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L'Équipe
22 minutes ago
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La Ligue recadre sèchement Canal+ sur la distribution du Championnat de France et menace la chaîne de poursuites
INFO L'ÉQUIPE. Dans un courrier envoyé ce jeudi matin, la LFP prévient Maxime Saada, le président de Canal+, qu'aucun accord de distribution de Ligue 1+ n'existe entre les deux parties et le menace de poursuites s'il continue de prétendre le contraire. Longtemps compliquées, les relations entre Canal+, l'ancien partenaire historique du football français, et la LFP sont désormais explosives. Ce jeudi matin, La Ligue a répondu à Maxime Saada, le président de Canal+, qui considère avoir un accord de distribution de Ligue 1+, la plateforme de diffusion de la L1. Et ce, même s'il a refusé la condition demandée, à savoir le retrait de sa plainte pour des conflits passés (avec une demande de dédommagement à hauteur de 600 millions d'euros). Cette réponse, que L'Equipe a pu consulter, émane de Douglas Lowenstein, le responsable des affaires juridiques de LFP Media, la filiale commerciale de la Ligue. Dès le départ, il attaque fort, pointant « un grand nombre d'erreurs, inexactitudes et déformations de la réalité des faits, de nos échanges et du déroulement des discussions qui ont eu lieu ». « Canal+ a pris l'initiative de rompre publiquement, par voie de presse, les discussions le 27 juin 2025, misant peut-être sur un échec de notre projet à cette date » Douglas Lowenstein, responsable des affaires juridiques de LFP Media Il remarque tout d'abord qu' « il convient de rappeler que nous avons proposé à Canal+ dès le mois de juin, comme à l'ensemble des distributeurs, de pouvoir distribuer auprès de ses abonnés le service Ligue 1+. De manière surprenante, Canal+ a pris l'initiative de rompre publiquement, par voie de presse, les discussions le 27 juin 2025 (« Canal jette l'éponge » - article de L'Equipe) - misant peut-être sur un échec de notre projet à cette date - avant de reprendre attache avec LFP Media (sans doute au vu des signaux encourageants et positifs qui ont accompagné le lancement de la commercialisation de notre chaine et la mise en place de notre projet). » Tout savoir sur le nouveau diffuseur du foot français Aucun deal conclu Mais après des négociations entre les deux parties, il assure qu'aucun deal n'a été conclu. « Vous êtes ainsi revenus vers nous avec un projet de Term Sheet (conditions pour un accord) seulement la veille du lancement de la chaine Ligue 1+, soit le 14 août, détaille-t-il. Dans un esprit constructif et d'ouverture, nous avons aussi accepté de commencer à échanger sur ce projet de Term Sheet, alors même que vous proposiez à vos abonnés un match de Premier League en clair le vendredi 15 août venant concurrencer la diffusion de notre première affiche. Nous n'avons eu de cesse, notamment publiquement, de souligner que LFP Media espérait, à l'occasion du lancement de Ligue 1+, replacer ses relations avec Canal+ dans un environnement positif. Toutefois, il apparait que votre société a malheureusement persisté dans son attitude hostile et belliqueuse. La tentative grossière par laquelle Canal+ souhaite aujourd'hui contraindre LFP Media à exécuter un prétendu contrat, alors même que celui-ci n'a jamais été formé entre les parties, en est une illustration. « Cette démarche choquante ne vise sans doute ni plus ni moins qu'à tenter de venir perturber le bon déroulement de la commercialisation de Ligue 1+ » Cette démarche choquante ne vise sans doute ni plus ni moins qu'à tenter de venir perturber le bon déroulement de la commercialisation de Ligue 1+, alors même que nous espérions fonder les bases d'un vrai partenariat avec Canal+. Sur le fond, contrairement à ce que vous soutenez de manière erronée, il n'existe aucun contrat entre LFP Media et Canal+ permettant à cette dernière de distribuer Ligue 1+. En effet, et d'évidence, les discussions entre les équipes de LFP Media et Canal+ n'ont pas permis d'aboutir à un accord sur l'ensemble des éléments essentiels et l'éventuel accord à intervenir était clairement