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Des fournisseurs abandonnent la 3G à partir du 31 juillet

Des fournisseurs abandonnent la 3G à partir du 31 juillet

La Pressea day ago
Les téléphones Apple avant l'iPhone 6 (2015), les téléphones créés avant le Pixel 3 de Google (2019) et les Samsung de série Galaxy plus anciens que le S10 (2019) seront incompatibles, sauf exception, lorsque la 3G sera hors service.
Des fournisseurs abandonnent la 3G à partir du 31 juillet
À partir du 31 juillet 2025, plusieurs fournisseurs de téléphonie cellulaire canadiens vont cesser d'offrir la 3G. Certains de vos appareils pourraient être affectés par cette mise hors service graduelle. La Presse vous aide à démystifier le tout.
C'est quoi, la 3G ?
La 3e génération des réseaux cellulaires (3G), implantée en 2005, est une ancienne technologie qui ne répond plus aux standards de rapidité. La 4G améliorée (4G LTE), la 5G (qui est arrivée au début de la décennie) et la 5G+ sont beaucoup plus rapides. La qualité des appels est aussi améliorée, selon le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC).
Suis-je concerné ?
Selon le CRTC, il faudra changer de téléphone cellulaire si :
Votre téléphone fonctionne uniquement sur des réseaux 3G ; Il est issu de la 4G, mais ne tolère pas la technologie VoLTE ; Il permet uniquement l'usage de cartes SIM 3G ; Il n'est pas compatible avec les technologies 4G LTE, 5G et 5G+.
À titre d'exemple, les téléphones Apple avant l'iPhone 6 (2015), les téléphones créés avant le Pixel 3 de Google (2019) et les Samsung de série Galaxy plus anciens que le S10 (2019) seront incompatibles, sauf exception.
Attention, l'utilisation du service 911 sera impossible sur ces appareils. Toutefois, il devrait toujours être possible de se connecter au sans-fil (WiFi).
À quel moment mon fournisseur fera-t-il la transition au Québec ?
Bell (Lucky Mobile, Virgin Mobile) : 31 octobre 2025 pour les particuliers et 31 décembre 2025 pour les clients d'affaires.
(Lucky Mobile, Virgin Mobile) : 31 octobre 2025 pour les particuliers et 31 décembre 2025 pour les clients d'affaires. Québecor (Fizz, Vidéotron, Freedom Mobile) : 31 juillet 2025.
(Fizz, Vidéotron, Freedom Mobile) : 31 juillet 2025. Rogers (Chatr Mobile, Fido) : 31 juillet 2025.
(Chatr Mobile, Fido) : 31 juillet 2025. TELUS (Koodo Mobile, Public Mobile) : aucune date communiquée pour l'instant.
Chez Bell, des frais de 3 $ ​​seront imposés aux clients qui ne migrent pas vers les nouvelles technologies à partir du 1er août. Frais qui « servent à recouvrer une partie des coûts de maintenance […] et à continuer de prendre en charge les réseaux existants jusqu'à leur mise hors service complète », spécifie l'entreprise par courriel.
Rogers offre un téléphone à 0 $ et une adaptation de forfait à ses clients qui devront changer leur portable pour accéder au réseau cellulaire.
Vidéotron indique par courriel que ses clients peuvent composer TEST (# 8378) pour vérifier la compatibilité de leur mobile avec les nouveaux réseaux. En cas d'échec, le système leur indiquera les mesures à prendre.
Toutes les entreprises de téléphonie ont affirmé « communiquer avec leur clientèle » depuis plusieurs mois. Si vous êtes incertain, communiquez avec la vôtre.
Y a-t-il un impact sur d'autres appareils ?
Les téléphones portables ne sont pas les seuls touchés par l'abandon de la 3G.
Les personnes atteintes d'apnée du sommeil qui utilisent la ventilation en pression positive continue (CPAP) pourraient être privées de certaines fonctionnalités. Le partage de données sur les incidents de sommeil entre le téléphone et la machine « va arrêter de fonctionner » si celle-ci utilise le réseau 3G, avertit Paul Fortier, professeur de génie électrique et de génie informatique à l'Université Laval.
Si l'appareil est ancien, le professeur recommande de vérifier la méthode de transmission des données en appelant le fournisseur ou en vérifiant le boîtier. Cependant, la machine en soi va demeurer en état de marche.
Même enjeu pour les systèmes d'alarme. « Si on a acheté un système d'alarme il y a 10 ans qui communique par la 3G avec la centrale, il faut appeler son fournisseur […] et une mise à niveau matérielle sera nécessaire », indique M. Fortier.
« Il y a beaucoup d'appareils de suivi médical qui passent par le réseau cellulaire », ajoute le professeur de Québec. Pratique pour l'universalité des machines, mais attention à ce qu'elles soient compatibles avec la 4G et la 5G, dit M. Fortier.
Quel est l'impact environnemental ?
Certaines pièces des tours de téléphonie cellulaire pourraient être réutilisées. Les ordinateurs disposés sur les tours sont parfois reprogrammables, mais parfois il s'agit d'une fréquence différente, donc ils sont irrécupérables, souligne M. Fortier.
Que se passe-t-il avec les vieux téléphones ?
« La plupart des matériaux [des appareils informatiques] sont réutilisables », selon Martin Carli, porte-parole de l'Association pour le recyclage des produits électroniques (ARPE).
Plastique, acier, verre et métaux rares ou précieux peuvent être récupérés. Au Québec, plus de 1000 emplacements Serpuariens permettent de déposer des appareils technologiques.
Pourquoi le Canada change-t-il de réseau maintenant ?
« C'est une question de marchés ou d'investissements. Ça coûte très cher de changer de génération », explique M. Fortier.
Le Canada emboîte le pas à plusieurs autres pays, dont l'Australie, qui a déjà achevé sa transition. Les États-Unis (y compris Porto Rico et les îles Vierges américaines) ont retiré la 3G depuis 2022.
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« Je trouvais que le prix à payer était trop grand »
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La Presse

