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Les moines du Moyen-ge le savaient : cette plante fait fuir tous les nuisibles du jardin

Les moines du Moyen-ge le savaient : cette plante fait fuir tous les nuisibles du jardin

Le Figaro2 days ago
Rien de plus démoralisant pour un jardinier que de voir ses plantes attaquées par les nuisibles. Pourtant, bien avant l'arrivée des pesticides, les moines avaient déjà trouvé une solution naturelle.
Pucerons, moustiques, limaces… Ces parasites ne laissent guère de répit au jardinier. Ils dévorent, sucent, grignotent et laissent derrière eux des cultures abîmées, parfois irrécupérables. L'usage des pesticides, longtemps ancré dans les pratiques, est de plus en plus décrié pour des raisons à la fois écologiques et sanitaires.
Alors, comment protéger nos cultures sans polluer ? Le savoir-faire du passé est peut-être la clé. Bien avant notre époque moderne, les moines avaient déjà trouvé des solutions naturelles efficaces. Présentation d'une plante injustement oubliée.
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Un savoir-faire monastique dont on peut s'inspirer aujourd'hui
Au Moyen ge, les jardins monastiques, appelés «jardins des simples» et situés près des églises et des cloîtres, étaient des espaces soigneusement aménagés dédiés à la culture des plantes médicinales et potagères. Les moines, érudits et instruits, possédaient de nombreuses connaissances botaniques, un savoir précieux que nous avons malheureusement perdu au profit de pratiques plus modernes, mais souvent moins respectueuses de la nature et parfois contre-productives.
Pour lutter contre les ravages causés par les nuisibles, les religieux avaient pour habitude d'utiliser des plantes aux vertus répulsives.
Une plante oubliée à redécouvrir
L'armoise, ou Artemisia vulgaris, se reconnaît facilement à son odeur aromatique, proche de celle de la sauge. Son feuillage ciselé et légèrement argenté apporte du relief aux massifs, mais c'est surtout son redoutable pouvoir répulsif qui nous intéresse. Ses feuilles dégagent des substances comme la thuyone et le camphre, bien connues pour éloigner puces, mites, limaces et moustiques.
Conscients de ses vertus, les moines en avaient fait une précieuse ressource pour protéger leurs plantations, notamment dans les potagers et les massifs de plantes médicinales. Au-delà de son usage au jardin, il était aussi courant d'en glisser quelques rameaux dans le linge ou sous l'oreiller pour profiter de ses propriétés purifiantes et protectrices.
Aujourd'hui, souvent injustement considérée comme une mauvaise herbe, on retrouve l'armoise en bordure de chemins, dans les terrains vagues ou les friches.
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L'armoise apprécie les zones ensoleillées et se satisfait des sols pauvres et caillouteux. La sécheresse ne l'incommode pas, ce qui en fait une plante idéale face au changement climatique. En revanche, les excès d'humidité lui sont néfastes.
Si vous souhaitez l'utiliser pour protéger vos cultures, vous pouvez la planter à proximité des choux, des laitues et des carottes afin de repousser pucerons et chenilles. Mais elle peut également être efficace pour éloigner les limaces lorsqu'on la place près des fraisiers. Enfin, elle vous sera utile pour décourager pucerons et acariens aux pieds des rosiers ou d'autres plantes sensibles aux ravageurs.
Il est toutefois déconseillé de cultiver l'armoise trop près de plantes fragiles comme les épinards ou les haricots verts, car ses composés naturels peuvent freiner leur croissance. Il est donc préférable de la planter à au moins 50 cm, voire 1 mètre, pour bénéficier de ses propriétés protectrices sans nuire à vos cultures potagères.
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