialistes. D'après des scientifiques interrogés par le Parisien, ces attaques s'apparentent davantage à un «jeu» qu'à une volonté de nuire. Face à ces interactions de plus en plus nombreuses, les autorités maritimes recommandent aux navigateurs de rester proches des côtes, d'éviter d'arrêter le voilier en cas de contact avec des orques et surtout de ne pas employer de moyens de dissuasion agressifs, comme les pétards ou les décharges électriques. Non seulement inefficaces, ces méthodes pourraient en réalité aggraver la situation en renforçant l'agitation des animaux.
