Dernières actualités avec #DanielRoseberry


Le Figaro
10-07-2025
- Entertainment
- Le Figaro
«Femme en bleu, bouge !» : le coup de sang d'un photographe à la Fashion Week de Paris devient viral
Aux portes du défilé de la maison Schiaparelli, le 7 juillet, une femme a provoqué le courroux d'un photographe. L'instant, filmé par un passant, est devenu viral. À chaque semaine de la mode son lot de moments hilarants. Difficile d'oublier la Fashion Week de septembre 2022 et cette phrase, «Qu'ils se mettent sur le trottoir les fashions ! On bosse nous !», prononcée par un automobiliste en colère qui ne parvenait pas à circuler librement. La semaine de la haute couture à Paris, qui se tient depuis le 7 juillet, a donc aussi eu droit à son instant viral. Aux portes du défilé automne-hiver 2025-2026 de Schiaparelli, c'est cette fois le coup de sang d'un photographe qui a provoqué une séquence lunaire et très drôle, partagée depuis en masse sur les réseaux sociaux. Cardi B au défilé Schiaparelli haute couture automne-hiver 2025-2026. (Paris, le 7 juillet 2025.) Marechal Aurore/ABACA Ambiance tendue Tout a commencé avec Cardi B. À la fin du show, la rappeuse américaine, vêtue d'une robe à franges surréaliste signée par le directeur artistique Daniel Roseberry, a pris la pose devant les photographes sur les marches du Petit Palais, un véritable corbeau perché au bout de ses doigts. Une scène théâtrale et photogénique qui a attiré les curieux, compliquant forcément le travail des paparazzis. «On ne va pas rester quinze ans à faire la même chose», «Juliette, est-ce que tu peux te décaler s'il te plaît ?», «Poussez-vous madame», pouvait-on entendre. Des cris qui sont allés jusqu'à énerver l'interprète de WAP. «Arrête de hurler, espèce d'idiot», a lancé la rappeuse à un photographe, craignant que l'oiseau prenne peur. Publicité Forcément, au cœur de cette ambiance tendue, lorsqu'une invitée habillée d'une petite robe bleue a eu l'audace de gâcher le paysage en se plaçant derrière Cardi B pour la filmer, ce fut le début de la fin. «Mais c'est quoi l'autre en bleu derrière là ?», a hurlé un photographe. Et de poursuivre, avec un accent anglais douteux : «Lady in blue, move !» («La femme en bleu, bouge !»). Immortalisée par un passant, la séquence a été partagée à foison sur TikTok et est devenue virale, donnant même naissance au hashtag #LadyInBlue (La femme en bleu, en français). À lire aussi «À couper le souffle» : une robe Schiaparelli dotée d'un cœur battant fascine les réseaux sociaux «Force à la femme en bleu» Dans les commentaires de plusieurs vidéos TikTok, les internautes ont été partagés entre le rire et la désillusion. Si beaucoup ont trouvé ce moment «à mourir de rire», d'autres ont pointé du doigt le manque de respect du photographe et son ton agressif. «Je suis le seul choqué de la façon dont il lui parle ?», «Force à la femme en bleu», «Si j'étais elle, je serai restée derrière bien longtemps», «Pauvre Lady in blue...», «Rendons Lady in blue plus célèbre que Cardi B !». Une minute qui aura au moins permis à cette mystérieuse «femme en bleu» de s'octroyer un moment de gloire. Sur TikTok toujours, quelques internautes ont lancé des avis de recherche pour retrouver «cette icône» afin de «lui rendre justice». Si la robe bleue devient brutalement la nouvelle tendance de l'été 2025, vous saurez pourquoi.


