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La Presse
2 days ago
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Chute drastique du bénéfice de Mercedes-Benz, plombé par la Chine et les droits de douane
Mercedes-Benz a dégagé un bénéfice de 957 millions d'euros (1521 millions de dollars canadiens), bien en dessous des attentes des experts et en baisse de 68,7 % sur un an, a-t-il indiqué dans un communiqué. Chute drastique du bénéfice de Mercedes-Benz, plombé par la Chine et les droits de douane (Francfort) Le constructeur de voitures haut de gamme Mercedes-Benz a fait état mercredi d'une chute drastique de son bénéfice net au deuxième trimestre, plombé par ses ventes en Chine et par les droits de douane américains, qui l'ont conduit à abaisser ses prévisions pour l'année. Agence France-Presse Le groupe allemand a dégagé un bénéfice de 957 millions d'euros (1521 millions de dollars canadiens), bien en dessous des attentes des experts et en baisse de 68,7 % sur un an, a-t-il indiqué dans un communiqué. Pour l'année 2025, il prévoit désormais des ventes « nettement » inférieures à celles de l'an dernier, ainsi qu'une marge opérationnelle des ventes de voitures comprise entre 4 % et 6 %, contre 6 % et 8 % précédemment. Les experts interrogés par la plateforme financière Factset tablaient sur un bénéfice plus élevé, à 1,52 milliard d'euros (2,42 milliards de dollars canadiens). Il s'agit du 8e trimestre consécutif en recul, après trois années de profits spectaculaires qui ont succédé aux restrictions sanitaires de 2020. Le chiffre d'affaires a baissé de près de 10 %, à 33,15 milliards d'euros (52,68 milliards de dollars canadiens), plombé par une baisse des livraisons des voitures de 9 % dans le monde. D'avril à juin, le groupe de Stuttgart a subi la chute de 19 % de ses livraisons en Chine, son marché principal, où il a longtemps réalisé plus d'un tiers de ses ventes. Aux États-Unis, ses livraisons aux concessionnaires ont chuté de 12 % à cause des droits de douane américains supplémentaires entrés en vigueur en avril, qui ont porté les taxes sur les voitures importées à 27,5 %. Mercedes évoque également des prix moins élevés et des coûts liés à des mesures d'économies. Conséquence : la marge opérationnelle des ventes de voitures a plongé à seulement 5,1 % au deuxième trimestre, contre 7,3 % au premier trimestre. Sans les droits de douane américains, celle-ci aurait atteint 6,6 %, assure le communiqué. À partir du 1er août, les constructeurs automobiles ne subiront plus que 15 % de droits de douane, comme les autres industriels européens, grâce à un accord entre Washington et Bruxelles annoncé dimanche. Ces taxes, quoique moins élevées, coûteront toutefois « des milliards chaque année aux entreprises automobiles allemandes », a déclaré Hildegard Mueller, présidente de la fédération des constructeurs automobiles allemands VDA. Pour la filière automobile, pilier de l'économie allemande et premier secteur industriel du pays, ces surtaxes douanières viennent s'ajouter à une situation déjà difficile entre concurrence chinoise accrue et coût du virage vers la mobilité électrique. Le premier constructeur automobile européen Volkswagen, en difficulté, a également annoncé vendredi dernier abaisser ses prévisions pour l'année en raison des droits de douane.


Le Figaro
16-07-2025
- Business
- Le Figaro
Mercedes CLA Shooting Brake, un break électrique
Déclinaison de la dernière génération de la CLA, la version Shooting Brake accède à la propulsion électrique. Changement de bord pour Mercedes. Le design spécifique pour les modèles électriques n'ayant pas porté ses fruits avec les berlines et SUV EQE et EQS, la firme à l'étoile revoit sa stratégie. Il ne devrait plus y avoir de différence, à l'avenir, entre le style d'un véhicule thermique et d'un modèle à moteur électrique. Sur la plateforme MMA des véhicules d'entrée de gamme, le constructeur de Stuttgart va lancer à la rentrée une nouvelle génération de la berline profilée CLA disponible pour la première fois avec une motorisation zéro émission. Sa déclinaison de carrosserie Shooting Brake commercialisée en mars prochain partagera la plateforme et la technologie. Autour d'un empattement allongé de 61 mm (2 790 mm) dont 35 mm au profit de la longueur, la CLA break a soigné son aérodynamique. L'objectif était ici aussi de réduire la résistance à l'air pour soigner l'autonomie électrique. Les volumes sont plus fluides. Les portes arrière ont été rallongées par rapport à la berline. Mercedes-Benz AG – Communicati, photo by Michel Ginsberg on beha Si la ligne du break est identique à celle de la berline CLA jusqu'au montant B, elle s'en distingue ensuite par une ligne de toit prolongée et chutant sur un hayon ainsi que des portes arrière rallongées pour faciliter un accès à bord toujours exigu. Si les passagers bénéficient d'une garde au toit améliorée de 26 mm, ils perdent 6 mm en espace aux jambes. Une personne de 1,80 m devra prévoir de voyager les genoux repliés. De même, le coffre perd 15 mm de profondeur de chargement, ce qui affecte la capacité de chargement de 30 litres (455 l) sous la tablette. En rabattant les sièges arrière, le volume d'emport peut être porté à 1 290 litres. On pourra y ajouter 101 litres sous le capot avant. Publicité Le CLA Shooting Brake hérite des technologies d'avant-garde de la berline, à savoir une architecture 800 volts permettant de recharger à 320 kW et ainsi de récupérer jusqu'à 310 km d'autonomie en 10 minutes sur la batterie NMC de 85 kWh. Sur la version propulsion de 200 kW (272 ch), l'autonomie atteint 761 km. Avec la version 4 roues motrices 350 4Matic à deux moteurs de 260 kW (354 ch), l'autonomie perd 31 km. La planche de bord est recouverte d'une dalle panoramique. Mercedes-Benz AG – Communicati, photo by Michel Ginsberg on beha Certains pourront y voir l'amorce d'un revirement mais comme la transition vers l'électrique ne va pas aussi vite que prévu, Mercedes a maintenu des moteurs thermiques au catalogue. Calquée sur la berline, la gamme du CLA Shooting Brake propose aussi des versions hybrides 48 V autour d'un 4 cylindres essence 1,5 l décliné en trois niveaux de puissance (136, 163 et 190 ch).


