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Bac 2025 : les résultats sèment le trouble sur l'histoire du plus jeune candidat, âgé de seulement 8 ans
Bac 2025 : les résultats sèment le trouble sur l'histoire du plus jeune candidat, âgé de seulement 8 ans

Le HuffPost France

time19 hours ago

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Bac 2025 : les résultats sèment le trouble sur l'histoire du plus jeune candidat, âgé de seulement 8 ans

BACCALAURÉAT – L'annonce d'un candidat de 8 ans au baccalauréat avait fait grand bruit… mais l'information était-elle vraie ? Les résultats du bac 2025 ce vendredi 4 juin ont semé le trouble sur l'existence de l'enfant présenté début juin par l'Éducation nationale comme le plus jeune de l'histoire de l'examen. En fin de matinée, Le Parisien a révélé qu'il ne s'est en réalité pas présenté aux épreuves de juin. Une information confirmée par le ministère, qui a indiqué à plusieurs médias dont l'AFP et Le Figaro que le candidat n'avait pas pris part aux examens. Mais dans son article, Le Parisien va encore plus loin et assure « sources concordantes » à l'appui que l'aspirant bachelier de 8 ans n'a peut-être jamais existé. D'après le journal francilien, les services de l'académie de Versailles « tentent de savoir s'il s'agit d'une fausse candidature ou si une mauvaise saisie de l'année de naissance » pourrait être à l'origine d'une « erreur ». « Des vérifications sont en cours », précise l'article. Interrogée sur les allégations du Parisien, la rue de Grenelle les a démenties dans les colonnes du Figaro. Le ministère « écarte l'hypothèse d'une fausse candidature » ou d'une « mauvaise saisie » de l'année de naissance, affirme le quotidien. La benjamine de la session 2024 avait été recalée Le profil de ce candidat de 8 ans reste mystérieux. En révélant son inscription à l'examen le 6 juin dernier, l'Éducation nationale s'était gardée d'en dire plus sur cet élève qui a l'âge d'être scolarisé en CE1 ou CE2. L'objectif affiché était de préserver son anonymat. « Ce sont vraiment des cas très particuliers », avait alors commenté Caroline Pascal, directrice générale de l'enseignement scolaire (Dgesco). En 2024, le profil de la benjamine de l'examen était un peu plus connu. La candidate était âgée de seulement de 9 ans et inscrite en candidate libre dans l'académie de Strasbourg. Elle avait préparé les épreuves à l'aide du Cned, le Centre national d'enseignement à distance… mais elle n'avait pas été admise.

Ophélie Roque : «Les incels, ce magma masculin de volontés déçues et d'orgueils blessés»
Ophélie Roque : «Les incels, ce magma masculin de volontés déçues et d'orgueils blessés»

Le Figaro

timea day ago

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Ophélie Roque : «Les incels, ce magma masculin de volontés déçues et d'orgueils blessés»