conditionné à la renonciation par Canal+ aux procédures judiciaires en cours. » Mise en garde Il évoque d'ailleurs des points de négociation encore inaboutis qui témoignent qu'aucun accord formel n'existe entre les deux parties : « Contrairement à ce que vous soutenez, le Directeur Général de LFP Media (Nicolas de Tavernost) n'a ainsi matériellement pu, dans le courrier électronique qu'il vous a adressé le 19 août au matin, marquer un accord sur un projet de Term Sheet non finalisé et donc toujours en discussion au-delà du délai que vous aviez vous-même fixé. Ceci relève du pur bon sens. En outre, le document que vous avez adressé à Nicolas de Tavernost le 19 août à 16 h 24, et que vous qualifiez de « contrat sur la base du dernier projet discuté ensemble hier soir », contient encore de nombreuses marques de révisions et même de commentaires faisant état du désaccord ferme de vos équipes sur la rédaction de certaines clauses. » « LFP Media vous fait par ailleurs expressément défense de vous prévaloir d'un accord intervenu permettant à Canal+ de commercialiser Ligue 1+ » Enfin, le responsable juridique de LFP Media met en garde Maxime Saada. « LFP Media n'entend pas donner une suite favorable à votre mise en demeure, prévient-il sans grande surprise. LFP Media vous fait par ailleurs expressément défense de vous prévaloir d'un accord intervenu permettant à Canal+ de commercialiser Ligue 1+. LFP Media vous demande expressément de cesser de perturber les conditions de distribution des acteurs avec lesquels nous avons trouvé un accord en bonne et due forme. En conséquence, nous faisons toute réserve sur les initiatives que vous prendriez reposant sur un prétendu accord avec notre société. » Canal+ voulait passer en force pour distribuer Ligue 1+, la LFP a coupé les flux et la guerre continue


Le Parisien
22 minutes ago
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- Le Parisien
Voitures et produits pharmaceutiques européens seront bien taxés à 15 % aux États-Unis
Les voitures et produits pharmaceutiques européens seront bien taxés à 15 % à leur entrée aux États-Unis, selon un communiqué commun publié jeudi par l'Union européenne et l'administration Trump. « Il s'agit d'un accord stratégique important, que nous soutenons pleinement », a affirmé le commissaire européen au Commerce, Maros Sefcovic, lors d'une conférence de presse, alertant sur les risques d'une guerre commerciale.


Le Parisien
22 minutes ago
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- Le Parisien
Sabotage du gazoduc Nord Stream : un suspect ukrainien arrêté en Italie
Après plusieurs années d'enquête, un suspect a été arrêté. Un Ukrainien, suspecté d'être l'un des coordinateurs du commando de sabotage du gazoduc russe Nord Stream dans la mer Baltique en 2022, a été arrêté jeudi en Italie, a annoncé le parquet fédéral allemand. « Le parquet fédéral allemand a fait procéder à l'arrestation sur la base d'un mandat d'arrêt européen du citoyen ukrainien Serhii K., par la police italienne, dans la province de Rimini (Italie) », selon un communiqué. VidéoNord Stream 1 : les images sous-marines du gazoduc détruit par des explosions « Serhii K. faisait partie d'un groupe de personnes qui, en septembre 2022, ont placé des explosifs sur les gazoducs Nord Stream 1 et Nord Stream 2 près de l'île (danoise) de Bornholm », écrit le parquet fédéral allemand, spécialisé dans les affaires de terrorisme. Il s'agit « vraisemblablement d'un des coordinateurs de l'opération » de sabotage, ajoute-t-il. Faux papiers d'identité « Pour le transport, lui et ses complices ont utilisé un voilier qui avait pris le départ à Rostock (port allemand sur la Baltique) », continue le parquet. « Le voilier avait été loué auprès d'une entreprise allemande à l'aide de faux papiers d'identité par le biais d'intermédiaires », poursuit-il dans son communiqué. « Les explosifs avaient détoné le 26 septembre 2022. Les explosions ont gravement endommagé les deux gazoducs », rappelle le parquet. Après son transfert par les autorités italiennes en Allemagne, le suspect ukrainien doit être présenté au juge de la Cour fédérale de justice allemande.


