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5 days ago
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Il y a 20 ans, Metro devenait un géant de l'épicerie
Grâce à l'acquisition des 236 magasins ontariens d'A&P Canada en 2005, Metro est devenu l'un des grands épiciers canadiens. Il y a 20 ans, Metro devenait un géant de l'épicerie (Montréal) Il y a 20 ans, Metro annonçait l'acquisition qui l'a propulsé au rang des grands épiciers canadiens. Grâce à l'acquisition des 236 magasins ontariens d'A&P Canada, l'entreprise québécoise a presque doublé de taille et s'est assurée de ne pas être avalée à son tour. Stéphane Rolland La Presse Canadienne La décoration du bureau du président et chef de la direction de Metro, Eric La Flèche, évoque la place de cette transaction de 1,7 milliard de dollars dans l'histoire de la société montréalaise. Deux manchettes de journaux sont encadrées sur un mur, l'une portant sur l'acquisition d'A&P Canada en 2005 et l'autre sur l'acquisition du Groupe Jean Coutu en 2017. « C'étaient des transactions importantes pour l'avenir de Metro, qui l'ont changée à tout jamais », résume le dirigeant lors d'une récente entrevue. À l'exception d'une quarantaine de magasins dans l'est de l'Ontario, les activités de Metro étaient concentrées au Québec, se souvient M. La Flèche, qui était alors chef de l'exploitation. « On voulait prendre de l'expansion pour faire concurrence à nos principaux compétiteurs, qui sont encore aujourd'hui Loblaw et Sobeys, explique-t-il. Les deux avaient fait des acquisitions importantes en 1998 : Provigo dans le cas de Loblaw et Oshawa Group [IGA au Québec] dans le cas de Sobeys. » En rétrospective, l'acquisition a mis Metro sur un pied plus solide en vue de réaliser des investissements majeurs, comme en robotisation ou en automatisation, donne comme exemple le stratège de la vente au détail chez Studio RX, Carl Boutet. « C'est certain que pour un joueur régional, c'est de plus en plus compliqué d'avoir les économies d'échelle nécessaires pour rester compétitif », souligne l'expert qui est aussi chargé de cours à l'Université McGill. Metro est aussi mieux outillée pour s'adapter aux prochaines innovations, croit M. Boutet. « Il y a l'épicerie en ligne, c'est une logistique très coûteuse, donne-t-il comme exemple. On n'a pas encore vu, je pense, vraiment l'étendue de ce phénomène-là. » PHOTO CHRISTINNE MUSCHI, LA PRESSE CANADIENNE Le siège social de Metro, à Montréal JoAnne Labrecque, professeure en marketing à HEC Montréal, croit aussi que la consolidation était nécessaire pour s'adapter aux défis de l'industrie. La chasse aux aubaines était un sport populaire dans les allées d'épicerie, bien avant la récente flambée de l'inflation qui a suivi la pandémie, souligne la spécialiste du secteur de l'alimentation. Costco, et plus tard Walmart, ont répondu à la frugalité des ménages en simplifiant l'offre en magasin (moins de produits) et en investissant dans les technologies afin d'offrir des aubaines. « Graduellement, les supermarchés traditionnels qui offraient plusieurs services ont dû s'adapter à ça, constate Mme Labrecque. Donc, il fallait aussi qu'ils cherchent du volume, d'où les acquisitions. » Le mouvement de consolidation de l'industrie n'a pas fait que des heureux. Ses détracteurs jugent que la perte de chaînes indépendantes a réduit la concurrence au Canada. Les consommateurs et les fournisseurs en seraient sortis perdants, selon eux. Par le passé, M. La Flèche a défendu à plus d'une reprise que l'industrie était concurrentielle avec trois épiciers canadiens (Metro, Loblaw et Sobeys) et deux multinationales américaines (Walmart et Costco). En entrevue, il avance que l'acquisition d'A&P Canada a rendu le marché ontarien plus concurrentiel. « On a remplacé un concurrent plus faible. On avait des ressources financières plus importantes. On a investi plus d'argent. […] Je pense que la concurrence est plus forte grâce à nous en Ontario qu'elle ne l'était sans nous. » PHOTO CHRISTINNE MUSCHI, LA PRESSE CANADIENNE Le président et chef de la direction de Metro, Eric La Flèche Metro coiffe Sobeys au fil d'arrivée En 2005, l'entreprise américaine A&P a mis en vente ses activités canadiennes afin de financer le redressement de ses activités aux États-Unis. Avant l'annonce de la transaction le 19 juillet, Sobeys était pressenti comme l'acquéreur le plus probable, selon la presse financière à l'époque. Son patron, Bill McEwan, était d'ailleurs un ancien dirigeant d'A&P Canada, ce qui était perçu comme un avantage. Le patron de Metro à l'époque, Pierre Lessard, avait toutefois, lui aussi, tissé des liens avec le patron d'A&P aux États-Unis, Christian Haub. Les deux hommes s'étaient rendu visite à quelques reprises au fil des années. « Je sentais que Pierre Lessard était une personne merveilleuse en qui je pouvais avoir confiance », se souvient M. Haub, qui est membre de la cinquième génération d'une grande famille entrepreneuriale allemande. Il n'a pas été possible d'obtenir le témoignage de M. Lessard. Une percée à l'ouest toujours possible ? Après l'achat d'A&P Canada, M. Lessard et M. La Flèche ont évoqué à quelques reprises leurs ambitions de faire une percée dans l'Ouest canadien. En entrevue, M. La Flèche répond qu'il caresse toujours l'idée d'amener Metro à l'ouest de l'Ontario, mais une acquisition semble toutefois lointaine. En attendant, le Québec et l'Ontario constituent déjà près des deux tiers du marché canadien.


