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3 days ago
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Les Jeux olympiques laissent les sportifs les poches vides
Un an après les JO de Paris, les retombées économiques sont quasi nulles pour les athlètes romands qui étaient de la partie. Ils ne trouvent pas de nouveaux sponsors. Publié aujourd'hui à 13h57 À Échichens, Zoé Claessens avait été accueillie en grande pompe à son retour de Paris. Patrick Martin/24HEURES En bref: Les athlètes des Jeux olympiques de Paris l'attestent: leur situation économique reste critique et n'a pas évolué après Paris 2024 . «Depuis les JO, je n'ai pas trouvé un seul sponsor», assure une médaillée. «Ma situation économique s'est même un peu dégradée», répond un autre membre de l'équipe de Suisse. «Côté sponsoring , cela n'a rien changé», confirme un diplômé olympique. «Des amis m'aident davantage, mais je n'ai pas de nouveaux partenariats», renchérit une autre diplômée. Pourtant, jamais les chiffres des JO n'avaient atteint une telle proportion dans l'histoire du sport. Cinq milliards de personnes ont suivi Paris 2024, à la télévision ou sur les plateformes numériques. Et chaque spectateur a regardé environ neuf heures de retransmissions. Cette caisse de résonance énorme est une vitrine magistrale pour le sport et ses athlètes. Selon les estimations du Centre de droit et d'économie du sport, rien que l'Île-de-France devrait bénéficier d'un surcroît d'activité de près de 9 milliards d'euros sur une période de 17 ans. Autant dire que les Jeux olympiques génèrent un énorme intérêt populaire, tout comme des retombées financières conséquentes. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Mais pourquoi n'en est-il pas de même pour les athlètes? On ne doute pas que les phénomènes Simone Biles, Teddy Riner ou Léon Marchand croulent sous les propositions alléchantes de partenariat. Mais qu'en est-il des autres acteurs cantonnés aux seconds rôles? Nous en avons rencontré plusieurs lors de la remise des bourses du Fonds du sport vaudois. Ils racontent ce que leur expérience aux JO de Paris leur a apporté. Une notoriété relative après Paris 2024 Pendant deux semaines, les athlètes présents aux JO vivent un rêve éveillé. Leur objectif de participer à un rendez-vous qui n'a lieu que tous les quatre ans devient enfin tangible. Ils commencent par toucher l'équipement de leur pays. Ils sont logés au village olympique. Certains participent à la cérémonie d'ouverture ou de clôture. Et durant les compétitions, tous tentent de briller devant les caméras qui retransmettent les images dans le monde entier. Adrien Briffod sur le pont Alexandre-III, dans l'épreuve de triathlon des Jeux olympiques de Paris. IMAGO/ITAR-TASS/Sipa USA À leur retour en Suisse, les athlètes que l'on a rencontrés sont quelque peu retombés sur terre. «J'ai constaté dans les courses régionales que les gens savaient qui j'étais. Que j'avais participé aux Jeux. Ils étaient contents de me voir», indique le triathlète Adrien Briffod. La vie de la cavalière Mélody Johner, 4e par équipe du concours complet des derniers Jeux, n'a pas non plus été bouleversée. «On m'a beaucoup parlé de Paris, mais seulement pendant la période des JO», raconte-t-elle. Pas de quoi avoir les chevilles qui enflent. Quatrième également, le spécialiste d'aviron Raphaël Ahumada n'a lui non plus pas été trop importuné par les chasseurs d'autographes et de selfies. «En termes de notoriété , après les JO il y a peut-être eu juste deux ou trois personnes qui m'ont reconnu, mais rien de significatif», explique le talentueux rameur. Mélody Johner dans ses œuvres, lors de l'épreuve du saut d'obstacles à Paris 2024. IMAGO/Stefan Lafrentz Et la médaille? Pèse-t-elle dans la balance? On se souvient que