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«L'un des voyeurs les plus prolifiques de Londres» : un ostéopathe de stars condamné pour avoir secrètement filmé 2000 femmes pendant plus de dix ans
«L'un des voyeurs les plus prolifiques de Londres» : un ostéopathe de stars condamné pour avoir secrètement filmé 2000 femmes pendant plus de dix ans

Le Figaro

time17 hours ago

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  • Le Figaro

«L'un des voyeurs les plus prolifiques de Londres» : un ostéopathe de stars condamné pour avoir secrètement filmé 2000 femmes pendant plus de dix ans

Torben Stig Hersborgune, qui possédait une clientèle d'athlètes, d'acteurs et de musiciens, a été condamné pour des faits de voyeurisme étalés durant plus d'une décennie. L'affaire a provoqué un certain émoi à Londres cette semaine. Un ostéopathe danois installé à Londres, Torben Stig Hersborg, a été condamné à trois ans et cinq mois de prison pour avoir filmé à leur insu des centaines de femmes, aussi bien dans son cabinet que dans des lieux publics. gé de 64 ans, le spécialiste avait lancé sa Central London Osteopathy and Sports Clinic, où il traitait notamment des athlètes professionnels et des célébrités britanniques de premier plan. L'enquête a débuté en décembre 2023. Dans le nord de la capitale anglaise, un passant a aperçu un homme allongé sur la banquette arrière de sa voiture, équipée d'un téléobjectif et stationnée devant une résidence universitaire à Islington. Arrivée sur place grâce à l'appel du badaud, les policiers ont interpellé Hersborg et ont trouvé une caméra, des cartes mémoires et des gants noirs. Les premières investigations au domicile du Danois ont permis de mettre la main sur plusieurs milliers de photos et vidéos sur ses appareils, montrant des femmes en train de se déshabiller, de se doucher ou d'avoir des relations sexuelles. Publicité Une stratégie «sophistiquée» et une organisation «minutieuse», a décrit le parquet au cours du procès, qualifiant le prévenu de «l'un des voyeurs les plus prolifiques de Londres», selon le Telegraph. Au cours de son passage devant la justice, Hersborg a reconnu 2117 faits entre mars 2012 et novembre 2023, la plupart d'entre elles concernant l'enregistrement d'une personne en train d'accomplir un acte sexuel. 86 actes d''upskirting' (filmer sous les jupes, NDLR) ont également été commis entre 2019 et 2023. Caroline Wozniacki et Ronnie Wood en clients Une partie de ces faits sont survenus dans son cabinet d'ostéopathie, où il avait installé des caméras dissimulées. Ami d'enfance de l'acteur Mads Mikkelsen, l'ostéopathe affirmait avoir une clientèle prestigieuse comme la tenniswoman Caroline Wozniacki, la championne olympique en 2008 du 400 mètres Christine Ohuruogu, l'actrice Anna Friel, ou encore le guitariste des Rolling Stones, Ronnie Wood. «Il a abusé de la confiance de ses patientes et a ciblé des inconnues pour son propre plaisir sexuel», a pointé le parquet. Hersborg opérait également dans des lieux publics comme les plages, les arrêts de bus, les sentiers ou les stations de métro. Déjà condamné en 1995 pour voyeurisme - il avait filmé sous les jupes de femmes dans le métro londonien à l'aide d'une caméra dissimulée, Hersborg avait à l'époque écopé d'une amende de 500 livres. Cette fois-ci, en plus de sa condamnation à de la prison ferme, il a été aussi interdit de port de matériel photographique ou de caméras à objectif longue portée une fois sa peine effectuée.

