
La loi des plus fortes
Au volleyball de plage, il n'existe pas une tonne de manières d'inscrire un point. La plupart du temps, tout se joue au filet. Reste que dans chaque détail, les meilleures équipes au monde parviennent à se différencier du peloton. Et c'est à travers ces petites exceptions que les joueuses les plus talentueuses parviennent à rester au sommet.
Au moment de sauter au-dessous du filet, les options sont limitées. Pour l'attaquante, soit elle fait tomber son smash dans les limites du terrain, soit le bloc de la défenseuse rebondit à l'extérieur. À l'inverse, l'équipe en défense espère que le ballon frappe les bras de la joueuse au filet et tombe de l'autre côté, ou encore, que l'attaquante envoie le ballon hors ligne.
Même si le volleyball de plage demeure un sport hautement technique et éminemment stratégique, la manière de gagner, ou de perdre, se résume à ces quelques éléments.
Si bien que sur les circuits féminins et masculins, une tendance se dessine. En effet, les équipes au sommet du classement creusent un écart de plus en plus significatif avec le reste des duos. Presque comme s'il existait deux ligues. Depuis le début de la saison, trois équipes se sont partagé les honneurs des cinq tournois Elite 16. Les trois équipes figurent dans le top 8 mondial.
Marie-Alex Bélanger, la seule Québécoise à participer à l'étape montréalaise du Beach Pro Tour, a goûté à la médecine de deux duos ayant cimenté leur place parmi les dix meilleurs au monde.
PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE
Marie-Alex Bélanger
Avec sa partenaire Lea Monkhouse, elle a perdu en deux manches contre les sœurs Dorina et Ronja Klinger, troisièmes au classement mondial, jeudi après-midi. Plus tard en soirée, elles ont également baissé pavillon, cette fois en trois manches, contre Anouk et Zoé Vergé-Dépré, septièmes au classement.
« On avait les outils pour offrir une meilleure performance et pour gagner le match. On s'est concentré sur elles au lieu de se concentrer sur notre moitié de terrain », a précisé Bélanger au terme de son premier match.
Selon elle, les équipes de pointe « contrôlent les erreurs ». La 65e équipe au classement, Bélanger et Monkhouse n'ont pas trouvé de solution avant le début de la deuxième manche tellement leurs adversaires ne donnaient rien dans le premier affrontement.
« Elles ne faisaient pas d'erreurs dans les moments importants, et nous, quand on avait des jeux clés ou des moments pour changer le momentum, on échappait des points. On a de super bons échanges, mais les points ne tombent pas du bon bord et ça change le rythme », a noté Bélanger.
L'expérience comme une arme
Dans son premier match, le duo canadien a commis 12 erreurs. Un rendement qui ne suffit pour pouvoir rivaliser avec des joueuses de cet ordre.
« La différence, c'est la constance », a constaté Monkhouse.
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Marie-Alex Bélanger et Lea Monkhouse
« Les meilleures ne font pas d'erreurs, elles ne vous donnent pas de points. Tout est mieux fait. Le service est un peu mieux et le positionnement est un peu mieux », a ajouté l'Ontarienne.
Et les duos les plus performants jouent ensemble depuis plusieurs années. Bélanger, arrivée sur le circuit en 2022, a constaté combien la synchronicité et la complicité d'un duo peuvent exercer une influence déterminante sur le cours d'un match. « Nous, on peut compter [le nombre de tournois joués ensemble] sur les doigts de deux mains. L'expérience fait une grosse différence. »
Néanmoins, après le dernier affrontement de la soirée, compte tenu du résultat, la Québécoise parlait avec plus d'optimisme. « On n'est pas si loin que ça du niveau des autres équipes, c'est pour ça que c'est crève-cœur. Je pense qu'on a le potentiel. C'est de faire de gros matchs comme ça qui nous en rapproche. »
La défense du titre
Contrairement à leurs compatriotes Bélanger et Monkhouse, Brandie Wilkerson et Melissa Humana-Paredes font partie de ces duos qui se démarquent sur une base régulière. En 2023, elles ont gagné le tournoi montréalais. En 2024, elles ont remporté l'argent aux Jeux olympiques de Paris. Leur 35e place au classement représente mal la qualité de leur jeu, puisqu'elles ont disputé à peine quatre tournois cette saison, ce qui influence leur place dans la hiérarchie mondiale.
Les Ontariennes ont entamé la compétition de belle façon, jeudi soir, en prenant la mesure des Néerlandaises Mila Konink et Raisa Schoon, en deux manches serrées, la dernière nécessitant des points d'égalité supplémentaires.
« On ne voulait pas trop s'attarder au pointage », a révélé Humama-Paredes après le match. On a confiance en notre plan de match, notre équipe et le travail effectué en amont. »
Leurs rivales ont obtenu une balle de manche en fin de match, mais les Canadiennes ont fermé les livres en inscrivant trois des quatre derniers points. Comme dans la majorité des autres disciplines, les meilleures trouvent le moyen de gagner. C'est un cliché, certes, mais qui existe parce qu'il s'avère. Wilkerson, grâce à des blocs dans les moments cruciaux, l'a prouvé devant ses partisans.
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Brandie Wilkerson
« Il faut se donner jusqu'à la fin de la rencontre. Il faut avoir la bonne mentalité et ne pas penser trop loin, au prochain point. Il faut savoir se concentrer sur le moment présent. Le travail, l'expérience, la préparation, le temps passé ensemble et la manière de jouer dans les moments de tension nous permettent de gagner ces matchs. »
À propos de leur duel, Humana-Paredes a révélé ne pas « être à 100 % ».
« Heureusement que Brandie a bien joué », a-t-elle ajouté. Humana-Paredes a toutefois précisé qu'elle devrait être complètement remise vendredi pour le reste de la phase de groupe.
Humana-Paredes et Wilkerson joueront contre les Allemandes Anna-Lena Grüne et Sandra Ittlinger, 40es au monde, en après-midi, et les Brésiliennes Carol Salgado et Rebecca Cavalcanti, cinquièmes au classement, en soirée.
Bélanger et Monkhouse affronteront les Espagnoles Daniela Alvarez et Tania Moreno, 19e duo au classement.
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