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Pénurie d'eau en Iran : le gouvernement demande un effort aux habitants

Pénurie d'eau en Iran : le gouvernement demande un effort aux habitants

Le Parisien20-07-2025
« Les réserves
des barrages alimentant Téhéran
en eau sont actuellement à leur plus bas niveau depuis un siècle », c'est ainsi que la société provinciale de gestion de l'eau de Téhéran a annoncé dans un communiqué via l'agence officielle Irna, que les habitants étaient appelés à réduire
leur consommation d'eau
. La société a déclaré que cette réduction devait d'être d'« au moins 20 % « , afin d'atténuer la crise.
« Les gens doivent économiser l'eau pour éviter les chutes de pression », a ajouté dimanche le président du conseil municipal de Téhéran, Mehdi Chamran, selon l'agence Isna. Ces mesures concernent la population de plusieurs autres provinces, notamment celle du Fars (sud), du Khorassan Razavi (nord-ouest), du Khouzestan (sud-ouest) et de l'Azerbaïdjan occidental (nord-ouest).
Pays aride, l'Iran
est confronté à la semaine la plus chaude de l'année avec des températures qui dépassent localement les 50 °C, selon la météo nationale. Les températures à Téhéran devraient atteindre 40 degrés dimanche, et 41 lundi, selon le bulletin météorologique.
La porte-parole du gouvernement, Fatemeh Mohajerani, a annoncé dans un message publié sur X que mercredi serait un jour férié dans
la province de Téhéran
, en raison d'une vague de chaleur persistante. « Compte tenu de la chaleur extrême qui persiste et de la nécessité d'économiser l'eau et l'électricité, mercredi (…) a été déclaré jour férié dans la province de Téhéran ».
Dimanche, le journal conservateur Javan a annoncé « des coupures d'eau fréquentes et prolongées » dans les provinces de Téhéran et d'Alborz, à l'ouest de la capitale. « Une baisse de pression entraîne une coupure d'eau de 12 à 18 heures, ce qui est difficile à supporter pour les familles pendant les journées chaudes de l'été », a-t-il rajouté.
Le ministre de l'Énergie, Abbas Aliabadi
, s'est excusé dimanche après ces coupures, affirmant que la baisse de pression de l'eau visait à « mieux gérer les ressources ».
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L'Iran envisage d'effacer des zéros de sa monnaie nationale, en constante dépréciation

Le retrait américain en 2018 et le rétablissement des sanctions contre Téhéran ont contribué à faire plonger le rial iranien. La commission économique du Parlement iranien a approuvé dimanche un projet de loi visant à supprimer quatre zéros de sa monnaie nationale en constante dépréciation ces dernières années notamment en raison des sanctions internationales, a annoncé un média d'État. «La réunion d'aujourd'hui de la Commission économique a approuvé le nom rial comme monnaie nationale, ainsi que la suppression de quatre zéros», a annoncé Icana, le site du Parlement, citant le président de la Commission, Shamseddin Hosseini. Le gouverneur de la Banque centrale, Mohammad Reza Farzin, avait constaté en mai que le rial iranien «ne jouit pas d'une image favorable» dans l'économie mondiale. Publicité Selon le projet de loi, un nouveau rial vaudrait 10.000 rials actuels et serait subdivisé en 100 gherans, une unité comparable au centime, selon Icana. La proposition a été présentée pour la première fois en 2019, avant d'être abandonnée. Elle doit être soumise au vote du Parlement et obtenir l'approbation du Conseil des gardiens, organe chargé de l'examen des lois. Devise instable Ces dernières années, le rial ne cesse de plonger notamment après le retrait américain en 2018, d'un accord sur le programme nucléaire iranien et le rétablissement des sanctions contre Téhéran. Cette tendance s'est particulièrement accélérée depuis le retour en janvier à la Maison Blanche du président américain Donald Trump, dont le premier mandat avait été marqué par une politique dite de «pression maximale» à l'encontre de l'Iran. Dimanche, un dollar s'échangeait au marché noir à 925.000 rials, contre 913.500 la veille, selon le quotidien économique Donya-e Eqtesad. Lundi, le porte-parole de la commission économique du Parlement, Hakem Mamkan, avait indiqué que la proposition du gouvernement visait à «faciliter les transactions et les audits au sein des institutions» étatiques. Pour simplifier les transactions, les Iraniens ont depuis des années dénommé leur monnaie le toman en retranchant un zéro à la valeur du rial, ce qui crée une source de confusion pour les visiteurs étrangers.

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