Dernières actualités avec #Renault


Le Parisien
2 days ago
- Business
- Le Parisien
Cyberattaques en série, inquiétudes des salariés... Comment le projet de drones pour l'Ukraine sème le trouble chez Renault
Ce n'est pas la première fois, dans sa longue histoire, que Renault mettrait une roue en dehors de l'auto. Avant l'été, le ministère des Armées français a fait savoir qu'il souhaitait associer le constructeur automobile, en soutien d'une PME tricolore spécialisée dans la défense, à la fabrication de drones destinés aux armées française… et ukrainienne.


Le Figaro
31-07-2025
- Business
- Le Figaro
Nouveaux modèles, marges, expansion internationale... François Provost, nouveau patron de Renault, dévoile ses priorités
Nommé directeur général mercredi soir, le successeur de Luca de Meo a pris la parole pour la première fois ce jeudi matin. Le changement dans la continuité. Nommé mercredi directeur général de Renault, François Provost a indiqué ce jeudi qu'il ne remettrait pas en cause les principaux dogmes posés par son prédécesseur, Luca de Meo. «On donnera toujours la priorité à la valeur plutôt qu'aux volumes», explique, lors de sa première prise de parole, ce Français qui travaille dans le groupe au losange depuis 23 ans. Une façon de reprendre les termes qui ont marqué le virage de l'ère Carlos Ghosn vers les cinq années De Meo, dont il a été un des architectes : Renault a abandonné progressivement les voitures d'entrée de gamme et les ventes massives pour viser des acheteurs plus aisés, même pour sa marque économique Dacia. Le groupe continuera donc à privilégier les voitures au design affirmé comme la R5 électrique, qui se vendent bien mais génèrent surtout de fortes marges. Deuxième credo : « Le produit est et restera au cœur de la stratégie du groupe. Et ça veut dire notamment réussir un deuxième cycle de produits», souligne ce dirigeant, qui travaille au sein du groupe au losange depuis 23 ans. La Renault 5 électrique et le SUV Renault Rafale, lancés récemment, sont des illustrations de cette volonté. De même, il reste attaché à l'idée de faire d'Alpine la marque sport premium du groupe. «C'est la bonne stratégie, affirme-t-il. Maintenant, il faut l'exécuter.» Publicité Cela ne veut pas dire que le nouveau patron opérationnel s'inscrira systématiquement dans les pas de Luca de Meo. Pour le président de Renault, Jean-Dominique Senard, «François Provost incarne une forme de continuité, mais avec les yeux ouverts, c'est-à-dire une continuité qui permet de comprendre ce qu'il faut conserver, ce qu'il faut amender». À lire aussi François Provost, le discret bras droit de Luca de Meo, futur patron de Renault Plan d'économies La Renault Twingo électrique, qui doit être lancée en 2026, «a été développée en 21 mois et l'enjeu des années à venir est de pouvoir étendre» ces processus «à l'ensemble de l'entreprise et évidemment à l'ensemble de nos fournisseurs», souligne le nouveau patron, qui était jusqu'ici notamment chargé des achats. Et de préciser qu'il ne souhaitait pas «délocaliser l'ingénierie en Chine». Pour se développer à l'international, où il est devenu faible, Renault gardera parmi ses «priorités» l'Amérique du Sud et l'Inde, mais ne s'intéressera ni à la Chine ni aux États-Unis, souligne François Provost. La présentation du nouveau plan stratégique qui doit succéder au projet «Renaulution», retardée de quelques mois, est désormais prévue au premier semestre 2026. Avant de se projeter sur le moyen terme, le nouveau commandant en chef du constructeur automobile doit traiter les problèmes du moment. «Nos résultats du premier semestre, dans un contexte de marché difficile, n'étaient pas en ligne avec nos ambitions initiales», reconnaît François Provost. Si le constructeur automobile a enregistré une hausse de son chiffre d'affaires de 2,5% à 27,6 milliards d'euros, il a vu son bénéfice plonger de 69% à 461 millions d'euros. La montée en puissance des ventes de voitures électriques sur lesquels l'entreprise gagne moins d'argent explique en partie ce phénomène. Quand on inclut le détricotage de sa participation dans Nissan, c'est même une perte de 11,2 milliards que le constructeur français a encaissée. Du coup, François Provost a décidé d'un plan d'économies. Ainsi, les embauches sont gelées cette année, sauf celles d'ouvriers en usine.


