
Que sait-on sur le scarabée japonais, l'un des insectes les plus dangereux d'Europe repéré pour la première fois en France ?
scarabées japonais
, connus scientifiquement sous le nom de popillia japonica, ont été repérés en France début juillet, a annoncé la préfecture du Haut-Rhin.
« Les 1er et 2 juillet 2025, deux spécimens ont été capturés dans des pièges situés à
Mulhouse
et à Saint-Hippolyte », indique la préfecture. « Les conditions dans lesquelles les deux individus ont été capturés laissent supposer qu'il s'agit d'une interception, c'est-à-dire des individus
autos-stoppeurs
qui se seraient déplacés via le transport humain (train, camion, voiture) », précise-t-elle.
Si ces insectes avaient déjà été détectés en Italie, en Suisse ou en Allemagne, la France était jusqu'ici épargnée. « Les Français étaient chanceux jusque-là », analyse auprès de
France 3 Grand-Est
Frauke Renke, responsable de la santé des plantes pour l'Institut LTZ d'Augustenberg en Allemagne.
Si la présence du scarabée japonais en France inquiète, c'est parce qu'il s'agit d'une
espèce envahissante
qui est un véritable tueur d'arbres et de plantes. Le popillia japonica fait partie des 20
insectes et bactéries
les plus dangereux en Europe.
Cet insecte au corps de couleur vert métallisé, à la belle carapace cuivrée et à l'abdomen recouvert de touffes de poils blancs, représente une menace pour plus de 400 espèces végétales, selon l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), qui prévenait en 2022 du risque de son introduction en France.
Parmi ces plantes, on retrouve des espèces cultivées par les agriculteurs (prunier, pommier, vigne, maïs, soja, haricot, asperges, etc.), tout comme des arbres forestiers (érable plane, peuplier) ou des plantes ornementales (rosiers).
Ce hanneton d'origine asiatique de la taille d'un
grain de café
est du genre boulimique. Une fois qu'il a fondu sur sa proie végétale, il se nourrit copieusement des feuilles tandis que ses larves s'attaquent aux racines.
Pour avoir une chance de l'éradiquer de l'Hexagone, des actions ont d'ores et déjà été menées. « Une surveillance renforcée par piégeage et examens visuels est d'ores et déjà mise en place dans les deux secteurs de capture afin de vérifier l'absence d'autres spécimens », promet la préfecture.
À Huningue (Haut-Rhin), de gros pièges en plastique jaunes et verts ont été placés pour définir les zones de présence du
scarabée
japonais, indique France 3 Grand-Est. Le pôle d'inspection de Strasbourg DRAAF Grand Est a placé à l'intérieur de ces pièges des phéromones femelles pour attirer les mâles, et parfois des odeurs de fleurs pour attirer les femelles.
Toute personne pensant en voir un est invitée à le signaler à la DRAAF-SRAL par courriel (santedesvegetaux.draaf-grand-est@agriculture.gouv.fr) en indiquant dans l'objet « Signalement Popillia » et en joignant des photos de l'insecte.
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Le Parisien
an hour ago
- Le Parisien
3 écharpes de portage physiologiques pour maintenir bébé contre soi
Porter son bébé tout contre soi change profondément les premiers mois. Cette proximité donne à votre enfant un sentiment de sécurité et vous permet de garder les mains libres, à la maison comme en promenade. Le portage physiologique associe confort, sécurité et liberté de mouvement. Une écharpe de portage s'adapte à la morphologie de votre bébé et renforce le lien rassurant, même lors des journées bien remplies. Cette méthode séduit autant les jeunes parents citadins que ceux qui aiment la nature, car elle rend les déplacements plus simples et contribue au bien-être de l'enfant en toutes circonstances. Plusieurs critères permettent de choisir une écharpe de portage vraiment adaptée à vos besoins. La matière joue un rôle essentiel pour le confort : un tissu doux prévient les irritations, et une élasticité bien dosée simplifie l'installation tout en garantissant un bon maintien. L'écharpe doit pouvoir s'ajuster facilement à votre morphologie et à celle de votre bébé, ce qui assure une bonne répartition du poids et limite la pression sur les épaules et le dos. Un système de nouage ou d'attache simple est indispensable, surtout au début, pour garantir la sécurité sans compliquer l'utilisation. Enfin, un entretien facile permet une utilisation quotidienne sans contrainte. Ces critères vous guideront vers le modèle qui s'adapte à votre rythme de vie et à vos attentes. Le modèle d'écharpe de portage Koala Babycare propose aux jeunes parents une solution simple à installer au quotidien. Grâce à ses bandeaux faciles à régler, on l'enfile en un clin d'œil, sans manipulations compliquées ni excédent