FIGAROVOX/TRIBUNE - Le terme « incel » revient quasiment à chaque fait divers impliquant un jeune homme, comme récemment à Saint-Etienne, puis disparaît du débat. Les « involuntary celibate » incarnent pourtant un malaise social qui n'a rien d'anecdotique, analyse l'enseignante Ophélie Roque. Ophélie Roque est professeur de français en banlieue parisienne. Elle a notamment publié Antisèches d'une prof. Pour survivre à l'Éducation nationale (Les Presses de la cité, 2025). À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Club Le Figaro Idées avec Eugénie Bastié On a tendance à ressortir le terme d'« incel » à chaque fois qu'un fait divers impliquant un jeune - plus ou moins affilié à cette tendance - se profile, puis on remise soigneusement le terme dans la banque de données des mots nouveaux et on n'évoque guère plus la question. C'est un tort. Une fois encore, la surface anecdotique masque la profonde réalité du changement qui a lieu. L'histoire toujours oscille, son balancier est tantôt saisi à droite, tantôt à gauche, rarement il est immobilisé en son centre. Et puisque l'homme a tendance à ne porter ses regards que sur la crête et qu'il oublie de visiter les fosses du marécage, il s'étonne, un jour, de croiser un alligator sur son chemin. L'alligator c'est l'inattendu, le fortuit, le « il y avait pourtant des signes mais on ne les a pas vus ». Bref, c'est la société transformée en évènement. Publicité Ceux à qui l'on impose l'étiquette d'« incel » (ou qui se l'apposent eux-mêmes, stigmate honteux et désiré) sont pourtant loin de former un tout uni. Ces « involuntary celibates » (« célibataires involontaires » en bon français) correspondent à un agrégat aussi divers que foutraque, c'est un magma de volontés déçues et d'orgueils blessés. L'homme est une bête en souffrance et rien n'est plus vicieux qu'un animal meurtri. Pourtant, nous sommes tous, si ce n'est souvent, du moins régulièrement, le ou la célibataire involontaire d'un autre qui nous a rejeté. Ça s'appelle l'expérience humaine, on peut aimer sans l'être en retour et sans que cela suscite en nous une volonté d'éradication du sexe opposé. Au pire, le chagriné en faisait une épigramme (cf. les innombrables variations autour de la belle tardant à offrir ses faveurs) ou l'on crachait le fiel de sa misogynie dans l'alcôve blanche des pages de son journal avant de passer gaiement à un tout autre sujet. Nombreuses sont les écrivains à avoir, elles aussi, joué au même jeu (les hommes sont brutaux, perfides, dotés d'une virilité de cuirassier et/ou de la préciosité inquiète et maladive d'un Casanova). La différence des sexes a toujours apporté son lot d'incompréhensions mais ici ce qui change consiste en la « théorisation » du problème. L'appellation d'« incel » porte en elle-même une bien intéressante histoire. Le mot est né à la publication d'un site crée à l'initiative d'une femme québécoise. En 1993, Alana lança l'Alana's Involuntary Celibacy Project afin de pouvoir offrir un espace en ligne où homme et femmes pourraient évoquer entre eux les difficultés liées à leur célibat. L'objectif était de faire place au pourquoi de la non-rencontre, que chacun ou chacune puisse évoquer son désarroi face à la désunion des corps et des cœurs. Puis, progressivement, presque sournoisement, le terme fut repris par les débuts de la « manosphère » (soit les communautés masculinistes en ligne) et les femmes furent enlevées de l'équation par des hommes se disant eux-mêmes victimes d'invisibilisation. Le simple glissement sémantique du terme en dit long. Véritable fourre-tout idéologique, leur dogme s'est consolidé au gré des années autour de plusieurs points clés : l'unicité et la singularité de l'individu ont tendance à être niés, l'amour n'est plus chose de l'intime mais corrobore ou invalide notre statut social, la femme - toujours - est soit traîtresse, soit intéressée Ophélie Roque Les incels s'envisagent comme les seules victimes d'une société qui privilégierait deux types d'individualités : les femmes (en bloc) et les hommes…mais uniquement les mâles « alpha » ! Les alpha étant ceux qui, ayant réussi, attirèrent à eux le cortège des nymphes aussi vénales que décérébrées. En ça, le mouvement « incel » ne saurait se réduire à la seule haine des femmes, il porte en son germe l'envie des autres hommes, du moins de ceux qu'on estime « chanceux ». Toutefois, le déterminisme des incels varie. Les « purs » s'appuient sur un déterminisme inéluctable ainsi qu'une sorte de néo-nietzschéisme d'un Nietzsche qui aurait été mal lu, mal compris et mal digéré. « Les perdants restent perdants, quoi qu'ils fassent » quand les « softs » pensent qu'il est possible de s'améliorer pour ressembler au maximum à ce qui représente leur idéal masculin. Mais à chaque fois, ils appliquent à la société une grille de lecture invariable. Véritable fourre-tout idéologique, leur dogme s'est consolidé au gré des années autour de plusieurs points clés : l'unicité et la singularité de l'individu ont tendance à être niés, l'amour n'est plus chose de l'intime mais corrobore ou invalide notre statut social, la femme - toujours - est soit traîtresse, soit intéressée. Publicité La blackpill (néologisme formé autour des fameuses pilules bleues et rouges proposées par Morpheus au héros dans la saga des films Matrix ) formule une troisième voie encore pire que les deux précédentes, puisque ici les relations amoureuses et sexuelles (les deux étant d'ailleurs souvent confondues) ne sont régies que par des facteurs biologiques et/ou sociétaux. Le bellâtre parviendra toujours à séduire (même pauvre), l'homme laid mais puissant (ou riche) tirera son épingle du jeu ; quant au type « lambda », personne ne voudra jamais de lui. À lire aussi Elon Musk, l'étrange philosophie familiale d'un « serial father » D'une certaine manière nous ne sommes plus très loin, dans leur esprit, de la vision proposée dans Le Meilleur des monde s où les membres de la caste « inférieure » n'ont aucune chance de succès. En cela les partisans de la doctrine dite de la blackpill sont moins déterministes que nihilistes. À quoi bon lutter quand les dés sont pipés et la société injuste ? Autant partir dans un dernier baroud d'honneur qui devient la macabre conclusion de ceux qui choisissent de passer à l'acte (Elliot Rodger en 2014 ou Alek Minassian en 2018). Le problème avec ce nihilisme de fond est le rejet de toute possibilité de changement et à force de segmenter la société en « types », il est logique d'assister à l'émiettement de l'individualité. Ce qui fait l'unicité d'une personne ne peut surnager au sein d'un tel système. Il devient alors possible - et commode - de nommer l'autre en suivant une nomenclature stéréotypée. Toutes les femmes séduisantes mais manipulatrices se fondant en une unique « Stacy » quand l'archétype du mâle alpha se nomme « Chad ». On a peut-être les divinités que l'on mérite mais il est d'une rare tristesse de constater la pauvreté des nouvelles idoles.

