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Guillaume Tabard : «Hypothèse d'une nouvelle dissolution, une deuxième erreur ne corrigerait pas la première»
Guillaume Tabard : «Hypothèse d'une nouvelle dissolution, une deuxième erreur ne corrigerait pas la première»

Le Figaro

time3 hours ago

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Guillaume Tabard : «Hypothèse d'une nouvelle dissolution, une deuxième erreur ne corrigerait pas la première»

Réservé aux abonnés CONTRE-POINT - Dans cette hypothèse qui ne permettrait toujours pas à un gouvernement d'agir, il serait difficile que la pression ne se concentre pas sur l'auteur d'une double faute. De la « clarté dans nos débats ». De « l'ambition pour notre pays ». Le « besoin d'une majorité pour agir ». Le refus des « arrangements » et des « solutions précaires ». Le choix d'« écrire l'histoire plutôt que de la subir ». Le retour à « la sérénité et la concorde ». Relire aujourd'hui les explications énumérées le 9 juin 2024 par Emmanuel Macron pour justifier la dissolution prêterait presque à sourire. Tout ce que le chef de l'État voulait éviter s'est au contraire produit ou amplifié. Il est paradoxal et révélateur que la date à partir de laquelle le président de la République retrouve l'usage de cette arme constitutionnelle soit à ce point soulignée. Paradoxal parce qu'il est rare après une erreur ou une faute de guetter le moment où elle pourra être commise une nouvelle fois. Révélateur car envisager, même pour la forme, une nouvelle dissolution, c'est souligner à quel point celle de l'an passé a produit l'effet le plus détestable qui soit sur…

Le taux de pauvreté a connu en 2023 un pic sans précédent en France
Le taux de pauvreté a connu en 2023 un pic sans précédent en France

Le HuffPost France

time5 hours ago

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Le taux de pauvreté a connu en 2023 un pic sans précédent en France

PAUVRETE - On aimerait battre d'autres records que celui-ci. C'est du jamais vu depuis au moins trente ans : le taux de pauvreté a atteint un pic sans précédent en 2023 en France métropolitaine où les inégalités se creusent selon l'Insee. Entre 2022 et 2023, le taux de pauvreté a augmenté de 0,9 point, passant de 14,4 % à 15,4 %, précise l'Institut national de la statistique et des études économiques dans son étude annuelle parue lundi. Il s'agit du taux le plus élevé depuis le lancement de l'indicateur Insee en 1996. Des chiffres loin d'être « surprenants » pour les associations, qui exhortent l'État à passer aux actes. Concrètement, 9,8 millions de personnes se trouvaient en 2023 en situation de pauvreté monétaire, c'est-à-dire qu'elles disposaient de revenus mensuels inférieurs au seuil de pauvreté, fixé à 60 % du revenu médian, soit 1.288 euros pour une personne seule. En un an, 650.000 personnes ont basculé dans la pauvreté. Remonter aux années 70 pour retrouver des niveaux « à peu près comparables » « C'est un niveau inégalé depuis près de 30 ans » relève auprès de l'AFP Michel Duée, chef du département ressources et conditions de vie des ménages à l'Insee. « Si on veut remonter encore plus loin, il faut revenir au début des années 1970 pour avoir des niveaux de pauvreté à peu près comparables ». « Cette hausse s'explique par l'arrêt des aides exceptionnelles, notamment l'indemnité inflation et la prime exceptionnelle de rentrée, qui avaient été mises en place en 2022 pour soutenir le pouvoir d'achat », ajoute-t-il. « L'autre élément d'explication, c'est la hausse, parmi les non-salariés, de la part des micro-entrepreneurs dont les revenus sont faibles ». Les inégalités des niveaux de vie ont également « fortement » augmenté en 2023, conséquence de la baisse du niveau de vie des plus modestes concomitante à la hausse de celui des plus aisés. Les familles monoparentales toujours en forte représentation « Les inégalités atteignent des niveaux parmi les plus élevés depuis 30 ans », note Michel Duée. « Le niveau de vie des plus modestes a augmenté moins rapidement que l'inflation tandis que le niveau de vie des plus aisés a été dynamique, notamment grâce à la bonne situation sur le marché du travail et au rendement des produits financiers ». Le profil des personnes pauvres reste quant à lui globalement inchangé, avec une forte représentation des familles monoparentales - dont le taux de pauvreté augmente de 2,9 points - et des personnes au chômage, en hausse de 0,8 point. Autre enseignement de l'étude de l'Insee, une hausse de la pauvreté moins marquée chez les retraités (11,1 %, +0,3 point contre +0,9 point pour l'ensemble de la population), sous l'effet notamment de la revalorisation du minimum contribution prévue dans le cadre de la réforme des retraites. « Inaction » politique Contactée par l'AFP, la Fondation pour le logement des défavorisés (ex-Fondation Abbé Pierre) évoque des chiffres « alarmants » mais « loin d'être étonnants » au vu de la situation sur le terrain et de la fin des mesures en faveur du pouvoir d'achat. « Les coupures d'électricité et de gaz pour impayés explosent, le nombre de personnes qui disent avoir froid chez eux a presque doublé et on voit une montée très forte des expulsions locatives », souligne Manuel Domergue, directeur des études de la Fondation. « On est sur une dynamique qui est très inquiétante de l'action politique ou plutôt de l'inaction politique », ajoute-t-il. « L'heure n'est plus aux mesures ponctuelles, il faut des mesures structurelles ». L'étude annuelle de l'Insee sur la pauvreté ne comprend pas les habitants des départements d'outre-mer, les personnes sans abri et les personnes vivant en institution. La dernière enquête menée sur la totalité de la population française avait estimé à 11,2 millions le nombre de personnes en situation de pauvreté en 2021.