Un ex-leader syndical souhaite l'absolution pour redevenir cadre à la CSN
Un ex-leader syndical souhaite l'absolution pour redevenir cadre à la CSN

La Presse

time5 days ago

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Un ex-leader syndical souhaite l'absolution pour redevenir cadre à la CSN

Coupable de voyeurisme, l'ex-président de la Fédération du commerce espère s'en tirer sans casier judiciaire afin d'obtenir un poste de direction à la Confédération des syndicats nationaux (CSN). Si la défense évoque de simples « bêtises », la victime, son ancienne conjointe, dit vivre encore avec les conséquences de cette « agression ». Ce qu'il faut avoir L'ex-président de la Fédération du commerce a reconnu en janvier avoir placé une caméra cachée pour filmer son ancienne conjointe à son insu dans la salle de bain. L'ancien leader syndical veut bénéficier d'une absolution pour récupérer un poste de cadre à la CSN. La victime dit avoir subi une « agression » qui l'affecte encore aujourd'hui. « Tu as installé une caméra dans ma salle de bain, là où je me croyais en sécurité. C'est une trahison intolérable. C'est une agression. Tu m'as blessée. Tu as brisé ma paix intérieure. Ce que tu as fait, ce n'est pas une erreur ou un manque de jugement, c'est un crime », a confié la victime, dans une lettre lue en cour, vendredi, au palais de justice de Longueuil, lors de l'audience sur la détermination de la peine. Alexandre Boileau-Laviolette, 44 ans, a plaidé coupable en janvier dernier à une accusation de voyeurisme. Le jour même, il a démissionné de son poste de président de la Fédération du commerce (FC-CSN), un syndicat qui regroupe près de 30 000 membres dans les secteurs du commerce de détail, de l'agroalimentaire, de la finance et du tourisme. Il demeure toutefois à l'emploi de la CSN. Il y a quelques années, Alexandre Boileau-Laviolette a filmé sa copine à une douzaine de reprises grâce à une caméra cachée dans la salle de bain. Il prétend avoir agi ainsi pour prouver que la victime… se masturbait elle aussi. À l'époque, la victime lui reprochait de se masturber, alors que c'est un « besoin naturel », a-t-il expliqué à la cour. « Je cherchais à prouver mon point. Je ne peux pas vous dire que je l'ai attrapée… », a-t-il admis, vendredi, en contre-interrogatoire. Une fois, il a filmé leurs ébats sexuels dans la salle de bain. L'objectif était de vérifier la « libido » de sa copine, a-t-il dit. Or, il jure n'avoir jamais visionné cette vidéo. « On peut se questionner sur la crédibilité de son explication », a plaidé la procureure de la Couronne, Me Julie Sidara-Charron. PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE La procureure de la Couronne, Me Julie Sidara-Charron Vendredi, Alexandre Boileau-Laviolette a témoigné qu'il regrettait ses gestes « complètement caves ». « C'est vraiment honteux et à l'opposé de mes valeurs. J'ai fait du tort [à la victime], et