Résultats du Bac 2025 : les bacheliers de cette année ont fait un tout petit peu mieux que ceux de l'an dernier
Résultats du Bac 2025 : les bacheliers de cette année ont fait un tout petit peu mieux que ceux de l'an dernier

Le HuffPost France

timea day ago

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Résultats du Bac 2025 : les bacheliers de cette année ont fait un tout petit peu mieux que ceux de l'an dernier

BACCALAUREAT - En (léger) progrès. C'est l'heure fatidique pour les bacheliers 2025 : ce vendredi 4 juillet, ils ont enfin découvert leurs résultats obtenus lors du baccalauréat. Les quelque 720.000 candidats ont fait fébrilement face aux panneaux d'annonces et il semblerait que cette année, il y a davantage d'heureux par rapport au cru 2024. La ministre de l'Éducation nationale Élisabeth Borne a en effet annoncé un taux de réussite de 85,75 % pour le baccalauréat 2025 avant les rattrapages, en légère hausse par rapport à 2024 (85,5 %), rapporte BFMTV.

Concours enseignants : plus de 2600 postes non pourvus en 2025
Concours enseignants : plus de 2600 postes non pourvus en 2025

Le Figaro

timea day ago

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Concours enseignants : plus de 2600 postes non pourvus en 2025

Le nombre de postes non pourvus est en baisse d'un tiers sur un an, mais ce recul est essentiellement dû à une diminution notable du nombre de postes affichés aux concours. Plus de 2600 postes d'enseignants n'ont, encore cette année, pas trouvé preneurs à l'issue des concours de recrutement, malgré une baisse du nombre de postes offerts dans les académies ou disciplines les moins attractives, selon des données compilées par l'AFP à partir des résultats d'admission publiés sur la plateforme officielle Cyclades. Sur les 27.713 postes proposés aux concours du public et du privé sous contrat, 2610 n'ont pas été pourvus (9,4%). Le nombre de postes non pourvus est en forte baisse sur un an (-34%) mais ce recul est essentiellement mécanique, dû à une diminution notable du nombre de postes affichés aux concours dans les académies du primaire (maternelle et élémentaire) et dans les spécialités du secondaire (collèges et lycées) les moins attractives. Publicité Le ministère de l'Éducation nationale, dans une déclaration ce vendredi à l'AFP, a salué une «amélioration du rendement des concours» du primaire, malgré des «tensions dans certaines académies» et, dans le second degré, des «améliorations notables» dans «certaines disciplines déficitaires», citant la physique-chimie, l'espagnol ou l'allemand. Près de 400 postes non pourvus pour les maths Au sein du public, 2330 postes sont restés vacants (9,8%). Dans le primaire, le nombre de postes restés vacants (1141) est divisé par deux par rapport à 2024, en raison d'une baisse du nombre de postes proposés aux concours dans les académies traditionnellement moins demandées (Versailles, Créteil et Guyane). Dans le secondaire, la baisse du nombre de postes non pourvus (1189, -25% par rapport à 2024) résulte d'une moindre offre aux concours des spécialités ayant du mal à trouver des candidats. Matière emblématique des difficultés, les mathématiques comptabilisent près de 400 postes non pourvus, soit un poste sur cinq proposé aux concours. En physique-chimie, ce sont 103 postes qui n'ont pas été pourvus, contre 157 en 2024, une baisse majoritairement due à une diminution du nombre de postes proposés aux concours (-41). Du côté de l'enseignement privé sous contrat, 280 postes sont restés vacants à l'issue des concours (7,2%, stable). Pour calculer ces totaux, l'AFP a inclus l'ensemble des concours organisés cette année. Or pour le premier degré du public, l'Éducation nationale exclut généralement certains concours de ses propres calculs. En appliquant la méthodologie utilisée l'an dernier par le ministère, le nombre de postes non pourvus se limiterait cette année à 526 dans le primaire du public, 1715 dans l'ensemble de l'enseignement public, 1995 public et privé confondus.

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