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Tentative de meurtre à Thorigny-sur-Marne : recherché depuis avril, l'ex-conjoint arrêté et écroué

Tentative de meurtre à Thorigny-sur-Marne : recherché depuis avril, l'ex-conjoint arrêté et écroué

Le Parisien5 days ago
Il était recherché par la police depuis le mois d'avril, pour avoir tenté de tuer son ex-compagne, à Thorigny-sur-Marne. Sa fuite s'est arrêtée mercredi dernier, à la sortie de l'hôpital Henri-Mondor, à Créteil (Val-de-Marne), où il était venu rendre visite à son fils, hospitalisé. Après avoir été mis en examen pour tentative de meurtre par conjoint, ce quadragénaire a été placé en détention provisoire, dans la nuit de vendredi à samedi.
La terrible agression remonte au samedi 19 avril. Cet après-midi-là, vers 16 heures, il reçoit son ex-compagne à son domicile, situé rue des Guayes, à Thorigny-sur-Marne. Pour une raison qu'il va devoir expliquer, le père de famille
explose de colère et frappe son ancienne conjointe
à la tête, à une jambe et à un bras avec une arme blanche, de type serpette. La victime, âgée de 35 ans, dont le pronostic vital n'a jamais été engagé, se rend dans un hôpital, accompagnée d'un proche, afin de se faire recoudre une main.
Le commissariat de Lagny-Chessy, alerté du drame seulement dans la soirée, va mettre en place une surveillance autour du domicile du suspect. Le lendemain matin, l'ex-conjoint, à la vue d'une patrouille de la Brigade anticriminalité (BAC) stationnée rue de Claye, prend la poudre d'escampette à bord d'une voiture, conduite par un homme non identifié. Celui-ci va percuter le véhicule de police, avant de disparaître.
Dans la foulée, les policiers effectuent une perquisition au domicile de l'ex-conjoint. Ils découvrent deux armes d'épaule et des munitions (sept chargeurs et plus de 600 cartouches). Le parquet de Meaux va alors confier l'enquête, ouverte pour tentative de meurtre par conjoint, à la Section de la criminalité territoriale (SCT, ex-Sûreté départementale).
Si les enquêteurs sont parvenus à le retrouver, c'est parce que cette famille a été frappée par un second drame. Dans la soirée du 30 mai, un accident de la route – impliquant une seule voiture – est survenu sur l'autoroute A104, à hauteur de la D 934, à Saint-Thibault-des-Vignes. L'un des fils, âgé de 17 ans, est décédé. Tandis que son frère, plus jeune, a été transporté jusqu'à l'hôpital Henri-Mondor (Val-de-Marne), dans le coma.
Le père de famille recherché se rendait à son chevet, en se faisant passer pour son oncle. C'est à l'occasion d'une de ses visites qu'il a été interpellé - sans incident - par la police, en milieu de semaine.
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«Un terroriste» : applaudie par LFI, la libération de Georges Ibrahim Abdallah ulcère le RN
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«Un terroriste» : applaudie par LFI, la libération de Georges Ibrahim Abdallah ulcère le RN