Le Figaro
31-07-2025
- Business
- Le Figaro
Renault 5 Electric 40 kWh, reçu 5 sur 5
ESSAI - La voiture de l'année 2025 se décline désormais dans une version plus accessible sans perdre ni son pouvoir de séduction ni son peps. Hormis le coup de cœur, en matière d'achat automobile, il est préférable de partir de ses besoins. C'est encore plus vrai s'agissant de véhicules électriques où l'autonomie, que beaucoup considèrent comme déterminante, varie notamment en fonction de la capacité de la batterie. Après plus d'un an de commercialisation, la Renault 5 Electric, élue voiture de l'année 2025, commence à se décliner en une multitude de versions. La dernière en date abaisse le tarif de 4 000 € par rapport au premier modèle de 150 ch couplé à la batterie de 52 kWh. À partir de 27 990 € (hors bonus) en finition Évolution, on accède ainsi à la version 40 kWh associée au moteur électrique à rotor bobiné de 120 ch. Une déclinaison Five d'entrée de gamme (95 ch) figure même au catalogue à 24 990 €. Certains trouveront le tarif encore salé, mais pour descendre sous les 20 000 €, il faudra attendre la nouvelle Twingo prévue l'an prochain. Une autonomie de 312 km L'habitacle de la R5 Electric. Service de presse Renault Avec la R5 40 kWh, on retrouve tout ce qui fait le sel de cette citadine électrique : une bouille séduisante ravivant des souvenirs, une ergonomie remarquable, une habitabilité correcte pour son gabarit de 3,92 m, des équipements complets (à condition d'opter pour la finition Techno à 29 990 €), des performances amplement suffisantes - elle ne prend qu'une seconde de plus au modèle 52 kWh pour atteindre les 100 km/h - et un comportement routier d'autant plus vivant et enthousiasmant qu'avec la petite batterie, la R5 perd quelques kilos. Certes, si elle ne peut revendiquer la même polyvalence d'usage que sa grande sœur, rendant 100 km d'autonomie, ses 312 km de rayon d'action permettent de répondre à la plupart des besoins d'un usage quotidien. Surtout si l'on pratique le cabotage en multipliant les petits trajets et en retournant à sa base pour recharger. Publicité Fiche technique Moteur : Électrique à rotor bobiné, 120 ch, 225 Nm Transmission : Traction, 1 rapport avec réducteur Dimensions : L. 3,92, l. 1,77, h. 1,49 m Consommation : 14,5 kWh/100 km Autonomie : 312 km Vitesse : 150 km/h Prix : 29 990 € (hors bonus, finition Techno)


Le Figaro
31-07-2025
- Sport
- Le Figaro
La permission fatale du boxeur Carlos Monzon, incarcéré pour le meurtre de sa femme
Chaque jour, Le Figaro raconte l'accident de voiture d'une célébrité. Aujourd'hui, l'histoire du boxeur argentin qui se tue le 8 janvier 1995, au volant d'une Renault 19, en rentrant au pénitencier de Santa Fe, où il purgeait une peine de 11 ans pour le meurtre de son épouse. La permission fatale du boxeur Carlos Monzon, incarcéré pour le meurtre de sa femme La permission fatale du boxeur Carlos Monzon, incarcéré pour le meurtre de sa femme Le Rocher meurtrier : les derniers secrets de l'accident tragique de la princesse Grace de Monaco «C'est un conquistador et un prince, c'est un dompteur et c'est le fauve… On dit qu'il est El Macho. C'est-à-dire la perfection virile », s'épanchait Alain Delon dans la préface de l'autobiographie du boxeur argentin Moi, Carlos Monzon (Éditions Pygmalion) publiée en 1975. Vingt ans après cette déclaration enflammée, le conquistador argentin a mauvaise mine. Nous sommes le 8 janvier 1995. Son corps sans vie, torse nu et en short, gît de tout son long sur le dos parmi les herbes hautes d'une friche en bordure de la route provinciale 1 dans la zone de Los Cerillos, au nord-est de Santa Rosa de Calchines. Un pantin désarticulé d'un mètre quatre-vingt-un filmé sans aucune pudeur par la télévision argentine arrivée sur les lieux après que la R 19 gris clair immatriculée B-2705773 qu'il conduisait à 140 km/h a décollé en heurtant un accotement, soit passée au-dessus d'un ravin rempli d'eau et ne s'écrase sur le sol après sept tonneaux. Les trois passagers du véhicule ont été éjectés de l'amas…