time4 hours ago

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Cet été, nos chroniqueurs tendent la main à des artistes, des politiciens et des gens d'affaires qui se trouvent à un tournant de leur carrière. Maxime Bergeron s'est entretenu avec Joëlle Pineau, une sommité mondiale en intelligence artificielle, qui vient de quitter son poste de vice-présidente chez Meta. Son nom ne vous est peut-être pas familier, mais l'une des plus grandes stars de l'industrie mondiale des technos est une Montréalaise. Joëlle Pineau a été pendant huit ans la patronne de la recherche en intelligence artificielle (IA) chez Meta, société derrière Facebook et Instagram. Les centaines de chercheurs qu'elle dirigeait, partout dans le monde, ont conçu nombre d'innovations que vous utilisez peut-être au quotidien, sans le savoir. Elle est même entrée au saint des saints de Meta pendant les 18 derniers mois, soit le comité de direction. Aux côtés d'un groupe restreint, dont le PDG Mark Zuckerberg, elle a orienté plusieurs des décisions stratégiques de l'entreprise évaluée à 2400 milliards de dollars en Bourse. Mais tout cela est maintenant derrière elle. La femme de 50 ans a quitté Meta à la fin de mai. Elle a renoncé à des millions futurs et au pouvoir d'influence considérable que lui conférait son titre de vice-présidente. Prochaine étape de son parcours ? Inconnue. « C'est plate, je ne suis pas venue faire de grosses annonces, ça aurait été le fun que tu aies un scoop », m'a-t-elle dit en riant, dans un café du Plateau Mont-Royal, quelques jours après son départ du groupe. PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE Joëlle Pineau a passé huit ans à la tête de la recherche en IA chez Meta. Je n'aurai pas eu de primeur, mais son histoire fascinante mérite d'être racontée. Joëlle Pineau s'est retrouvée plusieurs fois à la « croisée des chemins », tout au long de sa vie, et elle a écouté ses valeurs pour guider ses décisions. Y compris celle, toute récente, de quitter Meta. La raison de son départ pourrait se résumer en deux mots : Donald Trump. Joëlle Pineau n'a pas digéré le virage « pro-Trump » des géants californiens de la techno. « Ils ont manifesté publiquement leur soutien à cette administration-là, et ce faisant, légitimé ses actions. » L'un des effets les plus visibles a été l'abolition des programmes de « diversité et inclusion », qui favorisaient l'embauche de femmes ou de gens issus des minorités. La plupart des grandes boîtes de la Silicon Valley – y compris son ex-employeur, Meta – les ont abandonnés pour se conformer à la vision anti-woke du président républicain. Une vision de tech bros, assez macho-musclée-alpha-blanche. « Peut-être que l'histoire nous dira qu'à court terme, c'était la bonne décision stratégique, mais moi, je trouvais que le prix à payer était trop grand », m'explique-t-elle. La chercheuse a eu des discussions « sur le fond des choses » avec ses patrons au moment d'annoncer son départ. Le ton est resté cordial. Même si on a tenté de la retenir, elle a tenu à respecter ses principes jusqu'au bout. « À un moment donné, quand tu es à ce niveau-là de gestion dans une entreprise, c'est soi 'disagree and commit', et tu t'alignes, ou 'disagree and leave'. » Elle est partie sans rancœur, assure-t-elle. Tout le monde attend que je raconte l'histoire de comment c'est donc terrible, cette entreprise-là. Ce n'est pas mon expérience. Les gens ont toutes sortes d'hypothèses et pensent même que je me suis fait mettre dehors parce que j'étais une embauche de diversité. Les thèses sont partout… Joëlle Pineau Ce n'est que tout récemment que l'IA a été démocratisée, avec l'émergence de robots conversationnels comme ChatGPT ou Gemini et de milliers d'autres applications destinées au grand public. Mais ce secteur se développe depuis des décennies déjà. Joëlle Pineau en a été l'une des grandes artisanes. Elle a pourtant failli ne jamais emprunter cette voie. La native d'Ottawa a consacré une bonne partie de sa jeunesse à la musique. Son registre était vaste, entre le violon, le piano et d'autres instruments. Une passion. Elle a joué pendant plusieurs années dans l'Orchestre symphonique d'Ottawa. Elle a dû affronter un dilemme au moment de choisir son parcours universitaire. Musique, à McGill, ou génie, à Waterloo ? « Ç'a été ma première grosse croisée des chemins, dit-elle. J'aimais beaucoup les deux, mais la musique, ça relevait plus du plaisir que du travail. L'idée de répéter six heures par jour, oublie ça. Cette rigueur, je l'avais dans la mathématique, les sciences, mais dans la musique, non. » Elle a donc mis le cap sur Waterloo en 1993. Cette ville ontarienne a été un bastion canadien des technologies, qui a vu naître des entreprises comme Research In Motion, parent du BlackBerry. Joëlle Pineau s'y est spécialisée en génie des systèmes, puis en robotique. « J'ai commencé à construire un robot à six pattes qui se promenait, et ç'a été vraiment le déclic, qui m'a par la suite menée vers l'IA. » Cet intérêt l'entraîne en 1998 à la prestigieuse Université Carnegie Mellon, à Pittsburgh, la seule au monde à offrir un