Incarcéré depuis 1987 pour terrorisme, le militant Libanais d'extrême gauche, marxiste et propalestinien, a vu la cour d'appel de Paris valider, ce jeudi, sa remise en liberté prochaine. Les uns en font un martyr, les autres y voient un bourreau. Les réactions politiques fusent et divergent, depuis l'annonce de la libération, prévue le 25 juillet, de Georges Ibrahim Abdallah. Marxiste et propalestinien, ce Libanais avait été condamné à perpétuité, en 1987, pour complicité dans l'assassinat, cinq ans plus tôt, de deux diplomates américain et israélien. Susceptible d'être relâché depuis 1999, l'intéressé s'était vu refuser une dizaine de demandes de libération. Chez les Insoumis, l'eurodéputée Rima Hassan n'a donc pas dissimulé sa joie en apprenant la nouvelle : «Georges Ibrahim Abdallah sera libre le 25 juillet !!!», s'est enthousiasmée l'activiste propalestinienne, au diapason de plusieurs de ses collègues. «Immense soulagement à l'annonce de la libération de Georges Ibrahim Abdallah. Plus vieux prisonnier politique de France, il est détenu depuis plus de 40 ans, libérable depuis plus de 25 ans. Reconnaissance à ceux qui l'ont toujours soutenu. Les Insoumis y ont pris toute leur part», a célébré sur X la patronne des députés mélenchonistes, Mathilde Panot. Quand son collègue Éric Coquerel, président LFI de la commission des Finances de l'Assemblée, n'a pas dit autre chose : «Merci à ceux qui n'ont rien lâché pour obtenir la libération de celui qui est le plus ancien prisonnier politique du monde.» Une publication relayée par le fondateur de LFI, Jean-Luc Mélenchon. Hors LFI, le secrétaire national du Parti communiste, Fabien Roussel, a également applaudi : «Georges Ibrahim Abdallah enfin libre ! 40 ans dans les couloirs de l'enfer et enfin la LIBERTÉ fruit d'un combat acharné. Enfin !» a-t-il écrit. À lire aussi Municipales 2026 : Mathilde Panot affirme que les maires LFI élus désarmeront leur police Publicité La droite fustige la libération d'un «terroriste criminel» À l'inverse, toute la moitié droite de l'échiquier politique s'est offusquée de l'accueil chaleureux réservé au chef des Fractions armées révolutionnaires libanaises. Et pour cause, ce groupe armé s'est rendu responsable, dans les années 1980, de plusieurs attentats à la bombe. L'un d'eux, en 1982, a notamment blessé 47 élèves du lycée Carnot, à Paris. «Le motif des bruyantes réjouissances aujourd'hui au sein de l'extrême gauche ? La libération imminente d'un terroriste, qui n'a jamais exprimé le moindre regret. Nausée», a réagi Jordan Bardella. Jean-Philippe Tanguy, président délégué du groupe RN à l'Assemblée, a reposté la publication du président du parti. Lui-même natif du Caire (Égypte), Jean Messiha, qui a soutenu la dernière campagne présidentielle d'Éric Zemmour, n'a pas manqué non plus d'exprimer sa colère : «Georges Ibrahim Abdallah va donc être libéré sous la pression de l'extrême gauche islamo-collabo qui voit en cette ordure un 'prisonnier politique' ! Si la peine de mort avait été maintenue, ce terroriste criminel complice de l'assassinat de diplomates américain et israélien à Paris, aurait été passé par les armes.» Transfuge du FN, le nationaliste a enfin accusé le syndicat de la magistrature, selon lui «relais de LFI», d'avoir favorisé cette libération.

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Un homme de 44 ans, qui venait de fêter son anniversaire la veille, a été blessé d'un coup de couteau à la gorge, passé 5 heures, tôt ce mercredi matin à Provins (Seine-et-Marne). Il été secouru par les sapeurs-pompiers. Son pronostic vital était alors engagé. Les faits se sont déroulés en centre-ville, dans la rue de la Friperie. L'auteur présumé du coup de couteau, un mineur de 17 ans, s'est présenté peu après au commissariat de police de la cité médiévale. Il a été placé en garde à vue vers 8 heures. Il doit être déféré ce vendredi devant un magistrat du parquet de Melun, en vue d'une ouverture d'information judiciaire, fait savoir ce jeudi Jean-Michel Bourlès, le procureur de la République de Melun. Les faits ne sont en effet pas totalement clairs. Le mineur aurait ainsi passé la soirée de mardi à mercredi dans un appartement proche, avec plusieurs hommes d'une quarantaine d'années comme la victime. Une soirée visiblement bien alcoolisée d'après les premiers témoignages recueillis par les forces de l'ordre. La victime et le mineur se serait ensuite retrouvés dans la rue. Ils y auraient été vus en train de se battre, jusqu'au coup de couteau sur le quadragénaire, retrouvés à terre dans la rue avec une plaie à la gorge. C'est là que les services de police ont été appelés. Le couteau a été retrouvé par les policiers. L'enquête a été confiée au commissariat de Provins.