Zoé Claessens a été reçue par les autorités, son podium a été fêté dignement à son retour. «Dans le milieu du sport et du BMX, je suis un peu plus reconnue, c'est vrai, admet la multiple championne d'Europe et vice-championne du monde. Je suis invitée à pas mal d'événements, donc oui, ça a quand même beaucoup changé. Il m'arrive aussi que des gens me reconnaissent, mais pas si souvent.» On est loin de l'effervescence provoquée par les influenceurs et autres youtubeurs. Sponsoring: aucun nouveau soutien Triste réalité: l'accomplissement d'une participation olympique n'est pas un gage de réussite économique. «Mon statut a changé dans la presse, je suis désormais un olympien, souligne Adrien Briffod. Toutefois, le triathlon est un sport de niche, peu médiatisé. En plus, la Suisse est découpée en plusieurs régions linguistiques. Je pense que l'impact économique est sans doute plus fort dans un pays plus grand. Maintenant, c'est aussi à l'athlète de savoir se mettre en valeur, notamment sur les réseaux sociaux.» Aucun des athlètes rencontrés n'a décroché un nouveau sponsor. Même les diplômés et la médaillée de bronze de BMX. Et ce n'est pourtant pas faute d'avoir essayé. «Depuis les JO, je n'ai pas trouvé un seul sponsor, pour être honnête, déplore Zoé Claessens. Franchement, c'est vraiment difficile de vivre de son sport. J'ai une nouvelle agence qui m'aide à trouver des partenaires. Avec des personnes vraiment très professionnelles. Malgré ça, on ne trouve pas. Heureusement qu'on reçoit les aides sportives dans le canton de Vaud et en Suisse. Car je constate que mes partenariats n'ont pas évolué depuis Paris.» Mauvaise santé économique après les Jeux olympiques Pour Adrien Briffod, tout est même devenu plus compliqué. «Ma situation économique s'est même un peu dégradée, depuis les JO, admet le médaillé des Championnats d'Europe et des Jeux européens. Comme je ne sais pas encore combien de temps je vais continuer, je n'ai pas de projet jusqu'aux prochains Jeux olympiques. C'est pourquoi certains sponsors se sont peut-être moins impliqués. Et comme j'ai perdu la carte argent de Swiss Olympic, je perds un soutien de l'Aide sportive suisse. Je recevais 12'000 francs. Là, je n'ai plus que la carte élite du Fonds du sport vaudois. Une carte élite permet de toucher 5500 francs. Alors qu'avant, j'en recevais 10'000. Heureusement qu'il y a Vaud générations champions qui continue à soutenir les olympiens même quand ils perdent leur carte.» Jan Schaeuble et Raphaël Ahumada ont terminé au pied du podium dans le deux de couple poids léger des Jeux de Paris. IMAGO/Xinhua À l'inverse, Mélody Johner est montée en grade, sans toutefois rouler sur l'or. «Depuis Paris, j'ai obtenu la carte argent de Swiss Olympic, observe la cavalière qui a également participé aux Jeux de Tokyo. Des amis m'aident davantage, mais je n'ai pas eu de nouveaux partenaires.» La fierté de faire briller le drapeau suisse à l'échelon international reste pour beaucoup d'athlètes la première récompense. Un seul moteur pour les athlètes suisses: la passion Participer aux JO reste un idéal pour chaque sportif d'élite. Il s'agit souvent du sommet d'une carrière, d'un accomplissement. «Au niveau de l'expérience, on voit la différence, admet Raphaël Ahumada. Les athlètes qui ont déjà participé à des Jeux partent avec un sérieux avantage. Ils savent comment se comporter et ce qui est important durant ces joutes qui n'ont lieu que tous les quatre ans. Avec les Jeux, on monte en grade.» À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Sans passion, impossible de se surpasser. Adrien Briffod doit impérativement être performant pour retrouver sa carte argent. L'étudiant à l'EPFL occupe actuellement un stage à 50%, en même temps qu'un travail de master. En parallèle, il