L'Équipe
15-07-2025
- Sport
- L'Équipe
Ludvig Äberg, avant le British Open : « Gagner un Majeur ? J'ai l'impression d'avoir les outils pour y arriver »
Deux ans après son entrée fracassante dans le monde professionnel, Ludvig Äberg fait partie des cadors du golf mondial. Solide membre du top 10, le Suédois de 24 ans croit en ses chances avant le début du British Open et ce malgré deux cuts ratés au PGA Championship et à l'US Open. Deux ans après son entrée fracassante dans le monde professionnel, Ludvig Äberg fait partie des cadors du golf mondial. Solide membre du top 10 (il est 9e cette semaine après avoir été 4e il y a un an), le Suédois de 24 ans aborde son deuxième British enrichi par l'expérience de l'an dernier, quand la tempête de Troon avait emporté son swing et ses certitudes. Et même s'il reste sur deux cuts ratés en Majeur, au PGA Championship et à l'US Open, le cyborg au sourire carnassier croit en ses chances d'ouvrir son compteur en Grand Chelem, comme il l'a confié lors d'une table ronde organisée par son sponsor Mercedes-Benz. Le British Open « Je me sens mieux préparé » « L'an dernier, je me souviens que c'était difficile, que nous avions dû faire face à des défis naturels compliqués, avec beaucoup de vent. Mais je me souviens aussi à quel point c'était cool. J'adore l'aspect historique de ce jeu, c'est ce qui m'excite le plus. Ce tournoi existe depuis 1860, et j'ai vraiment ressenti cela l'an dernier. J'aurais aimé jouer un peu mieux, mais cette fois-ci, je me sens mieux préparé. J'ai grandi en jouant dans le sud de la Suède où il y a beaucoup de vent, pas forcément sur des links (parcours sablonneux en bord de mer) comme celui-ci, mais j'ai toujours aimé jouer le British Boys, le British Amateur plusieurs fois, le Lytham Trophy et Fairhaven aussi. J'ai donc eu ma part d'expériences sur ce type de parcours que j'apprécie parce que c'est très différent. Il y a beaucoup plus d'adaptation, de créativité et c'est un endroit sympa pour jouer au golf. Je pense être un peu mieux préparé que l'an dernier aux conditions. La pluie et le vent sont des facteurs que j'ai un peu sous-estimés l'an passé. Je n'avais pas abordé le tournoi en pensant que ce serait aussi important et j'ai été un peu pris au dépourvu. Cette année, je sais par expérience que c'est un gros problème et j'aurai cet état d'esprit d'acceptation, quelle que soit la situation. » Sa saison jusqu'à présent « J'ai beaucoup appris sur mon jeu et sur moi-même » « Cette année, j'ai beaucoup appris sur mon jeu et sur moi-même, sur ce qui me convient et sur ce qui ne me convient pas. J'ai vu de bonnes choses la semaine dernière en Écosse (il s'y est classé 8e), de bonnes choses sur lesquelles je peux m'appuyer et j'ai hâte de prendre le départ jeudi. Mais si je pouvais le faire d'un coup de baguette magique, je changerais probablement pas mal de choses dans ma saison jusqu'à présent. Non pas parce que mon jeu fer a été mauvais ou mon driving, ou mon wedging ou mon putting : je pense que j'ai été un peu déséquilibré dans toutes les parties de mon jeu. Je changerais donc ma façon de m'entraîner et de me préparer à ces événements, je serais plus efficace dans mes entraînements à la maison et un peu plus affûté quand le tournoi arrive. Il est possible aussi que les attentes après mes débuts réussis sur le Tour aient été difficiles à gérer. J'ai toujours eu l'idée que cela faisait partie du jeu et du fait d'être un athlète évoluant à un très haut niveau. C'est la même chose dans tous les sports, au football, au tennis ou dans n'importe quelle profession : si vous avez de bons résultats, l'attention sera beaucoup plus grande. Et je considère que j'ai beaucoup de chance d'être dans cette situation après mes deux premières années en tant que professionnel. J'attends donc beaucoup de moi aussi et il en sera toujours ainsi. » Gagner un Majeur « Avoir des objectifs, ça facilite les choses » « Il est évident qu'il faut tout mettre en place en quatre jours de tournoi, mais j'ai l'impression que les expériences que j'ai vécues en Majeurs, comme dans les autres tournois, au cours des vingt-quatre derniers mois, m'ont fait prendre conscience que je pouvais y arriver. Que j'avais les capacités et les outils pour remporter un Grand Chelem. Dans