Dernières actualités avec #BAC
Le Figaro
4 days ago
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Mantes-la-Jolie : des policiers attaqués par une quarantaine d'individus après un vol de moto
INFO LE FIGARO - Trois malfaiteurs avaient initialement embarqué une moto à bord d'un fourgon à Neuilly-sur-Seine. Ils ont ensuite enchaîné les refus d'obtempérer. Une course-poursuite puis un violent guet-apens qui aurait pu virer au drame pour les policiers. Samedi, peu après minuit, un homme signale le vol de sa moto à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine). Trois individus cagoulés viennent d'embarquer son deux-roues dans un fourgon blanc. Par chance, la moto est équipée d'un traceur AirTag. Les policiers de la brigade anticriminalité (BAC) de nuit des Hauts-de-Seine retrouvent la trace du fourgon dans les Yvelines. Des effectifs locaux leur prêtent main-forte. Les malfaiteurs remontent l'autoroute A13 puis enchaînent les refus d'obtempérer avant de se diriger vers la cité du Val Fourré à Mantes-la-Jolie. Publicité Barrières, parpaings et pierres Sur place, une quarantaine d'individus, probablement prévenus en amont, attendent les policiers. Les assaillants sont armés de barrières en métal, de parpaings, de pierres et de projectiles en tous genres, nous indiquent des sources policières. Les forces de l'ordre font usage de 8 grenades lacrymogènes et de désencerclement. Le fourgon, lui, finit par percuter un équipage de la BAC. Ses trois occupants ont été interpellés par les policiers des Yvelines et des Hauts-de-Seine vers 1h45 : Kemoko G., 20 ans, Shahiethan S., 19 ans et un mineur de 17 ans. La moto volée a également pu être récupérée. Les policiers s'en sortent, presque miraculeusement, avec des dégâts uniquement matériels : coups sur les portières des véhicules, vitres dégradées, rétroviseur cassé, pneu déchiré.... Une sorte de «trou» pouvant correspondre à un tir d'arme à feu a été découvert sur la portière d'un véhicule de police. Ce dernier a été mis sous scellés. Selon nos informations, la CRS8, une unité d'élite spécialisée dans la lutte contre les violences urbaines, sera déployée ce soir à Mantes-la-Jolie.
Le Parisien
4 days ago
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Tentative de meurtre à Thorigny-sur-Marne : recherché depuis avril, l'ex-conjoint arrêté et écroué
Il était recherché par la police depuis le mois d'avril, pour avoir tenté de tuer son ex-compagne, à Thorigny-sur-Marne. Sa fuite s'est arrêtée mercredi dernier, à la sortie de l'hôpital Henri-Mondor, à Créteil (Val-de-Marne), où il était venu rendre visite à son fils, hospitalisé. Après avoir été mis en examen pour tentative de meurtre par conjoint, ce quadragénaire a été placé en détention provisoire, dans la nuit de vendredi à samedi. La terrible agression remonte au samedi 19 avril. Cet après-midi-là, vers 16 heures, il reçoit son ex-compagne à son domicile, situé rue des Guayes, à Thorigny-sur-Marne. Pour une raison qu'il va devoir expliquer, le père de famille explose de colère et frappe son ancienne conjointe à la tête, à une jambe et à un bras avec une arme blanche, de type serpette. La victime, âgée de 35 ans, dont le pronostic vital n'a jamais été engagé, se rend dans un hôpital, accompagnée d'un proche, afin de se faire recoudre une main. Le commissariat de Lagny-Chessy, alerté du drame seulement dans la soirée, va mettre en place une surveillance autour du domicile du suspect. Le lendemain matin, l'ex-conjoint, à la vue d'une patrouille de la Brigade anticriminalité (BAC) stationnée rue de Claye, prend la poudre d'escampette à bord d'une voiture, conduite par un homme non identifié. Celui-ci va percuter le véhicule de police, avant de disparaître. Dans la foulée, les policiers effectuent une perquisition au domicile de l'ex-conjoint. Ils découvrent deux armes d'épaule et des munitions (sept chargeurs et plus de 600 cartouches). Le parquet de Meaux va alors confier l'enquête, ouverte pour tentative de meurtre par conjoint, à la Section de la criminalité territoriale (SCT, ex-Sûreté départementale). Si les enquêteurs sont parvenus à le retrouver, c'est parce que cette famille a été frappée par un second drame. Dans la soirée du 30 mai, un accident de la route – impliquant une seule voiture – est survenu sur l'autoroute A104, à hauteur de la D 934, à Saint-Thibault-des-Vignes. L'un des fils, âgé de 17 ans, est décédé. Tandis que son frère, plus jeune, a été transporté jusqu'à l'hôpital Henri-Mondor (Val-de-Marne), dans le coma. Le père de famille recherché se rendait à son chevet, en se faisant passer pour son oncle. C'est à l'occasion d'une de ses visites qu'il a été interpellé - sans incident - par la police, en milieu de semaine.