sincèrement, je suis désolé d'avoir agi ainsi. Personne ne mérite ça », a-t-il affirmé. « C'est la leçon de ma vie. J'ai vécu les pires moments de ma vie. Je suis responsable de ça. J'ai beaucoup de peine pour Madame et pour toutes les personnes qui me connaissent », a-t-il insisté. « Il n'est pas un voyeur », selon la défense Alexandre Boileau-Laviolette assure aujourd'hui n'avoir aucun problème de voyeurisme. « Je ne suis pas un être parfait, mais mes enjeux sont réglés », a-t-il lancé, avec confiance. « Il n'est pas un voyeur », a insisté son avocat, Me Guy Poupart, en se basant sur des rapports d'experts. S'il a démissionné de son poste de président de la Fédération du commerce, Alexandre Boileau-Laviolette demeure « conseiller syndical » à la CSN. Il est présentement en arrêt de travail. Depuis, il s'est inscrit en droit à l'université. Son ambition demeure de « faire chose utile » à la CSN, insiste-t-il. Car, en « toute humilité », Alexandre Boileau-Laviolette affirme avoir un parcours professionnel « exemplaire » et être très compétent. C'est pourquoi il ambitionne d'obtenir un poste de direction ou un poste de conseiller politique au niveau national à la CSN. Or, un casier judiciaire l'empêcherait de décrocher un poste de cadre à la centrale syndicale, dit-il. La défense réclame ainsi que Alexandre Boileau-Laviolette bénéficie d'une absolution conditionnelle, une peine clémente, qui lui permettrait de ne pas conserver de casier judiciaire. À cela s'ajouteraient 150 heures de travaux communautaires. Son avocat, Me Guy Poupart, a brossé un portrait particulièrement flatteur de son client, dépeint comme un homme généreux qui a consacré sa vie à aider les travailleurs. D'ailleurs, une dizaine de personnes ont signé des lettres d'appui à Alexandre Boileau-Laviolette, dont un avocat de la CSN. PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE Me Guy Poupart en 2023 À deux reprises, Me Poupart a qualifié de « bêtise » le crime commis par son client. Le criminaliste a aussi fait valoir qu'il n'y avait qu'une seule victime et que l'infraction s'était produite dans un lieu privé. Il a évoqué un « contexte de vie commune » entre deux personnes restées « trop longtemps » en couple. Également, son client présente un « faible » risque de récidive. La Couronne réclame l'imposition d'un sursis de peine (aussi appelé « sentence suspendue »), assorti d'une probation de deux ans et de 240 heures de travaux communautaires. Cette peine, de gravité moyenne, se situe entre l'absolution et l'emprisonnement. Surtout, le délinquant conserverait un casier judiciaire. Selon Me Sidara-Charron, il existe de nombreux facteurs aggravants pour justifier cette peine : contexte de violence conjugale, période infractionnelle importante, préméditation, violation de l'intimité de la victime et conséquences importantes sur celle-ci. Le juge Sacha Blais rendra la sentence en septembre.