doctorat en robotique à l'époque. C'est là que les germes de l'IA prennent racine et fleurissent chez la jeune scientifique. « À partir de ça, il s'agissait d'aller rejoindre l'interface entre l'humain, puis le robot, mais vraiment avec les algorithmes qui sont capables de choisir les bonnes actions », vulgarise-t-elle. PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE En tant que vice-présidente chez Meta, Joëlle Pineau dirigeait quelque 600 chercheurs en IA. Elle a donné naissance au premier de ses quatre enfants pendant son doctorat à Pittsburgh. Sa thèse portait sur « les algorithmes pour la planification sous incertitude ». C'était en 2004. Les États-Unis vivaient alors les années de George W. Bush, post-11-Septembre et guerre en Irak. Une époque « quasiment cute par rapport à la réalité présente ». Joëlle Pineau a voulu revenir au Canada après ses études, avec son mari, lui aussi chercheur. Son superviseur de thèse le lui a déconseillé. Elle risquait de « gaspiller son talent » en rentrant à Montréal, arguait-il. Nouveau pivot, nouveau pari. Elle atterrit à l'Université McGill, où elle fonde un laboratoire de recherche auquel elle est encore associée. Ses travaux sont remarqués en 2017 par les dirigeants de Facebook, renommée Meta quelques années plus tard. La multinationale lui offre d'ouvrir un laboratoire de pointe à Montréal. La métropole connaît alors une grande ébullition technologique centrée autour de Mila, l'Institut québécois d'intelligence artificielle dirigé par Joshua Bengio. Le succès est au rendez-vous. Joëlle Pineau prend du galon et dirige éventuellement, à partir de Montréal, tous les labos d'IA de Meta, entre New York, Paris, Tel-Aviv et Seattle. Quelque 600 chercheurs, au total. Les innovations sont nombreuses pendant ses huit années à la barre. Ses équipes ont développé plusieurs projets qui se sont traduits par des applications concrètes pour les utilisateurs. Par exemple : la fonction « edit », qui permet d'éditer des vidéos dans Instagram, le modèle Meta AI utilisé dans Messenger et WhatsApp, ou les fonctions de traduction offertes dans les produits Meta. Ce qui nous amène à aujourd'hui. L'IA a explosé dans les derniers mois, c'est indéniable. On peut en voir des exemples frappants dans les réseaux sociaux comme TikTok. Les vidéos factices, d'un réalisme désarmant, y pullulent. La désinformation aussi. Bien des gens, au Québec comme ailleurs, ont peur des avancées supersoniques de cette technologie, ce que Joëlle Pineau comprend. « On peut critiquer ces outils-là, par exemple parce qu'ils sont hyper anglocentriques, hyper centrés sur l'Amérique du Nord, et qu'il y a encore plein d'inexactitudes, plein de biais. » Mais les bénéfices de l'IA dépassent de loin ses inconvénients, fait valoir la scientifique. Elle cite entre autres la recherche de nouveaux médicaments ou de matériaux composites, accélérée grâce aux capacités de calcul et d'analyse des machines. « On vient de réduire notre processus de développement de 20 ans à 1 an. » C'est un autre grand « pivot » dont nous avons discuté pendant notre café : l'IA est là pour de bon. Qu'on le veuille ou non. Il en reviendra à chacun d'adopter la posture qui lui convient, croit Joëlle Pineau. « L'image qui me vient là, c'est une rivière, illustre-t-elle. La rivière coule, tu as des choix. Tu peux décider de nager contre le courant, mais tu risques de t'épuiser. Tu peux décider de débarquer du courant, puis de te stationner sur le côté, d'où tu vas regarder la rivière passer. Pour des gens, c'est correct. Il y en a qui veulent un peu se soustraire de ce monde numérique. Ils peuvent, mais ils n'auront pas nécessairement accès à certains emplois ou opportunités. » Elle poursuit : « Tu peux aussi juste regarder tout le courant qui s'en vient, mais là, tu te fais pousser, puis tu ne regardes pas où tu t'en vas, donc tu vas te faire frapper dans les rochers. Ou encore : tu peux regarder le courant et te dire : 'J'ai encore la possibilité d'aller à droite, d'aller à gauche, puis d'utiliser mon intelligence, toutes mes capacités, pour naviguer dans ce courant-là.' Ça encourage les gens à naviguer avec lucidité. Pas juste de se laisser emporter les yeux fermés. » J'aurais pu écouter Joëlle Pineau me parler pendant des heures des mille et une applications de l'IA qu'elle a contribué à développer depuis des années. Elle a aussi pu « influencer » la façon de déployer cette technologie pour des milliards d'utilisateurs, avec tous les remparts éthiques qui s'imposent, grâce à sa présence au comité de direction de Meta. Elle est très à l'aise avec sa démission, mais une question la taraude. « Ce qui m'a le plus travaillée par rapport à ma décision, c'est : est-ce qu'on a plus d'influence quand on est à l'intérieur qu'à l'extérieur ? Parce que j'en avais quand même, tu sais. » Son influence sera « moindre » hors du giron de Meta, Joëlle Pineau le sait. Elle passera entre autres par ses enseignements à McGill et ses travaux au Mila. Mais mon petit doigt me dit que la scientifique n'aura aucune difficulté à trouver une nouvelle façon de rayonner, si elle le désire.