Le Parisien
5 days ago
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Arcueil : deux policiers blessés à coups de tournevis lors d'une intervention pour violences conjugales
C'est une masse qui a entrouvert la porte aux deux fonctionnaires, un homme d'environ 2 m, habitué de la salle de sport. Et les choses ne se sont pas vraiment passées comme espéré. Ce jeudi 10 juillet dans l'après-midi, un équipage de la BAC du Kremlin-Bicêtre avait été envoyé rue Berthollet, à Arcueil (Val-de-Marne), à la suite d'un signalement pour violences conjugales . Lorsqu'ils arrivent au domicile du mari violent, l'homme de 48 ans se trouve seul dans l'appartement, mais refuse de les laisser entrer. Selon une source policière, il est particulièrement agité, et, lorsqu'il comprend que c'est sa femme qui a alerté la police, l'homme perd les pédales. Alors qu'il tente de refermer la porte d'entrée, les deux fonctionnaires de police forcent le passage, en essuyant déjà quelques coups. Malgré tout, ils parviennent à entrer dans le logement. Le suspect est dans un état second et se met en position de boxeur pour frapper les deux policiers. Ces derniers ne s'en rendent pas compte tout de suite, mais le colosse est armé d'un tournevis avec lequel il finit par les frapper à la tête. Alors qu'ils se mettent à saigner du crâne, les fonctionnaires mettront quelques instants à réaliser qu'ils viennent d'être touchés avec un outil. Les deux policiers sortent alors leur arme pour mettre en joue le suspect violent, qui finit par lâcher le tournevis. Alors que les trois protagonistes sont toujours dans l'appartement, un troisième policier débarque. Il s'agit du « chauffeur » de l'équipage. Le policier en renfort braquer son taser vers le suspect, qui finit par se mettre à genoux et être finalement menotté. Les secours sont alertés pour prendre en charge les deux policiers blessés, à qui les médecins donneront cinq jours d'ITT. Le suspect, lui, est conduit au commissariat pour être placé en garde à vue pour « tentative de meurtre sur personne dépositaire de l'autorité publique », selon une source policière. En garde à vue, l'homme, déjà connu des services de police, a reconnu les violences mais assure qu'il n'avait pas l'intention de tuer les deux fonctionnaires. Selon nos informations, la garde à vue était toujours en cours ce vendredi 11 juillet dans la soirée.
Le Parisien
5 days ago
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- Le Parisien
Un trafic démantelé dans le nord de Paris : la drogue était cachée dans… des cigarettes électroniques
La cachette était plutôt bien trouvée… La semaine dernière, les policiers de la brigade anticriminalité du Xe arrondissement ont mis la main sur trois hommes suspectés d'être impliqués dans un trafic de drogues qui touchait la partie nord du Xe arrondissement . Les trois suspects avaient été repérés près de trois semaines plus tôt, rue des Deux-Gares, par les enquêteurs du commissariat du Xe. Les fonctionnaires avaient remarqué un cycliste au comportement un peu particulier et fini par assister à une transaction entre ce dealer et un client. Mais plutôt que de procéder à une interpellation en flagrant délit, guidés par leur instinct, les policiers décident de mettre en place des opérations de surveillance autour de ce livreur. Une stratégie qui s'est avérée payante. Les policiers se mettent alors à filer le deux-roues. Ce dernier arpente les rues des quartiers de la gare du Nord et de l'Est, mais également des secteurs de Stalingrad (Xe, XIXe) et de La Chapelle (XVIIIe). Ils découvrent aussi que le dealer a une manière bien à lui de cacher sa marchandise. Les petits pochons de cocaïne qu'il livre à ses clients sont cachés dans une cigarette électronique, là où vient normalement se loger la batterie de l'appareil. En suivant, le deux-roues, l'équipage de la BAC découvre surtout un élément capital : le lieu de stockage de la drogue. Et les policiers tombent ainsi sur un second livreur qui part du même appartement. L'opération prend alors une nouvelle ampleur quand les policiers de la BAC découvrent un second lieu de stockage. Après un peu moins de trois semaines d'enquête, les policiers décident de « taper ». Trois hommes suspectés d'appartenir à ce trafic sont alors interpellés. Des perquisitions sont également menées dans deux logements du XIIe et du VIIIe, identifiés comme les lieux où est remisée la drogue. La police saisit sur place pas moins de 1,6 kg de cocaïne , 57 g de métamphétamine et surtout plus de 41 000 euros en liquide. Les trois suspects, tous Albanais, sont interpellés le 30 juin et placés en garde à vue. Ils sont finalement placés en détention provisoire, en attendant leur jugement. Ils comparaîtront en septembre prochain.