Un voyeur se dit poussé au crime par les vestiaires mixtes d'une piscine de Lausanne
Un voyeur se dit poussé au crime par les vestiaires mixtes d'une piscine de Lausanne

24 Heures

time7 days ago

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Un voyeur se dit poussé au crime par les vestiaires mixtes d'une piscine de Lausanne

Un Vaudois a filmé plus de 30 femmes en glissant son téléphone sous les cabines. Il met la faute sur la configuration des lieux, remodelée en 2023. Publié aujourd'hui à 15h13 Après dix-huit mois de travaux, la piscine de Mon-Repos a rouvert ses portes en septembre 2024, avec notamment 24 nouvelles cabines mixtes. C'est dans celles-ci qu'a sévi le Vaudois, à une trentaine de reprises. (KEYSTONE/Jean-Christophe Bott) KEYSTONE En bref: C'est une étonnante ligne de défense, qui n'aura toutefois pas convaincu la justice. Un homme est condamné par le Ministère public de l'arrondissement de Lausanne pour violation du domaine du secret au moyen d'un appareil de prise de vue. Pour faire simple, il a filmé des femmes à leur insu alors qu'elles se déshabillaient dans les cabines de la piscine de Mon-Repos . Selon ce quinquagénaire, c'est après la rénovation des installations, et l'instauration de cabines mixtes, que serait né son fantasme de voyeuriste. Dans les piscines, les cabines mixtes deviennent de plus en plus la norme. Elles équipent notamment le centre aquatique de la Vaudoise aréna à Malley. Elles ont aussi été adoptées lors de la rénovation de la piscine de Mon-Repos en 2023. Pour Lausanne, l'intérêt de ces cabines est multiple. Elles sont accessibles à tous, elles diminuent «pratiquement» toute discrimination, elles permettent aux familles et aux groupes (scolaires, garderie, camp…) d'être réunis au même endroit, elles facilitent la surveillance des lieux et améliorent le sentiment de sécurité de la clientèle. Voyeurisme en série C'est justement dans ces cabines que l'homme a sévi. Les faits se sont déroulés en décembre 2024. Il avait attendu qu'une femme se déshabille dans la cabine d'à côté pour glisser, sous la paroi, son téléphone en mode selfie. Entendu par la police, il a reconnu une trentaine d'autres cas, toujours dans les cabines de Mon-Repos . Ses premiers clichés remontent à octobre 2024, soit à peine un mois après la réouverture de la piscine après travaux. Il l'a d'ailleurs confié: ce sont les transformations des cabines qui l'auraient poussé au crime, notamment parce qu'il existe désormais un espace important entre le sol et les parois. Des photos et des vidéos compromettantes ont été retrouvées dans son téléphone. Le quinquagénaire écope d'une peine pécuniaire de 4000 francs, assortie d'un sursis de 2 ans, et de 800 francs d'amende. Il devra en outre s'acquitter des frais de procédure d'un montant de 3625 francs. Thibault Lefèvre, responsable des piscines de Lausanne, déclare qu'il s'agit du seul incident de ce type recensé à ce jour. «C'est un comportement qui est inacceptable et que l'on condamne fermement.» Comment la sécurité est-elle assurée? «Notre personnel passe régulièrement dans la zone des vestiaires, que ce soit pour le nettoyage ou la surveillance. Il peut être sollicité en cas de comportement inapproprié.» Aux Bains de Lavey aussi Les Bains de Lavey disposent aussi de ce genre de cabines mixtes. Hasard du calendrier judiciaire, une autre ordonnance pénale est rendue publique ce mois-ci par le Ministère public. Pour la même infraction. Le mode opératoire était identique pour un autre Vaudois, lui aussi quinquagénaire. C'était en avril 2024, peu avant 13 h. Une femme se change dans une cabine à côté de la sienne. C'est au moment où elle se retrouve entièrement nue qu'il glisse son portable sous la cabine, en mode selfie. Manque de pot, la femme aperçoit l'appareil, elle est d'abord prise d'effroi puis tente de le repousser avec le pied, mais l'homme l'a déjà retiré. À peine le temps de se rhabiller et de quitter sa cabine pour la femme que le voyeur a disparu. Il a toutefois été identifié par les images des caméras de surveillance. Il a partiellement reconnu les faits devant les policiers, à ce détail près que pour lui, il s'agissait d'un malheureux malentendu. Il a ainsi expliqué qu'il était coutumier du fait, mais avec sa propre amie, présente aussi ce jour-là aux Bains de Lavey mais dans l'autre cabine à côté de la sienne. Il se serait simplement trompé de côté au moment de prendre les photos. Licencié par son employeur Pour le procureur, l'homme savait précisément dans quelle cabine se trouvait son amie, rendant peu crédible l'hypothèse d'une erreur. Il aurait donc bien agi intentionnellement. En était-il à son coup d'essai? Il est en tout cas soupçonné d'avoir effacé des preuves dans son téléphone, peu après la réception de son mandat de comparution à la police. Son employeur à Lausanne l'a licencié. Pour avoir violé l'espace intime d'une inconnue pour sa propre satisfaction, pour son comportement «égoïste et potentiellement traumatisant pour la victime», il écope d'une peine pécuniaire de 1200 francs, assortie d'un long sursis de 4 ans. Les frais de procédure sont à sa charge. Ils se montent à 1650 francs. Du voyeurisme aussi dans les boutiques et les WC Newsletter «La semaine vaudoise» Retrouvez l'essentiel de l'actualité du canton de Vaud, chaque vendredi dans votre boîte mail. Autres newsletters Laurent Antonoff est journaliste à la rubrique Vaud depuis 1990. Après avoir couvert les régions du Nord vaudois et de la Riviera, il rejoint la rédaction lausannoise au tournant du millénaire. Romancier à ses heures, il est lauréat du Prix du journalisme local de la Berner Zeitung en 1998. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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