
Les Bleus dominent l'Iran et se qualifient pour le Final 8 de la Ligue des nations
Les Bleus défendront leur titre. Vainqueurs expéditifs de l'Iran (3-0, 26-24, 25-16, 26-24) samedi à Gdansk (Pologne), les champions olympiques ont assuré leur place au Final 8 de la Ligue des nations (30 juillet-3 août à Ningbo, Chine).
Ce huitième succès en onze matches du tour préliminaire, le cinquième d'affilée, leur permet même de prendre la troisième place au classement aux dépens de la Pologne, battue par la Bulgarie samedi (3-2) avant le dernier match dimanche (20h30, La Chaîne L'Equipe) face aux partenaires de Wilfredo Leon chez eux, près d'un an après la finale olympique de Paris 2024 (3-0 pour la France).
Les partenaires de Benjamin Toniutti, qui a été célébré samedi avant et après le match par ses coéquipiers pour sa 400e sélection (depuis 2010), à 17 capes du recordman Hervé Mazzon, auront pour objectif de conforter leur place dans le Top 4 du classement final.
La 400e sélection de Benjamin Toniutti
Avec la première comme titulaire de leur libéro Jenia Grebennikov en Ligue des nations cet été mais sans le central Barthélémy Chinenyeze, ménagé (genou touché vendredi face à Cuba), les Bleus ont livré un match convaincant, même s'ils ont dû sauver deux balles de premier set.
Mais deux gros blocks de Nicolas Le Goff puis Trévor Clévenot, les deux premiers du match pour les champions olympiques, ont permis de déborder les Iraniens et de finir la manche sur un 4-0 (26-24).
Plus efficaces au service (7 fautes dans la première manche), les joueurs d'Andrea Giani ont ensuite déroulé, s'envolant en milieu de deuxième set derrière leurs artificiers de l'été, Théo Faure, encore impeccable (20 points) en l'absence de Jean Patry, et Trévor Clévenot (14 points) avant un ace du réceptionneur-attaquant d'Ankara pour finir (25-16).
L'expérience des fins de set
Alors que l'Iran sortait la tête de l'eau pour refaire quatre points de retard dans le troisième set et prendre une longueur d'avance (18-17), les Bleus ont de nouveau fait parler leur expérience. Et ont assuré, après plusieurs points contestés et deux balles de match sauvées par leur adversaire, leur succès au bout d'une attaque de Théo Faure challengée par Roberto Piazza, le sélectionneur iranien, mais non validée par le replay vidéo.
Vite fait, bien fait, avant un match sans enjeu mais toujours à grosse charge symbolique dans la chaude ambiance de Gdansk dimanche.
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