Dernières actualités avec #Val-de-Marne


Le Parisien
5 hours ago
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Bébé retrouvé dans une machine à laver à Valenton : la mère incarcérée, des voisins toujours sous le choc
Elle n'avait pas pu être entendue dans un premier temps. Quelques jours après la découverte d'un nourrisson sans vie dans un pavillon de Valenton (Val-de-Marne), la mère présumée, âgée de 39 ans, d'origine moldave, a été placée en détention provisoire. « Elle a été mise en examen pour meurtre sur un mineur de moins de 15 ans », a-t-on appris du parquet de Créteil. Elle a été incarcérée. Quinze jours après cette terrible découverte, les interrogations demeurent dans la rue Sacco-et-Vanzetti. L'affaire a fait le tour des voisins. « Ça ressemble à un déni de grossesse , estime l'un d'eux qui ne se rappelle pas avoir remarqué qu'elle était enceinte « quand on se disait bonjour. » « Elle était là depuis pas longtemps », glisse un autre.


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a day ago
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« C'est toujours le bazar » : à Villeneuve-Saint-Georges, la difficile lutte contre les squats
Des dizaines de canettes de bière jonchent encore le sol derrière la clôture au milieu de la végétation. Des tags recouvrent les murs de soutènement du pont passant au-dessus de l'Yerres, à la jonction avec la Seine, à Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne), ce mercredi. Huit jours plus tôt, le 15 juillet, la police municipale a démantelé un camp de squatteurs, après avoir constaté une extension de certaines baraques. Prévenus, les occupants, dans leur grande majorité, avaient quitté les lieux.


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3 days ago
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Face aux sols pollués en Île-de-France, « une loi est nécessaire », défend le sénateur Pascal Savoldelli
Comment financer les dépollutions ? Comment définir un sol pollué ? Comment permettre à des projets de voir le jour même sur d'anciens terrains industriels ? Les exemples de collectivités empêchées techniquement et financièrement à cause de sols contaminés sont tellement nombreux que le sénateur du Val-de-Marne Pascal Savoldelli (PCF) planche sur une proposition de loi . Voilà quelques jours, il a réuni, dans le bois de Vincennes, élus et experts de la dépollution pour débattre ensemble de ce qu'une telle loi devait apporter. « Une loi est nécessaire, pour protéger les sols de la pollution comme il en existe pour l'air et l'eau », défend Pascal Savoldelli, qui a travaillé sur la question avec l'association Cluster Eau Milieux Sols. « On nous répond parfois que c'est un sujet de niche, mais les sommes en jeu et les impacts en termes de santé sont considérables dans certains secteurs ! » Ce n'est pas un sujet nouveau pour le sénateur, qui fut également adjoint à Ivry-sur-Seine . Déjà, en 2020, il avait participé à la commission d'enquête du Sénat sur les problèmes sanitaires et écologiques liés aux pollutions des sols qui ont accueilli des activités industrielles ou minières, et sur les politiques publiques et industrielles de réhabilitation de ces sols. Cette commission était présidée par Laurent Lafon (UDI), lui aussi sénateur du Val-de-Marne et ex-maire de Vincennes. « Partout en France il existe des sols pollués et les réponses de l'État ne sont pas partout les mêmes », regrettait alors Laurent Lafon, insistant sur les enjeux en termes de santé pour la population concernée. La loi, en cours d'écriture, devrait notamment comporter la création d'une fiscalité dédiée, pour permettre la dépollution quand l'industriel à l'origine de la contamination n'existe plus. Deux propositions devraient se compléter. D'un côté la création d'une taxe de 1 euro par tonne de terre excavée. Rien qu'en Île-de-France, cette taxe rapporterait 20 à 30 millions d'euros par an, payés par des promoteurs ou des collectivités qui construisent. De l'autre, le sénateur propose qu'un certain pourcentage de la taxe dite Zucman soit consacré à la réhabilitation des sols pollués. Cette taxe, du nom de l'économiste Gabriel Zucman, consiste à ce que tous les contribuables dont les patrimoines dépassent les 100 millions d'euros payent au moins 2 % de leur fortune en impôt. Adoptée par l'Assemblée nationale mais rejetée par le Sénat, cette taxe rapporterait environ 20 milliards par an. Environ 1 800 foyers devraient alors contribuer à la dépollution des sols à hauteur de 50 millions d'euros par an.


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4 days ago
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Un millier de logements d'ici dix ans dans le Val-de-Marne : la RATP cherche à rapprocher les agents de leur lieu de travail
Le sourire se veut sincère. La poignée de main franche. « C'est l'une des plus belles conventions que l'on a signées », se félicite Jean Castex, le patron de la RATP . L'ancien Premier ministre a acté ce vendredi avec la ville de Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne) et la société publique locale (SPL) Marne-au-Bois un protocole pour la construction de 500 logements, réservés aux agents de la régie publique. « La RATP va devenir l'un des bailleurs importants de la commune », se réjouit Jean-Philippe Gautrais (NFP), le maire de cette commune où 2 835 employés travaillent dans des ateliers de maintenances et autour de l'ingénierie. « C'est un parcours du combattant pour mettre ces projets en route, rappelle Jean Castex qui s'est félicité de la rapidité de la mise en place de ce projet. En un peu moins d'un an ! »


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5 days ago
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Tirs de policiers sur une voiture en fuite à Arcueil : le conducteur et son passager activement recherchés
La scène n'a pas duré plus de quelques secondes. Deux policiers ont tiré sur une voiture, après que le conducteur a refusé le contrôle durant la nuit de vendredi à samedi, dans une rue d' Arcueil . L'homme n'a pas hésité à foncer sur l'un des fonctionnaires qui se rapprochait pour effectuer le contrôle. « Une enquête pour une tentative d'homicide volontaire et refus d'obtempérer a été ouverte et confiée à la sous-direction de la police judiciaire du Val-de-Marne », précise le parquet de Créteil qui confirme également « l'ouverture d'une enquête de l'inspection générale de la police nationale (IGPN). » Une procédure classique dès lors qu'un policier a fait usage de son arme de service. Peu de temps après 4 heures, un véhicule de la direction de l'ordre public de la circulation (DOPC) de Paris repart de la prison de Fresnes. Ils viennent de transférer un homme récupéré au tribunal de Paris un peu plus tôt dans la nuit. Ils remontent vers la capitale lorsqu'une voiture, circulant à contresens, leur arrive dessus. Ils cherchent immédiatement à les contrôler. Le contrevenant fait alors mine de s'arrêter. Les fonctionnaires descendent de leur voiture et se rapprochent. L'un d'eux, arme au poing, se place devant la voiture alors que les autres se déploient derrière. D'un coup, le conducteur démarre en trombe. Le policier devant la voiture tire une fois en direction de la roue avant droite avant de se décaler pour éviter d'être renversé. L'un de ses collègues qui se rapprochait par l'arrière tire également à trois reprises dans le coffre pour protéger son collègue en danger. Finalement, la voiture repart. Le conducteur et son passager l'abandonneront un peu plus loin. Plusieurs impacts ont été retrouvés sur le véhicule, dont deux dans le coffre et un dans le pare-chocs arrière. Selon les premiers éléments, personne n'a été blessé. « Aucune trace de sang n'a été découverte dans la voiture », détaille une proche de l'affaire. Les deux fuyards sont activement recherchés.