de tissu à gérer. Le maintien dorsal, bien pensé, soulage efficacement les épaules et le dos lors des promenades ou pour apaiser bébé à la maison. L'ajustement reste intuitif, même dans le rythme effréné des journées. Ce modèle accompagne bébé dès la naissance, aussi bien en position berceau qu'en mode allaitement discret. Son tissu respirant, certifié par l'IHDI, favorise le bon développement des hanches, un vrai atout pour rassurer les parents. L'écharpe, à la fois légère et discrète, convient à la majorité des morphologies. Prévue pour un poids maximal de 9 kg, elle s'adresse principalement aux tout-petits durant leurs premiers mois. C'est une option idéale pour ceux qui souhaitent un portage physiologique, facile à mettre en place et à ajuster au fil de la journée. Le modèle d'écharpe de portage de chez KeaBabies, avec son tissu doux et extensible, facilite la vie des parents tout en assurant le bien-être des bébés. Grâce à son design ergonomique validé par l'Institut international de la dysplasie de la hanche, le poids du bébé est réparti de façon équilibrée, ce qui soulage efficacement le dos et les épaules. Même lors d'une utilisation prolongée, sa matière respirante reste agréable à porter et l'ajustement se fait très facilement, sans avoir à refaire le nœud trop souvent. Ce modèle s'adresse aussi bien aux débutants qu'aux habitués du portage. Sa taille universelle permet à l'écharpe de s'adapter à toutes les morphologies. Polyvalente, elle peut faire office de bande de soutien pendant la grossesse ou de couverture d'allaitement. De nombreux parents apprécient la sensation de sécurité qu'elle apporte au nourrisson, qui retrouve un environnement apaisant similaire au cocon maternel. Quelques essais suffisent généralement pour maîtriser l'installation et le serrage, même si quelques ajustements sont parfois nécessaires au début. Grâce à son tissu doux et élastique, l'écharpe Sleepy Wrap apporte un confort durable aussi bien pour les parents que pour leur enfant, peu importe la morphologie ou la saison. Ce modèle de chez Sleepy Wrap permet de garder bébé près de soi dès la naissance jusqu'à environ trois ans, couvrant une plage de poids de 3 à 15 kg. Cette polyvalence accompagne la croissance de l'enfant, tout en offrant un maintien physiologique et en libérant les mains au quotidien. Porter son enfant dans l'écharpe Sleepy Wrap l'apaise, encourage l'endormissement et aide à réduire les pleurs, autant de bénéfices appréciés par de nombreux jeunes parents à la recherche de praticité. La légèreté du tissu représente un véritable atout : l'écharpe se glisse facilement dans un sac sans prendre de place. Elle se lave et sèche rapidement, ce qui simplifie l'entretien. Son maintien ergonomique soulage le dos et les épaules lors des portages prolongés. Un léger temps d'apprentissage peut être nécessaire au début pour bien installer l'écharpe, mais son utilisation devient vite intuitive après quelques essais. Le choix d'une écharpe de portage dépend du poids de votre enfant, de votre morphologie et des usages que vous souhaitez en faire. Privilégiez une écharpe physiologique qui respecte la position naturelle de bébé, surtout pour les premiers mois. Vérifiez aussi la facilité d'installation et la matière, afin de garantir confort et sécurité au quotidien. Vous pouvez porter un nouveau-né dès la naissance en écharpe de portage, sous réserve d'utiliser un modèle adapté et de respecter les consignes de sécurité. L'écharpe soutient la tête et le dos du bébé, tout en favorisant le contact peau à peau. Elle reste utilisable jusqu'à environ 9 à 15 kg, selon les recommandations du fabricant. L'écharpe de portage physiologique permet de maintenir votre bébé dans une position qui respecte la courbure naturelle du dos et l'écartement de ses hanches. Ce maintien favorise le bon développement articulaire et offre un meilleur confort, aussi bien pour le porteur que pour l'enfant, contrairement à certains porte-bébés plus rigides. Pour garantir la sécurité de votre enfant, serrez correctement l'écharpe, veillez à ce que son visage reste dégagé et surveillez sa respiration. Privilégiez le portage ventral pour les premiers mois et vérifiez régulièrement les points d'appui. Respectez les instructions du fabricant pour l'installation et l'entretien de votre écharpe. Pour un usage régulier ou pendant les périodes chaudes, optez pour des écharpes en coton léger, en lin ou en bambou. Ces matières favorisent une bonne circulation de l'air et limitent la transpiration. Les tissus extensibles offrent de la souplesse mais, pour des enfants plus lourds, préférez une écharpe tissée qui maintient mieux le poids.