Le Parisien
30-07-2025
- Business
- Le Parisien
Qui est François Provost, ce proche conseiller de Luca de Meo nommé à la tête de Renault ?
On le dit proche de Luca de Meo , dont il fût le discret conseiller. François Provost a été choisi ce mercredi par le conseil d'administration de Renault pour succéder à l'Italien comme directeur général du groupe automobile. gé de 57 ans, cet ingénieur français était directeur des achats, des partenariats et des affaires publiques du groupe. Sorti diplômé de l'École polytechnique et des Mines, il a commencé sa carrière à la direction du Trésor comme secrétaire général adjoint du comité interministériel de restructuration industrielle. Il est ensuite devenu conseiller du ministre de la Défense, Alain Richard, de 1999 à 2002, avant de rejoindre Renault. François Provost a été préféré à deux figures du groupe : le patron de Dacia, Denis Le Vot, et celui de la marque Renault, Fabrice Cambolive. Et le conseil d'administration a fait le choix de la continuité en écartant un candidat venu du concurrent Stellantis, Maxime Picat. Discret derrière ses lunettes, François Provost a piloté pour l'ex-directeur général Luca de Meo le plan de transformation baptisé Renaulution . Ce plan a sorti Renault de l'ornière, en orientant le groupe vers des véhicules plus haut de gamme et plus rentables, en passant de la Mégane vendue partout au SUV Austral et à la R5 électrique à plus de 35 000 euros. François Provost a également joué un rôle essentiel dans le détricotage de « l'Alliance » nouée avec le constructeur automobile japonais Nissan, ex-partenaire commercial et technologique de Renault. Le groupe avait nommé mi-juillet son directeur financier, Duncan Minto, pour remplacer temporairement Luca de Meo, parti à la surprise générale pour diriger le géant français du luxe Kering , après une longue carrière dans l'automobile. À l'issue d'un processus de nomination très rapide, François Provost prend le volant d'un groupe assaini, amaigri, qui a retrouvé des marges (6 % du chiffre d'affaires au premier semestre), mais qui doit encore accélérer et qui souffre de plusieurs faiblesses. Renault est notamment devenu un constructeur automobile de taille moyenne et très européen, alors que le marché de ce secteur est déprimé sur ce continent. Le groupe a d'ailleurs revu en baisse mi-juillet ses prévisions financières pour l'année 2025, l'entreprise pointant du doigt la « détérioration de la dynamique du marché automobile », notamment du côté des camionnettes. Le groupe a déjà un plan pour enchaîner les lancements en Amérique latine et au Moyen-Orient, ainsi qu'en Inde, mais il est confronté à une concurrence acharnée sur ces marchés en forte croissance. François Provost devra également composer avec une politique massive de partenariats qu'il a participé à forger, avec Google, le constructeur automobile chinois Geely (aussi propriétaire de Volvo Cars) ou le géant pétrolier saoudien Aramco. Maintenant que la Renaulution a redressé le groupe, François Provost devrait préciser ces orientations dans un nouveau plan stratégique. Le plan Futurama, que Luca de Meo devait présenter fin 2025, prévoyait un réinvestissement de l'argent gagné ces dernières années, notamment dans l'innovation technologique. Le groupe automobile a d'ores et déjà annoncé un renforcement de son plan de réduction des coûts, qui fait déjà frémir les syndicats. Ce plan doit être précisé jeudi matin avec la publication des résultats du premier semestre. En ce sens, la nomination de François Provost suscite « l'inquiétude » de la CGT. « Artisan des partenariats stratégiques, (…) il a joué un rôle clé dans l'externalisation et le partage des motorisations thermiques via la création de la filiale Horse. Or, ces motorisations constituent aujourd'hui la principale source de rentabilité du groupe, alors même que la transition vers l'électrique peine à convaincre et à se stabiliser », a commenté le syndicat dans un communiqué. « Renault n'a pas besoin d'un énième plan à courte vue ou d'une logique financière guidée uniquement par le profit immédiat. L'entreprise a besoin d'une vision industrielle durable, qui mise sur les compétences de ses salariés et sur l'ancrage de sa production en France », souligne encore la CGT. L'État français détenant 15 % de Renault, François Provost a déjà rencontré les ministres des Finances et de l'Industrie avant sa nomination, selon Le Monde . Les deux hommes lui ont adressé un message de félicitations par voie de communiqué. Éric Lombard, le ministre de l'Économie, indique qu'il « compte sur lui pour poursuivre la transformation du constructeur, en continuant de développer son empreinte industrielle en France. Demeurer leader en France et en Europe, proposer des modèles innovants et de prochaine génération et faire progresser la mobilité durable ». « Nous comptons sur lui pour consolider et amplifier la dynamique de filière, renforcer la recherche et développement française et européenne en s'inspirant des meilleurs standards internationaux et porter une politique ambitieuse de préférence européenne au bénéfice de la souveraineté et de nos emplois industriels », écrit pour sa part Marc Ferracci, le ministre chargé de l'Industrie. François Provost doit rencontrer prochainement le Premier ministre, François Bayrou.