Des fournisseurs abandonnent la 3G à partir du 31 juillet
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La Presse

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Québecor (Fizz, Vidéotron, Freedom Mobile) : 31 juillet 2025. (Fizz, Vidéotron, Freedom Mobile) : 31 juillet 2025. Rogers (Chatr Mobile, Fido) : 31 juillet 2025. (Chatr Mobile, Fido) : 31 juillet 2025. TELUS (Koodo Mobile, Public Mobile) : aucune date communiquée pour l'instant. Chez Bell, des frais de 3 $ ​​seront imposés aux clients qui ne migrent pas vers les nouvelles technologies à partir du 1er août. Frais qui « servent à recouvrer une partie des coûts de maintenance […] et à continuer de prendre en charge les réseaux existants jusqu'à leur mise hors service complète », spécifie l'entreprise par courriel. Rogers offre un téléphone à 0 $ et une adaptation de forfait à ses clients qui devront changer leur portable pour accéder au réseau cellulaire. Vidéotron indique par courriel que ses clients peuvent composer TEST (# 8378) pour vérifier la compatibilité de leur mobile avec les nouveaux réseaux. En cas d'échec, le système leur indiquera les mesures à prendre. Toutes les entreprises de téléphonie ont affirmé « communiquer avec leur clientèle » depuis plusieurs mois. Si vous êtes incertain, communiquez avec la vôtre. Y a-t-il un impact sur d'autres appareils ? Les téléphones portables ne sont pas les seuls touchés par l'abandon de la 3G. Les personnes atteintes d'apnée du sommeil qui utilisent la ventilation en pression positive continue (CPAP) pourraient être privées de certaines fonctionnalités. Le partage de données sur les incidents de sommeil entre le téléphone et la machine « va arrêter de fonctionner » si celle-ci utilise le réseau 3G, avertit Paul Fortier, professeur de génie électrique et de génie informatique à l'Université Laval. Si l'appareil est ancien, le professeur recommande de vérifier la méthode de transmission des données en appelant le fournisseur ou en vérifiant le boîtier. Cependant, la machine en soi va demeurer en état de marche. Même enjeu pour les systèmes d'alarme. « Si on a acheté un système d'alarme il y a 10 ans qui communique par la 3G avec la centrale, il faut appeler son fournisseur […] et une mise à niveau matérielle sera nécessaire », indique M. Fortier. « Il y a beaucoup d'appareils de suivi médical qui passent par le réseau cellulaire », ajoute le professeur de Québec. Pratique pour l'universalité des machines, mais attention à ce qu'elles soient compatibles avec la 4G et la 5G, dit M. Fortier. Quel est l'impact environnemental ? Certaines pièces des tours de téléphonie cellulaire pourraient être réutilisées. Les ordinateurs disposés sur les tours sont parfois reprogrammables, mais parfois il s'agit d'une fréquence différente, donc ils sont irrécupérables, souligne M. Fortier. 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Chauffer sa piscine sans réchauffer la planète
Chauffer sa piscine sans réchauffer la planète