Le Figaro
08-07-2025
- Entertainment
- Le Figaro
«À couper le souffle» : une robe Schiaparelli dotée d'un cœur battant fascine les réseaux sociaux
Présenté au show Schiaparelli, l'accessoire, aussi sublime qu'intriguant, a inauguré en beauté la Fashion Week haute couture de Paris. La création, poétique au possible, a fait bondir le cœur de plus d'un convive. Le 7 juillet à Paris, la maison Schiaparelli a inauguré la Fashion Week haute couture automne-hiver 2025-2026 en dévoilant sa nouvelle collection imaginée par le designer Daniel Roseberry. Entre deux passages de robes aux coupes sculpturales et surréalistes, une pièce a fait sensation au Petit Palais ce matin-là : un maxibijou en strass rouges en forme de cœur humain qui, par le biais d'un système de pulsations mécaniques, mimait les battements de l'organe. «Le cœur battant de la haute couture», a rédigé le directeur artistique de la maison de luxe en légende d'une vidéo postée sur son compte Instagram mettant en avant cette création exceptionnelle. Également relayée par le compte Instagram @diet_prada, l'œuvre a fait réagir. «À couper le souffle», «Magnifique», «Je vois parfaitement les célébrités le porter sur un tapis rouge», «Ce n'est pas de la couture, c'est de l'imagination», ont commenté plusieurs internautes. Je propose un monde sans écran, sans IA, sans technologie - un monde ancien, certes, mais aussi un monde post-futur. Daniel Roseberry, directeur artistique de Schiaparelli Publicité «Cœur Royal» Présentée sous la forme d'un majestueux collier disposé au col d'une robe écarlate trompe-l'œil, cette œuvre s'est parfaitement alignée au fil conducteur souhaité par Daniel Roseberry pour cette collection couture. Cette saison, la griffe a en effet parié sur l'alliance du passé et du futur, questionnant la notion de modernité, notamment en se concentrant sur juin 1940, date où Elsa Schiaparelli a quitté Paris pour New York, marquant la fin d'une ère où l'élégance était à son paroxysme. «Cette collection est dédiée à cette période où la vie et l'art étaient au bord du précipice : au crépuscule de l'élégance et à la fin du monde tel que nous le connaissions», a rappelé un communiqué. Et de conclure, plus loin : «Elle nous rappelle qu'il ne sert à rien de regarder en arrière si l'on ne trouve pas quelque chose de significatif à apporter à notre avenir.» Cela n'aura pas échappé aux amateurs d'art : ce bijou mouvant puise son inspiration dans un chef-d'œuvre de Salvador Dalí baptisé «Le Cœur Royal» et exposé au Théâtre-musée Dalí de Figueras en Espagne. Un cœur en or conçu en 1953, serti d'une couronne royale, incrusté de 46 diamants, 42 rubis et 4 émeraudes et renfermant en son sein un autre cœur en mouvement constellé de rubis, qui se soulèvent et scintillent à chacun de ses battements. Pour rappel, l'artiste espagnol était un grand ami d'Elsa Schiaparelli, avec qui il a hissé la créativité aux plus hauts sommets. Le duo de choc a d'ailleurs donné naissance à de nombreux chefs-d'œuvre, à l'image de la célèbre robe homard «Lobster dress» réalisée à la demande de Wallis Simpson pour son mariage avec le Duc de Windsor.


