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Emmanuel Macron instaure une journée de commémoration en l'honneur d'Alfred Dreyfus
Emmanuel Macron instaure une journée de commémoration en l'honneur d'Alfred Dreyfus

Le Figaro

time12-07-2025

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Emmanuel Macron instaure une journée de commémoration en l'honneur d'Alfred Dreyfus

Le président de la République a annoncé qu'une cérémonie de commémoration se tiendra chaque année pour Alfred Dreyfus, pour la victoire de la justice et de la vérité contre la haine et l'antisémitisme, à compter du 12 juillet 2026. Emmanuel Macron a instauré samedi une journée nationale de commémoration, le 12 juillet, de la réhabilitation par la justice d'Alfred Dreyfus, officier juif injustement accusé de trahison à la fin du XIXe siècle, en appelant à «toujours» rester vigilant «contre les vieux démons» de l'antisémitisme. «Désormais, chaque 12 juillet, se tiendra une cérémonie de commémoration pour Dreyfus, pour la victoire de la justice et de la vérité contre la haine et l'antisémitisme», écrit le chef de l'État dans une déclaration publiée par l'Élysée. La première aura lieu l'an prochain, en 2026.

«Il a fallu apprendre à survivre sans lui» : deux ans après la disparition d'Émile, ses parents entre douleur et quête de vérité
«Il a fallu apprendre à survivre sans lui» : deux ans après la disparition d'Émile, ses parents entre douleur et quête de vérité

Le Figaro

time08-07-2025

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«Il a fallu apprendre à survivre sans lui» : deux ans après la disparition d'Émile, ses parents entre douleur et quête de vérité

Dans un communiqué transmis mardi au Figaro par leur avocat, Marie et Colomban Soleil disent s'accrocher à la mémoire de leur fils et appellent à la vérité. Deux ans jour pour jour après la disparition du petit Émile au Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence), ses parents ont tenu à faire entendre leur voix. «Aujourd'hui cela fait deux ans. Cela fait deux ans que la disparition d'Emile a déchiré nos vies, que le sol s'est dérobé sous nos pieds et que nous avons été noyés dans l'angoisse», écrivent Marie et Colomban Soleil dans un communiqué transmis mardi matin au Figaro par leur avocat, Me Jérôme Triomphe. «Il a fallu apprendre à survivre sans lui», confient-ils encore. Depuis le 30 mars 2024, veille de Pâques, ils savent que leur enfant ne reviendra pas. Le crâne du garçonnet, âgé de deux ans et demi au moment des faits, a été découvert par une randonneuse à quelques centaines de mètres du hameau, à la lisière d'un sentier. L'enquête, toujours en cours, a confirmé l'intervention d'un tiers. Le traumatisme facial relevé sur les ossements ne laisse, de fait, guère de place au doute. Publicité Dans leur message, les parents dénoncent aussi la double peine qu'ils estiment avoir subie. Celle de la perte, d'abord. Puis celle du soupçon, de l'exposition, du commentaire permanent. «Rien ne nous aura été épargné, c'est un grand paradoxe : notre position de victime et notre grande fragilité, au lieu de susciter respect et protection, semble avoir donné tous les droits sur nous», écrivent-ils. Leur foi, leur passé, leur entourage : tout, jusqu'aux traits de leurs visages - en particulier lors des obsèques d'Émile -, a été disséqué dans les journaux, sur les plateaux et les réseaux. Ils disent n'avoir «rien à dire», sinon la souffrance et l'attente de justice. «Le mal existe, et il peut s'abattre sur n'importe lequel d'entre nous. Nous-mêmes peinons à regarder en face le mal qui a été fait à notre petit enfant si merveilleux et surtout si innocent.» Besoin de vérité C'est donc tout à la fois leur douleur, leur foi et leur indéfectible besoin de vérité qui les conduit à renouveler leur confiance dans les magistrats et les enquêteurs. «Connaître la vérité nous aidera», assurent-ils. Depuis la découverte des restes de l'enfant, la thèse d'un accident a été écartée. Les analyses ont établi que les vêtements n'avaient pas été portés au moment de la décomposition, et que le corps avait été déplacé récemment. Autrement dit : l'enfant ne s'est pas perdu, et sa dépouille ne se trouvait pas là où elle a été retrouvée. Le 25 juin, plusieurs membres de la famille, dont les grands-parents maternels d'Émile, ont été placés en garde à vue. Une onde de choc qui n'a fait que renforcer des soupçons déjà tenaces autour de la cellule familiale et son patriarche, Philippe Vedovini. Mais à l'issue de quarante-huit heures d'interrogatoire lors desquelles tout a été mis en œuvre pour faire «craquer» le grand-père, aucune charge n'a été retenue contre les suspects. Tous ont été relâchés. Le parquet d'Aix-en-Provence a, depuis, précisé qu'en dépit du fait que l'hypothèse familiale ne peut être totalement exclue, aucun élément ne permet de la retenir à ce stade. Le temps était venu, selon les mots du procureur Jean-Luc Blachon, de «purger cette piste». Demeurent les faits. Ceux du samedi 8 juillet 2023, dans le hameau du Haut-Vernet, où l'enfant a été vu pour la dernière fois. Et cette certitude, désormais partagée par les enquêteurs : l'auteur des faits connaissait probablement les lieux. Un drame de proximité, dont les contours restent flous, mais que les gendarmes espèrent élucider avant que l'affaire ne devienne un «cold case». En attendant, les parents, eux, s'accrochent à la mémoire de leur fils. «Nous continuerons à lui parler, à aller nous recueillir sur sa tombe et à l'aimer. Jusqu'à le retrouver», concluent-ils.

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