La Presse

time2 days ago

  • La Presse

Chauffer sa piscine sans réchauffer la planète

Curieux de savoir combien vous coûte votre piscine en électricité ? Alors qu'à Dubaï, les hôtels ajoutent des blocs de glace dans leurs piscines pour les rafraîchir, au Québec, la tendance est plutôt à l'inverse. On chauffe son bassin, souvent pour étirer une saison de baignade déjà courte. Un choix qui augmente certes le temps d'utilisation de la piscine, mais qui s'avère énergivore et coûteux. Comment faire une saucette de façon agréable et écoresponsable ? Quand on pense à la consommation d'électricité estivale, on songe spontanément aux climatiseurs qui ronronnent les jours de canicule. Pourtant, posséder une piscine est beaucoup plus énergivore. « Sur une base annuelle, la climatisation, c'est 5 % de la consommation d'un ménage québécois », note Cendrix Bouchard, porte-parole d'Hydro-Québec. La piscine : environ le tiers de la facture annuelle. En été, cette proportion peut monter à 70 % ! Selon le calculateur d'Hydro-Québec, une piscine hors terre de 24 pieds de diamètre chauffée à 27 °C (81 °F) avec une thermopompe, sans toile solaire et dotée d'une pompe standard à haute vitesse consomme environ 7109 kWh par été pour une facture de 718 $. Une grande piscine creusée (18 pi sur 36 pi) : 11 335 kWh (1145 $). PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, ARCHIVES COLLABORATION SPÉCIALE « La piscine n'a absolument rien d'écologique. C'est un luxe bien agréable, mais ça a un grand coût, bien au-delà de son coût d'installation », souligne Emmanuel Cosgrove, cofondateur et directeur général d'Écohabitation. Curieux de savoir combien vous coûte votre piscine en électricité ? Hydro-Québec propose à ses clients un outil de mesure de la performance qui permet d'estimer la consommation énergétique de leur piscine, un calcul fait en fonction des mois d'utilisation. Consultez le calculateur d'Hydro-Québec Pomper la chaleur ambiante Au Québec, les propriétaires de piscine ont un grand avantage au chapitre de l'empreinte carbone. En été, l'entièreté de l'électricité produite par Hydro-Québec est de source renouvelable. Ainsi, opter pour une thermopompe plutôt qu'un chauffe-eau au gaz naturel est payant sur le plan de la réduction des gaz à effet de serre. Plus encore, comme pour l'air ambiant, une thermopompe chauffe l'eau plus efficacement qu'un simple chauffe-eau électrique. « Le chauffe-eau thermopompe est d'une efficacité assez exceptionnelle puisqu'il pompe la chaleur dans l'air extérieur en plein été », note Emmanuel Cosgrove. L'efficacité d'une thermopompe se mesure par son coefficient de performance (COP). Un COP de 5 signifie que l'appareil produit cinq fois plus de chaleur qu'il n'utilise d'énergie. Plus cette valeur est élevée, plus l'efficacité énergétique est grande. Une thermopompe peut faire économiser jusqu'à 75 % sur les coûts de chauffage de l'eau, indique Hydro-Québec sur son site internet. Abaisser le point de consigne de quelques degrés rime aussi avec économies. Malgré le coût de l'appareil (entre 1500 $ et 3000 $), la