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14-07-2025
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Une première crèmerie à 17 ans
Simonne Groleau est fraîchement diplômée du secondaire. À 17 ans, elle vient de lancer sa première entreprise, une crèmerie dans un conteneur qui connaît déjà beaucoup de succès. Quand on arrive dans le stationnement de l'épicerie Metro de Prévost, on n'est pas trop certain de ce que l'on voit au loin, au fond. Un conteneur ? C'est exactement ça. À la fin du mois de mai, Cime comptoir glacé s'y est installé, sans tambour ni trompette. Mais depuis, le bruit se répand : le projet est piloté par une jeune finissante… du secondaire ! C'est en fait un projet scolaire qui a mené à la création du comptoir glacé Cime. Le nom Cime fait référence aux montagnes environnantes – nous sommes dans les Laurentides –, mais il rappelle aussi le surnom de Simonne Groleau, 17 ans. Son travail de fin d'études lui a donné la base du projet. Lorsqu'il a été question de se lancer pour vrai, il a fallu pousser plus loin, notamment pour ce qui est des budgets. La nouvelle entrepreneure a rapidement réalisé qu'il y aurait plusieurs imprévus en cours de route. « Les électriciens ont réalisé que la salle électrique était à l'autre bout du Metro », raconte Simonne Groleau, qui précise que c'est finalement par le toit que le courant est arrivé. En plus de tout le matériel pour la crème glacée, il a fallu acheter un transformateur, du matériel de plomberie, de réfrigération… Tout cela a fait monter les coûts de lancement. Le budget initial, évalué à plus ou moins 10 000 $, ce qui représentait le total des économies de l'élève accumulées de ses emplois précédents, a été doublé. La mère de Simonne, qui est à ses côtés dans l'aventure depuis le début, a complété le montage financier. Les affaires vont bien et si la température favorise les ventes, les investissements seront remboursés avant la fin du mois. Commerce saisonnier Il y avait déjà un comptoir de crème glacée à Prévost et Cime voulait se différencier de la crèmerie classique en ajoutant, par exemple, du maïs éclaté au caramel dans ses coupes glacées ou de la crème de pistache pour faire un dessert au chocolat de Dubaï. Les sorbets et crèmes glacées offertes en cornet sont faits par Shawbridge Gelato, tout près. « Ça n'est pas facile d'estimer les quantités », concède Simonne Groleau, surtout dans un commerce où un jour de pluie fait baisser les ventes de façon draconienne. Heureusement, être à côté d'une épicerie permet d'aller se procurer des ingrédients à la dernière minute. Le conteneur, loué, était en partie aménagé. Simonne et sa mère ont fait une finition temporaire et il quittera le stationnement de l'épicerie à la fin septembre. Simonne, qui commence son cégep en sciences de la nature, pourra à ce moment se consacrer à ses études. D'ici là, elle perfectionne l'art du twist, car elle n'avait jamais fait de cornet professionnel avant le printemps dernier. La crèmerie est ouverte de midi à 21 h, 7 jours sur 7, et compte six employés. PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE Selon Simonne Groleau, l'épicerie de Prévost est un excellent emplacement, car elle dessert des clients qui viennent de Sainte-Anne-des-Lacs ou de Piedmont et parce qu'elle est entourée d'autres commerces. La plupart des clients viennent parce qu'ils ont vu la crèmerie sur les réseaux sociaux, ou alors qu'ils l'ont aperçue du coin de l'œil, après avoir fait leurs courses. Ils reviennent, explique la future étudiante, car les clients qui ont les bras chargés après avoir fait leur épicerie retournent à la maison mettre tout ça au frigo. La crèmerie attire toutefois son lot de cyclistes puisqu'elle est