un tournoi comme celui-ci, la motivation pour gagner et être performant est à son maximum. Tous les joueurs qui sont là ont le même état d'esprit. Comme je l'ai déjà dit, j'aime l'histoire. Lorgner un trophée sur lequel sont gravés tous ces grands noms du jeu, qui remontent aux années 1970, 60, 50, c'est ce qui m'enthousiasme. Il est important d'avoir des objectifs. Ça facilite les choses de savoir ce que l'on veut atteindre et comment y parvenir. Mais il est difficile de dire ''hé, je veux gagner tel ou tel tournoi'' parce que je suis plus un gars qui s'appuie sur le processus. Si je fais telle chose, à l'entraînement ou dans ma préparation, cela me donnera une chance d'y arriver. Lorsque je suis passé professionnel en juin 2023, je me souviens que tout ce que je voulais, c'était entrer dans le top 50 mondial, car cela signifiait que je pourrais jouer tous les Majeurs l'année suivante. Une fois que j'y suis parvenu, je voulais gagner un tournoi, puis un grand tournoi, et participer à la Ryder Cup, ce que j'ai réussi à faire. » La Ryder Cup « Je ne veux plus jamais manquer une édition » « C'est l'année de la Ryder Cup (du 26 au 28 septembre à Bethpage) et tous les Européens que je connais veulent faire partie de cette équipe. J'ai vécu une expérience formidable il y a deux ans (à Rome) et après ça, je ne veux plus jamais manquer une édition. La chose la plus importante que j'ai retirée de cette semaine a été d'apprendre à connaître un peu plus mes coéquipiers. La plupart d'entre eux, les McIlroy, Rahm ou Rose, je ne les avais vus jouer qu'à la télé et je ne leur avais jamais parlé. C'était donc à la fois très cool, mais j'étais aussi très nerveux à l'idée d'être rookie. Heureusement que j'ai pu gagner en Suisse (Omega Masters, début septembre 2023) juste avant. Égoïstement, c'était vraiment bien d'avoir au moins une victoire professionnelle à mon actif et d'avoir été choisi en même temps. Mais comme tout débutant, je me demandais si j'allais être assez bon. Mardi dernier, nous avons eu un petit dîner décontracté en Écosse avec Luke Donald (le capitaine européen), et l'accueil du public américain (dans la banlieue de New York) a été un sujet de conversation. Qu'on le veuille ou non, ce sera un facteur, et ce sera différent de tout autre tournoi classique. Luke a beaucoup d'expérience dans ce domaine et il sera un excellent capitaine pour aider les membres de l'équipe à embrasser la situation au lieu d'essayer de la fuir. » Ses parties en Ecosse avec Martin Couvra « Il a certainement une belle carrière devant lui » « J'ai trouvé qu'il avait bien joué la semaine dernière quand nous avons partagé les deux premiers tours de l'Open d'Écosse. Je me souviens de lui quand il était encore amateur, nous avons souvent joué ensemble en Europe et en Afrique du Sud. Ses cheveux un peu longs sortaient de sa casquette (rires). Il a réussi de belles choses jusqu'à présent, évidemment en gagnant sur le Challenge Tour en tant qu'amateur, puis en obtenant sa carte pour le DP World Tour où il a gagné en Turquie (en mai). Il peut vraiment jouer du bon golf. J'ai pu voir la façon dont il contrôlait le vol de la balle dans le vent, dont il faisait rouler la balle sur les greens de manière très efficace. Il a certainement une belle carrière devant lui. Pour qu'il continue à bien jouer, il faut qu'il reste ce petit enfant, ce gars qui veut vraiment apprendre des autres et s'amuser sur un parcours, c'est très important. C'est sympa de voir de jeunes Européens monter en puissance comme lui. » Sa passion pour le foot « Steven Gerrard était le héros de mon enfance » « Je jouais moi-même au football quand j'étais gamin et Steven Gerrard était le grand héros de mon enfance. Je l'aimais en tant que joueur, mais aussi comme capitaine du Liverpool Football Club dont je suis toujours supporter. Ce qu'il s'est passé il y a deux semaines (les décès de Diogo Jota et de son frère, tués dans un accident de voiture) est absolument terrible. J'ai été vraiment bouleversé et triste quand j'ai appris la nouvelle, pour la famille et pour le club. Le Paris-Saint-Germain nous a éliminés en Ligue des champions, et même s'ils ont été battus en finale de la Coupe du monde des clubs, ça reste la meilleure équipe d'Europe. Après Liverpool... (Rires.) »