La Presse
07-07-2025
- Entertainment
- La Presse
Schiaparelli et van Herpen ouvrent le bal
Dua Lipa à son arrivée au défilé de Schiaparelli (Paris) Entre le futur et les fonds marins, Schiaparelli et Iris van Herpen ont des envies d'ailleurs pour cette semaine de la haute couture, encore et toujours marquée par le chassé-croisé des directeurs artistiques. Marine DO-VALE Agence France-Presse En ce premier jour, Schiaparelli a ouvert le bal avec une collection automne-hiver 2025-2026 intitulée « Retour vers le futur ». Une impressionnante robe à volants noirs et blancs, de longues robes du soir sculpturales, des tailleurs élégants presque trop sages, une tenue de torero richement décorée ou encore un manteau taillé comme un rectangle sans manche, au col montant à plumes et brodé d'une grosse fleur argentée, composent ce nouveau vestiaire. Le tout dans des tons blanc, noir et argenté, avec quelques touches de rouge vif. Organisé au Petit Palais, ce nouveau spectacle de l'Américain Daniel Roseberry a réuni un parterre de vedettes, dont la rappeuse Cardi B qui a fait sensation avec une robe noire ultra-moulante à l'immense encolure ornée de longues franges perlées et un corbeau vivant posé sur ses mains gantées. PHOTO ABDUL SABOOR, REUTERS Cardi B De retour au calendrier après un an d'absence, Iris van Herpen a proposé une descente dans les fonds marins, avec la méduse comme élément central. Un défilé spectaculaire baptisé « Sympoiesis », où des lasers donnaient l'impression de modeler ses créations à mesure qu'elles défilaient. Connue pour sa fusion entre technologie et mode, la Néerlandaise a présenté des robes moulantes imitant des écailles ou des algues, les queues ondulantes et les nageoires de poissons tropicaux, ainsi que les queues des hippocampes, dans une palette aux tons verdâtres, bleu marine, mais aussi noir et argent, comme dans les profondeurs abyssales. Le Camerounais Imane Ayissi s'est aventuré du côté de la nature avec une collection appelée « Ikorrok », qui signifie « un jardin laissé en jachère » dans la langue Ewondo. « Ce qui résume la nouvelle relation que nous devrions tous entamer avec la nature aujourd'hui », a-t-il expliqué dans un communiqué. PHOTO THOMAS SAMSON, AGENCE FRANCE-PRESSE Iris van Herpen a présenté des robes moulantes imitant des écailles ou des algues, les queues ondulantes et les nageoires de poissons tropicaux. Le créateur a notamment mis à l'honneur le raffia, sous forme de franges ou bien de grosses fleurs, les imprimés fleuris ou encore des insectes en perle sur ces robes et tailleur-pantalon pour la plupart haut en couleur. Chaises musicales Confronté à un contexte économique incertain, le secteur du luxe multiplie, depuis plus d'un an, les changements de direction artistique pour renouveler son image et raviver sa croissance. Ce jeu de chaises musicales imprime fortement cette édition, dont le point d'orgue sera le dernier défilé de Demna pour Balenciaga, mercredi midi. Après dix ans à sa tête, le Géorgien de 44 ans, au style iconoclaste, quitte la maison française pour prendre la direction artistique de Gucci dont les contre-performances plombent l'activité de Kering, qui possède les deux marques. Il est remplacé par l'Italien Pierpaolo Piccioli qui présentera sa première collection en octobre à Paris. Mercredi marquera également les débuts, dans la soirée, chez Maison Margiela de Glenn Martens, nommé en janvier pour succéder à John Galliano. Mardi, Chanel présentera pour la dernière fois une collection imaginée par son studio de création interne, la cinquième depuis le départ de Virginie Viard en juin 2024. Nommé en décembre, son successeur, Matthieu Blazy, dévoilera sa première collection en octobre. Jusqu'à jeudi, 27 maisons présentent leurs créations, parmi lesquelles Elie Saab, Armani Privé, Aelis, Viktor & Rolf, Adeline André ou encore le couturier syrien Rami Al Ali, qui intègre le calendrier officiel. Cette semaine compte aussi quelques absences remarquées, à commencer par Dior. Après un premier défilé Homme particulièrement suivi le 27 juin, Jonathan Anderson réserve sa première collection haute couture pour janvier 2026. Nommé début juin à la tête des collections femme et haute couture de Dior, peu après son arrivée chez l'homme, le Nord-Irlandais de 40 ans est le premier depuis Christian Dior à superviser les trois lignes de la maison. Jean Paul Gaultier manque également à l'appel. Nommé directeur artistique permanent de la griffe en avril, le Néerlandais Duran Lantink fera ses débuts en octobre.