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Aube : une institutrice condamnée pour avoir tourné des vidéos érotiques dans sa salle de classe

Un tableau noir, une caméra, et une double vie bien gardée. À Plancy-l'Abbaye, dans l'Aube, une institutrice a été condamnée à 5000 euros d'amende avec sursis pour avoir tourné plusieurs vidéos pornographiques dans sa propre salle de classe. Les images, diffusées sur la plateforme pour adultes OnlyFans, ont rapidement fait le tour de la toile après avoir été repérées par des parents d'élèves. Derrière le pseudonyme «Redhairedteacher», l'enseignante menait une double vie. Officiellement en arrêt maladie, elle utilisait les locaux de l'école publique le week-end pour produire et diffuser des contenus à caractère sexuel, avant d'être dénoncée à la mairie. Les enfants qu'elle encadrait ont alors été pris en charge par une autre enseignante. Une école transformée en studio de tournage clandestin Selon France 3 Régions, ce sont les locaux de l'école publique de Plancy-l'Abbaye qui ont servi de décor à plusieurs vidéos à caractère sexuel, tournées en dehors du temps scolaire mais dans l'enceinte même de l'établissement. L'enseignante s'introduisait dans l'école, souvent accompagnée de son compagnon, exploitant le décor scolaire comme élément central des vidéos. À l'époque des faits, l'enseignante était en arrêt maladie et revenait le week-end pour ses tournages. Interrogé par L'Est Éclair, Pascal Pluot, le maire de la commune, avait expliqué avoir été mis au courant «par des parents, des citoyens que des vidéos étaient tournées à l'école». Il a précisé qu'aucun soupçon ne pesait sur l'enseignante et qu'il n'y avait aucune raison de penser qu'elle puisse être à l'origine de la réalisation de telles vidéos : «Il n'y a jamais eu de soucis vis-à-vis des enfants ou des parents, on n'a jamais eu de retours négatifs», avait-il ajouté. Entendu également par France 3 Régions, l'élu local avait déclaré : «Ce n'est pas normal, ce n'est pas le rôle d'une enseignante de tourner ce genre de vidéos au sein de l'établissement de notre commune. Nous souhaitons de la sévérité». En juin dernier, la mairie de Plancy-l'Abbaye, propriétaire des bâtiments de l'école, avait alors porté plainte contre l'institutrice pour abus de confiance. La justice tranche : une peine avec sursis pour «abus de confiance» En janvier dernier, après avoir été dénoncée, la jeune femme avait immédiatement été convoquée et suspendue provisoirement par l'Éducation Nationale, qui avait décidé de ne pas porter plainte. «Les services d'État la suspendent jusqu'à ce que les services statuent sur son comportement», avait précisé dans un communiqué Aline Vo Quang, Directrice Académique de l'Aube. Entendue par les forces de police, la mise en cause avait reconnu les faits. Le 10 juillet 2025, l'affaire connaît son épilogue judiciaire devant le tribunal de Troyes. L'enseignante comparaît alors dans le cadre d'une procédure de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC), souvent qualifiée de plaider-coupable à la française. Elle reconnaît avoir tourné les vidéos dans l'école, les avoir mises en ligne sur OnlyFans, et avoir perçu des revenus grâce à cette activité annexe. Le tribunal l'a condamnée à 5000 euros d'amende avec sursis pour «abus de confiance». Le choix de cette qualification pénale repose sur le fait qu'elle a utilisé un bien public - la salle de classe - à des fins personnelles et commerciales, sans autorisation. Aucun chef d'accusation lié au contenu des vidéos lui-même n'a été retenu : la pornographie n'est pas illégale en France, mais le cadre de tournage, lui, posait problème.

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