
Faith Kipyegon améliore son record du monde du 1500m au meeting d'Eugene en Ligue de diamant
Placé en clôture du meeting d'Eugene samedi, le 1500m féminin n'a pas déçu. Déposée sur le bon tempo par les meneuses d'allure, Faith Kipyegon a signé un nouveau record du monde en 3'48''68, quatre dixièmes de mieux que son temps du 7 juillet 2024 réalisé à Charléty (3'49''04). L'athlète kényane (31 ans) a déposé Jessica Hull (3e, 3'52''67) à 250m de la ligne en produisant son effort, le visage impassible, avant d'exploser de joie une fois arrivée.
Kipyegon assoit toujours plus sa domination sur l'épreuve dont elle est triple championne olympique en titre (Rio 2016, Tokyo 2021, Paris 2024), triple championne du monde (2017, 2022, 2023) et dont elle détient désormais les trois meilleurs temps de l'histoire, tous sous les 3'50''. L'Éthiopienne Diribe Welteji a pris la deuxième place en battant son record personnel (3'51''44), à bonne distance de Kipyegon, qui signe le deuxième record du monde à Eugene samedi après Beatrice Chebet sur 5000m.
La Kényane prend une petite revanche une semaine après son échec dans un défi fou : courir le mile en moins de 4 minutes à Charléty. Elle avait battu son record du monde en 4'06''42 (record officieux) avec une combinaison favorisant l'aérodynamisme, une nouvelle paire de pointes et 13 lièvres majoritairement masculins dans un événement monté par son équipementier Nike.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


L'Équipe
12 hours ago
- L'Équipe
Pour son premier heptathlon depuis les JO de Paris, Lazraq-Khlass réalise 5888 points
Après avoir connu plusieurs blessures depuis la fin d'année dernière, Auriana Lazraq-Khlass a réalisé son premier heptathlon de l'année ce week-end, lors des Championnats nationaux d'épreuves combinées à Laval. La vice-championne d'Europe française a réalisé 5888 points et s'est approchée de certains de ses records. Si de nombreuses combinardes de haut niveau ont décidé de prendre part ce week-end au célèbre Décastar de Talence (Gironde), Auriana Lazraq-Khlass a fait un autre choix. La Française de 26 ans se trouvait plus de 400 km au nord, en Mayenne, à Laval, comme tête d'affiche des Championnats nationaux d'épreuves combinées. Une compétition qu'elle n'avait pas cochée en début de saison. Mais la vice-championne d'Europe de l'heptathlon de Rome l'an dernier, après avoir fini à la 16e place aux JO 2024, a connu une année post-olympique chaotique. En quelques mois, fracture de fatigue de l'os d'un talon, parasite tropical, opération à l'épaule droite, légère entorse et aponévrosite plantaire. Si bien que Lazraq-Khlass n'a vraiment repris la compétition qu'aux Championnats Grand-Est, fin juin, un mois et demi après avoir pris part aux interclubs avec l'Athlétisme Metz Métropole. «Heureuse mais frustrée » Auriana Lazraq-Khlass Avant donc ces Championnats nationaux d'épreuves combinées de Laval, pour son premier heptathlon de l'année. Elle s'est classée première avec 5888 points mais avait demandé, en tant qu'internationale, à ne pas être classée - les Championnats nationaux ne rassemblent pas les tout meilleurs Français. Un total à distance de son record personnel- 6635 pts à Rome en 2024 - mais qui lui permet de lancer sa saison. Plusieurs perfs notables : 13''59 sur 100 m haies (record : 13''24), 1,73 m à la hauteur (record : 1,77 m) ou 2'15''87 sur 800 m (record : 2'09''45). À la longueur - 5,69 m pour un record à 6,38 m - et au javelot - 35,70 m pour un record à 48,23 m -, Lazraq-Khlass s'est montrée encore loin de son meilleur niveau. « Heureuse mais frustrée », a-t-elle commenté dans une story Instagram dimanche soir. La Messine doit prendre part au poids vendredi lors du meeting Ligue de diamant de Monaco et disputera 100m haies, longueur et javelot deux jours plus tard à Thonon-les-Bains. Avant de réaliser un deuxième heptathlon lors des Championnats de France Élite à Talence (1-3 août). Si elle a réalisé à Rome l'an dernier les minima (6 277 points) pour les Mondiaux de Tokyo (13-21 septembre), elle devra prouver son état de forme pour valider sa sélection.