Les Echos
22 minutes ago
- Business
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Les Etats-Unis et l'UE finalisent leur accord commercial
Le « deal » est définitivement acté. Ce jeudi, les Etats-Unis et l'Union européenne ont publié leur déclaration conjointe officialisant leur accord commercial, conclu in extremis le 27 juillet entre le président américain Donald Trump et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen pour éviter une guerre commerciale. Le texte de trois pages et demie confirme l'instauration de droits de douane plafonnés à 15 % sur la plupart des produits européens exportés outre-Atlantique comme les automobiles, les médicaments, les semi-conducteurs ou le bois. L'Union européenne s'y engage à supprimer les taxes douanières sur tous les produits manufacturés américains et à offrir un accès préférentiel à son marché pour une vaste gamme de produits de la mer et agricoles en provenance des Etats-Unis. Le document précise que Washington ramènera à 15 % les droits de douane sur les exportations européennes de voitures et de pièces automobiles, actuellement de 27,5 %, une fois que Bruxelles aura présenté et adopté la législation nécessaire pour mettre en oeuvre ses engagements. Une mise en place d'ici quelques semaines Ces nouvelles règles devraient se mettre en place rapidement, d'ici quelques semaines, d'après un haut responsable de l'administration Trump s'exprimant sous le sceau de l'anonymat et notant que les deux parties souhaitent « agir rapidement ». Cette déclaration commune, a-t-il ajouté, est « une façon de se tenir mutuellement responsables » et de garantir que les deux parties respectent les engagements annoncés le mois dernier et concluant des mois de négociations. « Nous essayons de mettre les choses dans l'ordre avec l'Union européenne afin de nous assurer […] qu'elle ressente une pression suffisante pour obtenir le mandat dont elle a besoin pour engager le processus législatif de réduction de ses taxes douanières, comme elle l'a promis », a encore expliqué le responsable américain. Selon le texte de la déclaration conjointe, l'allègement de droits de douane sur l'automobile entrera en vigueur au premier jour du mois pendant lequel la Commission européenne présentera sa nouvelle loi. Le document ajoute que les Etats-Unis appliqueront la clause de la nation la plus favorisée à compter du 1er septembre sur l'aéronautique, les médicaments génériques et leurs principes actifs, sur les précurseurs chimiques et sur des ressources naturelles comme le liège. L'Union européenne réaffirme son intention d'acheter pour 750 milliards de dollars (645 milliards d'euros) de produits énergétiques américains sur trois ans, ainsi que 40 milliards de dollars de puces informatiques pour l'intelligence artificielle. Elle redit aussi souhaiter que les entreprises européennes investissent 600 milliards de dollars supplémentaires dans les secteurs stratégiques américains d'ici 2028. Les deux parties s'engagent en outre à s'attaquer aux « barrières commerciales numériques injustifiées » et à envisager de coopérer pour protéger leurs marchés respectifs de l'acier et de l'aluminium contre la surcapacité, tout en garantissant des chaînes d'approvisionnement sûres entre eux, notamment par le biais de quotas.


Le Figaro
22 minutes ago
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- Le Figaro
Formule 1 : un ancien pilote Ferrari assure que «90% des employés de la Scuderia ne voulaient pas d'Hamilton»
Arturo Merzario, pilote dans les années 70 pour le constructeur italien, considère que le recrutement du Britannique était avant tout une opération commerciale. Après quatorze courses (sur 24), Lewis Hamilton n'occupe qu'une triste sixième place au Championnat du monde avec Ferrari. Le Britannique, arrivé l'hiver dernier court toujours derrière son premier podium en rouge. Un mariage décevant entre deux mythes du sport automobile qui interroge. Arturo Merzario (57 grands prix), qui fut pilote pour la Scuderia en 1973, a son avis sur les raisons de ce qui ressemble pour le moment à un énorme échec pour le septuple champion du monde. L'Italien au chapeau, davantage connu pour avoir extrait Niki Lauda de sa monoplace après le terrible accident sur le circuit du Nürburgring en 1976 que pour ses exploits au volant (11 points marqués et 40 abandons), qualifie le recrutement de «King Lewis» de simple «opération commerciale». Un beau coup de pub mais certainement pas un mariage fondé sur une réelle volonté de performer selon lui. Publicité Le recrutement d'Hamilton ? Une opération commerciale d'abord « À mon avis, l'arrivée d'Hamilton à Maranello était une opération commerciale. À ma connaissance, 90 % des employés n'ont pas approuvé cette décision», a assuré le Transalpin cité par Marca après un entretien accordé à La Gazzetta dello sport, estimant que cette union forcée aurait contribué à démotiver l'ancien as du volant de chez Mercedes. «Quand un pilote ne se sent pas valorisé ou intégré au groupe, il perd sa motivation. Pourquoi se donner à fond pour gagner trois dixièmes de seconde alors qu'on ne peut pas descendre de la troisième ligne ? », a-t-il ajouté. Hamilton «n'est pas fini» Arturo Merzario ne condamne pas pour autant Hamilton. Au contraire. « Ce n'est pas fini. Il attend la bonne occasion. Il ne prendra des risques que lorsque ce sera nécessaire, pas pour la huitième place. D'ailleurs, s'il voulait partir, il trouverait une autre équipe», a détaillé l'Italien qui n'a pas pris au sérieux les déclarations alarmantes du Britannique au fond du trou lorsque son coéquipier Charles Leclerc a décroché la pole position en Hongrie alors que lui se faisait éliminer en Q2. «La voiture est en pole, donc le problème, c'est clairement moi. Il faudrait peut-être que Ferrari change de pilote. Je ne sers à rien...», avait-il déclaré dépité. «Ces déclarations me semblaient un peu ironiques , mais bien sûr, cette position est inacceptable pour un septuple champion du monde. Je pense que Lewis se sent comme quelqu'un qui a été détruit par Ferrari », a analysé Merzario.