thermopompe ne fait toutefois pas partie de la liste des appareils admissibles à une aide financière d'Hydro-Québec par l'entremise du programme LogisVert. Bonjour, soleil ! Encore plus abordable que l'électricité, l'énergie solaire, voire le simplissime tuyau noir installé en serpentin sur le terrain ou sur la toiture du cabanon, est le chouchou d'Écohabitation. PHOTO MARTIN TREMBLAY, ARCHIVES LA PRESSE Un système de panneaux solaires utilisé pour chauffer l'eau d'une piscine creusée Pour plus d'efficacité, on peut se tourner vers des capteurs solaires. « C'est un système assez simple, mais très efficace », affirme Geneviève Bourgeois, directrice générale de la division canadienne de TechnoSolis, une entreprise familiale de Longueuil qui fabrique et installe des panneaux solaires depuis 1976. Par temps ensoleillé, ce système permet de réchauffer l'eau de 1 °F à l'heure, expose-t-elle. L'entreprise installe des capteurs solaires sur le toit de la maison. Acheminée par la pompe du système de filtration, l'eau y circule et se réchauffe avant d'être acheminée vers la piscine. Silencieux, le chauffe-eau solaire se vend environ 3500 $ pour une piscine hors terre de 21 pieds. Il peut être installé en biénergie, pour diminuer l'apport d'une thermopompe, ou de façon totalement indépendante, et cela, même dans les régions situées plus au nord, assure Geneviève Bourgeois. Réduire les pertes Comme pour l'intérieur d'une maison, l'une des mesures importantes en efficacité énergétique est la réduction des pertes de chaleur. « Il y a énormément de parallèles à faire avec nos enseignements sur les maisons passives, souligne Emmanuel Cosgrove. Avec un design passif, l'idée est de laisser la nature s'occuper de ta piscine. » Ce travail commence dès la conception, par l'isolation des parois de la piscine, si elle est creusée, le choix de l'emplacement (idéalement en plein soleil) et celui de la couleur (une piscine foncée absorbera davantage la chaleur). Une autre arme efficace contre les pertes de chaleur est la toile solaire. « La toile solaire limite beaucoup l'évaporation de l'eau qui est la plus grande source de déperdition thermique », souligne Emmanuel Cosgrove. Selon Hydro-Québec, une toile solaire peut faire économiser jusqu'à 45 % sur les coûts de chauffage de l'eau. Pour un plongeon encore plus écolo En plus du chauffage, plusieurs décisions peuvent avoir un impact sur l'écoresponsabilité de votre baignade. Parmi elles, l'installation d'un minuteur pour limiter le fonctionnement du système de filtration pendant 6 à 12 heures, l'achat d'une pompe programmée à vitesse variable (admissible à une subvention d'Hydro-Québec), le choix d'une piscine durable ainsi que l'adoption de l'ionisation, de l'ozonation ou du réacteur UV comme système de traitement de l'eau. Néanmoins, puisque la piscine la plus écologique est celle qui n'existe pas, les piscines municipales remportent la palme en matière de saucette écoresponsable. Posez vos questions sur les enjeux liés à la transition écologique

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