Un joyau Art nouveau ressuscité : à Paris, l'hôtel Mezzara se transforme en musée Guimard
Un joyau Art nouveau ressuscité : à Paris, l'hôtel Mezzara se transforme en musée Guimard

Le Parisien

time2 days ago

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Un joyau Art nouveau ressuscité : à Paris, l'hôtel Mezzara se transforme en musée Guimard

L'hôtel Mezzara a enfin trouvé un locataire. On vous le racontait déjà il y a quatre ans : l'hôtel particulier Mezzara, situé 60, rue Jean-de-la-Fontaine, dans le XVIe arrondissement, cherchait un repreneur. En 2015, le propriétaire, qui n'est autre que l'État et ce depuis 1956, l'avait mis en vente pour 7 millions d'euros, avant de se raviser. Depuis 2021, trois appels d'offres se sont succédé. Fin juin, après dix ans d'incertitude, l'avenir de cette grande maison de ville a été scellé pour cinquante ans, la durée du bail emphytéotique mis en place. Moins haut que les immeubles qui l'entourent, en retrait de la chaussée, un crépi un peu austère… Malgré les apparences, il convient de ne pas s'en tenir au premier coup d'œil : l'hôtel Mezzara est un emblème de l'Art nouveau parisien. Derrière les plans du bâtiment se cache la tête de file du mouvement en France : l'architecte Hector Guimard. Vous le connaissez sûrement : c'est lui qui a conçu les célèbres bouches du métro parisien.

François d'Orcival: «Le 7 juillet, Emmanuel Macron retrouvera un pouvoir, mais pas de crédit»
François d'Orcival: «Le 7 juillet, Emmanuel Macron retrouvera un pouvoir, mais pas de crédit»

Le Figaro

time4 days ago

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François d'Orcival: «Le 7 juillet, Emmanuel Macron retrouvera un pouvoir, mais pas de crédit»

Réservé aux abonnés CHRONIQUE - Le chef de l'État retrouvera lundi le droit de dissolution que lui accorde la Constitution. Mais quel usage en fera-t-il alors que l'opinion lui a enlevé tout crédit ? Lundi prochain, nous serons le 7 juillet. Cette date figure dans l'agenda personnel du président de la République. Elle n'intéresse que lui. Parce qu'il aura retrouvé, conformément au dernier alinéa de l'article 12 de notre Constitution, la liberté de dissoudre l'Assemblée nationale élue il y a un an, le 7 juillet 2024. Utilisera-t-il ce pouvoir ? Il aura surtout recouvré cette liberté. Parallèlement à une autre, dont il peut user à tout moment quand le Parlement est en session : celle qui, à l'article 11, lui donne le pouvoir de soumettre « au référendum tout projet de loi portant sur l'organisation des pouvoirs publics, sur des réformes relatives à la politique économique, sociale ou environnementale de la nation »… À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Club Le Figaro Idées avec Eugénie Bastié À la vérité, on en parlerait moins si lui-même n'avait pas évoqué le sujet, il y a six mois, lors des vœux qu'il avait présentés, le 31 décembre, aux Français. Pourquoi avait-il décidé la dissolution de l'Assemblée au mois de juin 2024 ? « Pour éviter l'immobilisme…

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