située juste à côté de la piste du P'tit train du Nord. Une entreprise soutenue Dans ce projet, Simonne Groleau a quand même eu du soutien. De sa mère, Maritchou Plamondon, d'abord, qui l'a accompagnée dans le démarrage de l'entreprise. Elle-même entrepreneure, elle avait les ressources pour mettre la main sur le conteneur et les contacts pour la création de la signature de Cime qui se retrouve aussi (déjà !) sur des vêtements à l'image de la crèmerie. Le soutien maternel va plus loin puisque Maritchou Plamondon passe du temps dans le conteneur à servir de la crème glacée, ce qui n'était pas dans ses plans estivaux. « Ça me fait passer de bons moments avec ma fille », dit-elle, très fière. Ensuite, la Ville de Prévost a permis qu'on installe un conteneur dans le stationnement, elle qui l'interdit ailleurs. Pourquoi ? Notamment pour des considérations esthétiques, nous a expliqué le maire de la municipalité, rencontré par hasard dans le stationnement de l'épicerie, alors qu'il s'apprêtait à faire ses courses. « C'était un beau projet, positif », affirme le maire Paul Germain qui précise que dans ce cas, la Ville avait le pouvoir d'accorder une dérogation, ce qu'elle a fait. Finalement, l'épicier avait aussi plein pouvoir puisque le Metro de Prévost appartient à la famille Thibeault, des commerçants indépendants qui ont six épiceries de l'enseigne. « N'importe quel commerce qui a la chance d'aider un projet comme celui-là va le faire », lance Martin Thibeault, copropriétaire, qui ajoute que ses clients lui parlent beaucoup de la crèmerie. Assez pour dupliquer l'expérience dans le stationnement de ses autres marchés ? « Si Simonne me demande d'installer un conteneur ailleurs, c'est oui tout de suite ! »


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10-07-2025
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Des légumes d'ici maintenant à l'épicerie
Quels sont les produits québécois et canadiens à prix réduit dans les supermarchés cette semaine ? Viande et volaille Du choix pour le BBQ : Délicieuses en brochettes, les poitrines de poulet frais désossées du Canada, sans peau, en format économique, sont offertes à 4,97 $ les 454 g, 10,96 $ le kilo, chez Super C. Facile à trancher en côtelettes, la demi-longe de porc frais désossée du Canada se vend 1,99 $ les 454 g, 4,39 $ le kilo, chez Metro. Une variante pour vos hamburgers, le porc haché maigre du Québec, en format familial, se trouve chez IGA à 2,49 $ les 454 g, 5,49 $ le kilo. Chez cet épicier, on peut également se procurer des côtes levées de flanc de porc frais du Québec au même format pour le même prix. Poissons et fruits de mer Le filet de truite steelhead frais du Canada, sans arêtes, se trouve chez Super C à 9,77 $ les 454 g, 21,54 $ le kilo. Fruits et légumes Plusieurs options du Québec dans les étals : Excellent en collation, le céleri se trouve à 1,77 $ chez Super C. Idéal en salade ou en crudités, le brocoli en couronne se vend 1,88 $ chez Maxi. Le persil frisé, le persil italien, la menthe en botte, les oignons verts et les radis en botte se vendent 0,99 $ chez Adonis. Ingrédients pour un cocktail rafraîchissant, les concombres anglais sans pépins se trouvent à 0,97 $ chez Super C. Les fraises, en casseau de 1 L, sont à 2,84 $ chez Walmart. À apprêter en crème ou en ailes, le chou-fleur est offert à 2,44 $ chez Metro. Produits laitiers Certaines variétés de beurre Lactantia sont offertes à 5 $ le format de 454 g chez Provigo. Pour votre café ou pour votre shortcake aux fraises, la crème Québon 10 % en format de 1 L, ainsi que les formats de 237 et 473 ml, se trouvent à 3 $ chez Maxi. Parfaite pour vos laits fouettés, la crème glacée Coaticook, format 2 L, est vendue 4,77 $ chez Super C.