poursuit sa carrière. Il a récemment battu ses chronos sur 5 km et 10 km et réussi une place dans un des «Grands Chelems» du triathlon à Abu Dhabi. Comment faire mieux? Ces valeurs de travail, d'abnégation et de résilience ne parlent donc pas aux entreprises. Et que dire de Mélody Johner, qui est une maman sportive d'élite? Ou de Raphaël Ahumada, qui a dû gagner 9 kg de muscles pour s'adapter à sa nouvelle catégorie, puisque la précédente ne sera plus au programme de Los Angeles 2028? Autre exemple: Zoé Claessens vise le titre mondial cette semaine à Copenhague. Elle a déjà obtenu deux fois l'argent, à un souffle de l'or. Elle a été No 1 mondiale et vit à 24 ans les plus belles années de sa carrière. Beaucoup d'entre nous auraient abandonné face à autant d'adversité. C'est sans doute ce qui fait la différence entre les champions et les bons athlètes suisses. D'autres sujets sur les athlètes suisses Newsletter «Euro 2025» Vous ne voulez rien rater de l'Euro? En vous inscrivant à cette newsletter, vous serez informé·e à temps des performances de l'équipe de Suisse et des grands moments de cette compétition. Autres newsletters Pierre-Alain Schlosser est journaliste depuis 1998. Après avoir travaillé en freelance pendant 4 ans, il rejoint la rubrique sportive de 24 heures qu'il dirige pendant 10 ans. Il a rédigé des articles sur plus de 140 disciplines et couvert des événements tels que les JO de Turin, Pékin, Londres, Rio et Paris, ainsi que divers championnats du monde. Plus d'infos @PASchlosser1 Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
19-07-2025
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Une haie d'honneur finale: Pourquoi l'Espagne a raccompagné la Suisse vers la sortie du stade?
Les derniers pas de l'équipe de Suisse à l'Euro se sont faits sous une haie d'honneur de leurs bourreaux espagnols. Un geste de reconnaissance qui ne leur était pas entièrement destiné. Publié aujourd'hui à 09h56 Les derniers pas des internationales suisses à l'Euro, sous les applaudissements de leurs rivales espagnoles. Être éliminées d'un grand tournoi n'est jamais un bon moment à passer. Alors pas sûr que toutes les Suissesses avaient le cœur à ça. Quelques minutes après avoir pris la porte de leur Euro, les internationales ont pourtant été invitées par leur public à chanter et à sauter sur place. Pour mieux reprendre l'équivalent suisse allemand du «Tous ensemble, tous ensemble…». Les articles ABO sont réservés aux abonnés. S'abonner Déjà enregistré.e ou abonné.e? Se connecter


L'Équipe
15-07-2025
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La Suisse, futur adversaire de l'Espagne à l'Euro féminin, annule son entraînement à cause d'une maladie
À trois jours de son quart de finale contre l'Espagne à l'Euro féminin (vendredi, 21 heures), la Suisse a dû annuler son entraînement ce mardi. Plusieurs joueuses du groupe présenteraient des symptômes d'un rhume. Les Suissesses ne se sont pas entraînées ce mardi, trois jours avant leur quart de finale contre l'Espagne à l'Euro féminin (vendredi, 21 heures). « La session d'entraînement d'aujourd'hui (mardi) a été reportée à demain (mercredi). Le contexte : ces derniers jours, plusieurs joueuses ont ressenti les symptômes d'un rhume », a précisé la Fédération suisse dans un message envoyé aux médias sur WhatsApp. Les joueuses ont ainsi droit à un jour de repos, et reprendront l'entraînement mercredi. Pays hôte de cet Euro, la Suisse a terminé deuxième du groupe A et s'est qualifiée en quarts de finale pour la première fois de son histoire. Les coéquipières d'Alisha Lehmann, joueuse et influenceuse, affronteront l'Espagne, championne du monde en titre et parmi les nations favorites pour le titre européen, une équipe qu'elles n'ont pas battu depuis 2012.