Le Figaro
2 hours ago
- Le Figaro
Du dioxyde de titane, cancérigène potentiel pour l'humain et interdit en France, détecté dans le lait
Utilisé comme colorant blanc et opacifiant dans l'alimentation, ce composé a également été retrouvé dans le lait maternel et dans des laits maternisés, selon une étude. Des particules de dioxyde de titane, un cancérigène potentiel chez l'être humain, pourtant interdit dans l'alimentation, ont été retrouvées dans le lait maternel, des laits maternisés et du lait vendu dans le commerce, révèlent des travaux de scientifiques de l'INRAE, de l'AP-HP et du CNRS publiés mercredi. «Massivement employé dans une multitude de produits du quotidien» (dentifrices, crèmes solaires, médicaments, plastiques, maquillage, papier, peintures...) et utilisé comme colorant blanc et opacifiant dans l'alimentation (E171), le dioxyde de titane a été interdit par mesure de précaution en France en 2020 puis dans l'Union européenne en 2022, rappellent les chercheurs. Leurs travaux, publiés dans la revue Science of the Total Environment, montrent pourtant que ce composé utilisé dans la plupart des secteurs industriels, a été détecté dans des laits humains, animaux et infantiles, notamment sous forme de nanoparticules. «On savait déjà qu'il y en avait dans les écosystèmes, dans l'eau, les mers, les lacs, les rivières, dans le monde entier, grâce à beaucoup d'études récentes, mais il n'y a pas grand-chose sur l'imprégnation des êtres vivants», a précisé à l'AFP Anne Burtey, chargée de recherche à l'INRAE, qui a supervisé le projet. Publicité Interdiction du E171 dans l'alimentation Or différentes formes de particules de dioxyde de titane ont été retrouvées dans «les laits maternels de dix femmes volontaires vivant à Paris ou en proche banlieue, à des taux variables, certaines femmes présentant jusqu'à 15 fois plus de particules que d'autres», ce qui prouve que cette substance «peut passer la barrière de la glande mammaire», rapporte l'étude. Il était aussi présent dans «100% des laits animaux (frais ou en poudre, issus de vaches, d'ânesses ou de chèvres)», tant issus de l'agriculture biologique que conventionnelle, et 83% des laits infantiles (issus du commerce, du 1er au 3e âge, bio ou pas) analysés par les chercheurs. Dans le détail, 6 millions à 3,9 milliards de particules de titane ont été détectées par litre de lait infantile, et 16 à 348 millions par litre dans les laits animaux. Les effets de cette imprégnation sur la santé humaine ne sont pas connus, faute d'études sur le sujet. «Cet état des lieux de la contamination actuelle des laits reflète le niveau d'exposition des nouveaux-nés et des mères, mais également des consommateurs adultes de lait», précisent les chercheurs. Et ce, en dépit de l'interdiction du E171 dans l'alimentation, laissant supposer «l'existence d'une contamination autre» qu'alimentaire, soulignent-ils. Le dioxyde de titane a été classé cancérigène potentiel chez l'être humain par inhalation depuis 2006, rappellent les scientifiques de l'INRAE (Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement), de l'AP-HP (Assistance publique-Hôpitaux de Paris), du synchrotron SOLEIL et du CNRS, le Centre national de la recherche scientifique. Il avait déjà été démontré que les nanoparticules présentes dans l'additif E171 traversaient le placenta. «Il faut se poser la question des effets sur les organes du nouveau-né et des consommateurs qui sont exposés à tout âge» à cette substance, «et comprendre d'où ça vient, si on veut espérer contrôler» cette exposition, «et pour cela il faut d'autres études», estime Anne Burtey. «Nous allons poursuivre nos recherches mais il faut que la communauté scientifique prenne le relais», a-t-elle ajouté.