
Emmanuel Macron instaure une journée de commémoration en l'honneur d'Alfred Dreyfus
Emmanuel Macron a instauré samedi une journée nationale de commémoration, le 12 juillet, de la réhabilitation par la justice d'Alfred Dreyfus, officier juif injustement accusé de trahison à la fin du XIXe siècle, en appelant à «toujours» rester vigilant «contre les vieux démons» de l'antisémitisme. «Désormais, chaque 12 juillet, se tiendra une cérémonie de commémoration pour Dreyfus, pour la victoire de la justice et de la vérité contre la haine et l'antisémitisme», écrit le chef de l'État dans une déclaration publiée par l'Élysée. La première aura lieu l'an prochain, en 2026.
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Le Parisien
11 minutes ago
- Le Parisien
« Je voulais tirer en l'air » : dans l'Oise, un jeune condamné après des tirs de mortiers contre la police le 14 juillet
Comme tous les ans dans certains secteurs, les festivités de la fête nationale servent de prétexte à toute une série d'incivilités et d'exactions. Ce fut encore le cas ce lundi 14 juillet 2025 à Nogent-sur-Oise, non loin de la place des Trois Rois, à l'angle des rues du Docteur Schweitzer et Gabriel Fauré. À 1h40, les pompiers, soutenus par la police nationale, ont dû intervenir pour une pelleteuse en feu. Sur place, soldats du feu et fonctionnaires de police sont accueillis par une quinzaine de jeunes habillés en noir et au visage dissimulé, qui tirent des mortiers d'artifices en direction des forces de l'ordre. Les policiers de la BAC parviennent à interpeller un jeune qui tentait de fuir mais qui s'arrête aux injonctions des policiers. Kyllian R., 21 ans est trouvé en possession de deux mortiers d'artifices et d'une petite quantité de cannabis. « Je n'avais pas l'intention de m'en servir en visant les policiers, assure le jeune homme tremblotant à la barre du tribunal de Senlis ce jeudi. Je n'étais pas même pas avec le groupe, j'ai entendu des feux d'artifice et je suis sorti voir ce que c'était. Ils m'en ont donné mais je voulais les tirer en l'air, pas sur les policiers. » Kyllian R. fond ensuite en larmes à l'évocation de la mort de son ami, Hassan, 17 ans, tué en mai dernier à Nogent à coups de machette, un drame qui l'aurait amené à reprendre l'usage du cannabis qu'il avait pourtant arrêté. Le profil du jeune homme, inséré et qui a un emploi, ne cadre pas vraiment avec celui d'un émeutier mais pour le substitut du procureur Édouard Guillou, ces explications sont clairement insuffisantes. « Tous les ans, les pompiers et les policiers sont victimes de ce genre de guet-apens . On incendie un véhicule et on les attend pour tirer des mortiers sur eux. Il faut une réponse très ferme contre ces actes. Je n'étais pas parti pour demander un mandat de dépôt mais vu l'absence de recul et de prise de conscience du prévenu, je requiers une peine de 18 mois dont 12 mois avec un sursis probatoire et avec un mandat de dépôt pour la partie ferme. » Tandis que son client se liquéfie encore un peu plus, Me Bibi Hanifa Malik Fazal souhaite replacer les choses dans leur contexte. « Son geste est idiot et je lui ai moi-même passé un savon, mais il n'a jamais voulu tirer des mortiers sur les policiers. Il était sans doute le plus simple à attraper puisqu'il s'est tout de suite arrêté quand on lui en a donné l'ordre mais où sont les quinze autres, ceux qui ont vraiment titré des mortiers en direction des policiers ? » Le tribunal a condamné Kyllian R. à une peine de neuf mois de prison avec sursis probatoire avec obligation de soins et d'accomplir un stage de citoyenneté.


Le Parisien
11 minutes ago
- Le Parisien
Un détenu se suicide dans un centre de semi-liberté du Val-de-Marne
Un homme de 35 ans s'est suicidé jeudi soir au centre de semi-liberté de Villejuif (Val-de-Marne). Il a été retrouvé pendu dans sa cellule, a indiqué vendredi le parquet de Créteil. Une autopsie doit être prochainement réalisée pour éclaircir les circonstances de son décès, dans le cadre d'une enquête en recherche des causes de sa mort confiée au commissariat du Kremlin-Bicêtre . Vers 19h30, l'homme avait été placé dans une cellule sécurisée à la suite d'une altercation avec un autre détenu. Son état d'alcoolémie avait également motivé cette décision. Lors d'une ronde effectuée environ une heure plus tard, l'homme a été découvert en arrêt cardio-respiratoire, pendu à l'aide de sa veste. Le détenu, incarcéré depuis le 5 mai dernier, devait purger sa peine jusqu'au 11 avril 2026. Selon l'Observatoire international des prisons, une personne détenue se suicide « tous les deux ou trois jours » dans les établissements pénitentiaires en France.


Le Figaro
41 minutes ago
- Le Figaro
«Emmanuel Macron considère que pour être craint il faut être libre, mais en Algérie, nous ne sommes que des pleutres», cingle Pascal Bruckner
VIDÉO - Jeudi 17 juillet, s'est tenu la conférence de presse du Comité de soutien à l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, détenu en Algérie depuis maintenant huit mois. L'essayiste Pascal Bruckner a notamment pris la parole. «Ce n'est pas une question de moyen, c'est une question d'envie». La Maison de l'Amérique Latine accueillait ce jeudi matin le Comité de soutien à Boualem Sansal. Une conférence de presse réunissait son président Noëlle Lenoir, son porte-parole Arnaud Benedetti, Jean-Michel Blanquer, Georges-Marc Benamou, Xavier Driencourt, et Pascal Bruckner. Après huit mois de détention de l'écrivain franco-algérien, Pascal Bruckner a interpellé le gouvernement français sur «son impuissance volontaire». Il est clair que pour le philosophe, «ce ne sont pas les moyens qui manquent» à l'exécutif français, visant plus particulièrement le chef de la République. À lire aussi Face au silence des autorités françaises, les soutiens de Boualem Sansal veulent internationaliser leur mobilisation Publicité «Le premier coupable serait le président de la République» «C'est la volonté d'agir en faveur de cet écrivain pour qui Emmanuel Macron - il me l'avait assuré au mois de mars - allait tout faire et expliquait que c'était sa priorité», a martelé l'essayiste. «Emmanuel Macron a formulé récemment dans son discours du 14 juillet «être libre c'est être craint», je veux dire qu'en Algérie nous ne sommes pas craints nous sommes des pleutres, sans aucune envie de nous battre pour libérer un écrivain franco-algérien. Si par malheur, la vie de Boualem Sansal devait lui être ôtée, le premier coupable serait le président de la République française», a-t-il conclu.