24 Heures
09-07-2025
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Pia Sundhage prête à danser si la Suisse passe en quarts de l'Euro 2025
Accueil | Sports | Euro 2025 | Pia Sundhage est prête à danser avec ses joueuses. Pour cela, il faut se qualifier pour les quarts de finale face à la Finlande, ce jeudi soir. Publié aujourd'hui à 17h39 Pia Sundhage a vu de loin ses joueuses faire des pas de danse pour fêter leur succès contre l'Îslande. Elle pourrait bien les rejoindre pour danser avec elles si la Suisse se qualifie pour les quarts de finale ce jeudi soir. Freshfocus En bref: Tout se jouera ce jeudi soir pour la Suisse. Si elle ne perd pas contre la Finlande, la sélection helvétique filera en quart de finale de l' Euro 2025 . De «son» Euro. Immensité d'un bonheur espéré, caressé. Pia Sundhage le mesure bien, dans sa retenue naturelle: au moment de se projeter, la sélectionneuse de l'équipe de Suisse a presque les joues qui rosissent sous sa crinière blanche. Si ses filles se qualifient, alors elle se dit prête à les imiter, un peu au moins, elles qui se sont amusées à danser lors de leur victoire contre les Islandaises . «Oui, sans doute que je pourrais faire quelques pas avec elles, si nous nous qualifions pour les quarts de finale, sourit Pia Sundhage. Parce que je serais alors très heureuse et très fière.» Bonheur ou douleur C'est tout l'enjeu de ce match couperet. Bonheur ou douleur, pas d'entre-deux pour la Suisse. Si ce n'est la certitude que cet Euro à domicile porte déjà ses fruits. «Je vois le peuple suisse supporter son équipe, je vois l'engouement populaire autour de cette compétition, assure la sélectionneuse. C'est fantastique, j'ai le sentiment que cela contribue à faire évoluer les choses. Forcément, avec une qualification, cela serait encore mieux. Mais je ne veux pas trop me projeter. Je veux me réjouir de ce moment. De ce match contre la Finlande.» Prête pour le combat Justement, la Finlande. «Ce sera un combat, prévient Pia Sundhage. À nous de trouver le bon équilibre. Par rapport au dernier match, il y aura peut-être des ajustements. Cela ne veut pas dire que l'on changera de système, mais qu'à l'intérieur de celui-ci, les rôles pourraient évoluer.» Ana-Maria Crnogorcevic, avec son expérience (34 ans, 159 sélections depuis 2009), mesure elle aussi l'importance du moment pour la sélection helvétique. «Écrire l'histoire, dit-elle. Nous sommes là pour ça.» En revanche, pas question de tergiverser. Un match décisif où un nul suffit? «Cela ne rentre pas en ligne de compte pour moi, répond-elle. On ne joue pas pour un nul, mais pour gagner.» Une Suisse qui a montré deux visages, l'un contre la Norvège et l'autre contre l'Islande? «Oui, alors disons que je prendrais volontiers la première période contre les Norvégiennes et la deuxième contre les Islandaises. Dans tous les cas, il faudra deux grosses mi-temps.» La Suisse peut toucher ce jeudi soir son bonheur du bout des doigts en se qualifiant, pour la première fois de son histoire dans un Euro, en quart de finale. Quelque chose se passe autour du foot féminin. Ana-Maria Crnogorcevic le sent. Et elle n'est pas inquiète pour l'avenir, quoi qu'il arrive ce soir. Un avenir en marche «Non, cette équipe a beaucoup de jeunes joueuses de grand talent, lance-t-elle. Pas une ou deux, plutôt quatre ou cinq. Je ne suis pas inquiète pour le futur.» Autant le paver d'une belle histoire dès ce soir, en mettant les deux pieds dans un quart de finale, dans un stade plein, dans un joyeux délire. «C'est pour vivre ça, dans ce type d'ambiance incroyable, que nous avons bossé», explique Ana-Maria Crnogorcevic. Sur l'Euro 2025 Newsletter «Euro 2025» Vous ne voulez rien rater de l'Euro? En vous inscrivant à cette newsletter, vous serez informé·e à temps des performances de l'équipe de Suisse et des grands moments de cette compétition. Autres newsletters Daniel Visentini est journaliste pour la Tribune de Genève, 24 Heures et le Matin Dimanche. Il a été durant sept ans le chef de la rubrique Sports de la Tribune de Genève. Il suit de près l'actualité du football, notamment celle du Servette FC et de l'équipe de Suisse. Il est juré du Ballon d'or pour la Suisse. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


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07-07-2025
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Chaque mercredi: «Euro 2025»
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