Des plaisanciers français attaqués par des orques au large du Pays basque espagnol
Une sortie en mer qui restera gravée dans leur mémoire. Lundi 21 juillet, deux navigateurs français à bord d'un voilier de plaisance ont été attaqués par des orques. L'incident a eu lieu alors qu'ils naviguaient à seulement deux milles nautiques (environ 3,7 km) des côtes espagnoles, au large de la ville de Deba, dans le Pays basque. La société de sauvetage et de sécurité maritime espagnole, Salvamiento Maritimo, est rapidement venue les secourir, selon le média local Ici Pays basque.
Les faits se sont déroulés en début d'après-midi, vers 14 heures, alors qu'un groupe d'orques s'est mis à attaquer le voilier. Les occupants du navire surnommé «Azurea» ont émis un signal de détresse «May Day» et ont immédiatement été pris en charge par le Salvamento Marítimo. Un navire de secours, le «Salvamar Orion», a été dépêché sur zone pour venir en aide aux plaisanciers. Les deux personnes à bord, dont l'une âgée de 60 ans, ont pu être secourues, puis ramenées saines et sauves au port de Getaria.
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Une attaque rare dans cette zone
Si les interactions entre orques et navires sont devenues relativement fréquentes dans certaines zones comme le détroit de Gibraltar ou les côtes de Galice, ce type d'attaque reste exceptionnel au Nord, souligne le Salvamento Marítimo.
En mai 2023, le navigateur français Sébastien Destremau, ancien participant au Vendée Globe, avait été, lui aussi, confronté à un groupe d'orques au large du cap de Trafalgar, dans le sud du pays. Ces incidents, bien que spectaculaires, ne relèveraient pas d'une véritable agressivité selon les spécialistes.
D'après des scientifiques interrogés par le Parisien, ces attaques s'apparentent davantage à un «jeu» qu'à une volonté de nuire. Face à ces interactions de plus en plus nombreuses, les autorités maritimes recommandent aux navigateurs de rester proches des côtes, d'éviter d'arrêter le voilier en cas de contact avec des orques et surtout de ne pas employer de moyens de dissuasion agressifs, comme les pétards ou les décharges électriques. Non seulement inefficaces, ces méthodes pourraient en réalité aggraver la situation en renforçant l'agitation des animaux.
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