Le Parisien
18 hours ago
- Le Parisien
Meeting d'Eugene : les Français brillent sur demi-fond, les Kényanes marquent l'histoire
Azeddine Habz est inarrêtable ! Deux semaines après avoir frappé fort à Paris en s'emparant du record de France du 1 500 m , le Français a remis ça au stade Hayward Field d'Eugene aux États-Unis, lors du prestigieux meeting Prefontaine Classic. Cette fois, c'est sur le mile que le coureur de 31 ans a brillé en 3′46″65, améliorant son propre record national d'une seconde. Une performance qui confirme sa montée en puissance, même si la victoire lui a échappé de peu, remportée sur la ligne par le Néerlandais Niels Laros devant l'Américain Yared Nuguse. Chez les femmes, Anaïs Bourgoin continue d'impressionner. L'athlète de 28 ans, déjà troisième performeuse française de l'histoire sur 800 m (1′57″81), décroche une belle quatrième place en 1′58″41, au terme d'une course très relevée. Forte de sa qualification pour les demi-finales des Jeux olympiques de Paris 2024 et de sa victoire sur 800 m aux Championnats d'Europe par équipes en juin dernier, l'ex-policière s'impose comme l'une des grandes figures du demi-fond tricolore. Devant, la victoire s'est jouée dans un mouchoir de poche, l'Éthiopienne Tsige Duguma l'emportant en 1′57″10. Autre performance tricolore : Alice Finot réalise le meilleur chrono de la saison sur 3 000 m steeple. La pensionnaire du club athlétique de Montreuil 93 boucle la distance en 9′09″84, la plaçant à la 10e position. Si elle termine loin de l'intouchable Winfred Yavi, victorieuse en 8′45″25, la Française de 34 ans confirme qu'il faudra compter sur elle aux Mondiaux de Tokyo qui se dérouleront du 13 au 21 septembre prochain. Le 9e meeting de la saison de la Ligue de Diamant a été le théâtre de deux performances historiques réalisées par deux Kényanes. La première est signée Béatrice Chebet . La double championne olympique (5 000 m et 10 000 m) explose le record du monde du 5 000 m en 13′58″06, devenant la première femme de l'histoire à passer sous la barre symbolique des 14 minutes. La seconde performance, c'est Faith Kipyegon qui l'établit sur 1 500 m. Intouchable, la triple championne olympique baisse son propre record du monde, pour le porter à 3′48″68. Depuis les Jeux olympiques de Rio en 2016, la reine de la discipline ne cesse de confirmer sa suprématie, repoussant un peu plus les limites du possible. Le prochain meeting de la Ligue de Diamant est prévu à Monaco, le 11 juillet prochain.


L'Équipe
21 hours ago
- L'Équipe
Moins d'entraînement mais des records pour Yann Schrub
Samedi soir, lors du meeting de l'Est Lyonnais, le champion d'Europe du 10 km a remporté le 1 500 m en 3'31''42, explosant son record personnel, s'ajoutant aux Français ayant déjà réalisé les minima sur la distance pour les Mondiaux de Tokyo (13-21 septembre). Spécialiste du 5 000 m, le Sarregueminois s'alignera sur sa distance ce vendredi à Monaco dans une saison pourtant consacrée à sa dernière année de médecine. Et dire qu'il disait que sa saison « était compliquée ». Dans la dernière ligne droite pour valider son diplôme de médecine, Yann Schrub a repris depuis la rentrée un rythme d'étudiant avec des stages en hôpital et l'entraînement en sus dans des journées à rallonge, loin de sa préparation pour l'année olympique, quand il s'était détaché de son cursus scolaire pour mettre toutes les chances de son côté de fouler la piste du Stade de France (abandon sur 10 000 m, 12e sur 5000 m). Pour lui, 2025 n'avait qu'un seul intérêt : les Championnats d'Europe de running en avril sur 10 km. Comme à son habitude, le Sarregueminois répondait présent dans les rues de Louvain pour remporter son deuxième titre continental après celui décroché en cross en décembre 2023, déjà en Belgique (Bruxelles) et sa wish-list était déjà remplie. « Faire peu de courses et mettre toute mon énergie dedans » « Les Championnats d'Europe, pour moi, c'est qu'il y a de plus important car c'est là qu'on peut avoir des médailles, expliquait-il avant le meeting de Paris en juin. Aux Mondiaux, ça reste très compliqué. Je ne dis jamais que c'est impossible mais c'est très compliqué. Les Europe étaient donc l'objectif principal de ma saison. Mais une fois que l'objectif est passé, on change d'avis (rires). » « Cette année c'est un peu compliqué pour moi car mon entraînement ne me permet pas d'être forcément libre comme l'année dernière, souligne-t-il. Je sélectionne des courses pas trop loin de chez moi (Nancy). Je préfère faire peu de courses et mettre toute mon énergie dedans. Si je fais des bons chronos il y aura les Mondiaux. » Vu son début d'été, le Japon est plus que d'actualité. Auteur de son record personnel et des minima à Charléty sur le 5 000 m (12'56''57) le 20 juin, Schrub s'est surpris lui-même en décrochant le sésame sur 1 500 m (3'32''09) ce samedi soir à Décines (Rhône). Impressionnant d'aisance, il a profité des conditions optimales et d'un meeting de l'Est Lyonnais devenu la Mecque du demi-fond en France, pour exploser sa meilleure marque sur la distance en s'imposant en solitaire en 3'31''42, après avoir bouclé le dernier tour seul, devant la meute. « Psychologiquement, pour le moment, je vis ma meilleure vie. L'année dernière, je n'avais pas trouvé mon équilibre (en ne faisant que de l'athlétisme). C'est avec du recul que je le dis. Je me suis trop de pression. Je suis quelqu'un de différent. J'ai besoin d'avoir mon cerveau ailleurs. » Yann Schrub Un chrono de premier plan, même si la distance est prise dans un tourbillon en France cette saison sous le cocktail de plus en plus maîtrisé des chaussures nouvelle génération, de la wavelight et de la nutrition d'effort (bicarbonates notamment). Ils sont en effet dorénavant sept à avoir signé les minima pour les Mondiaux (13-21 septembre, Tokyo), avec la locomotive Azeddine Habz, nouveau recordman de France à Charléty. Schrub, lui, ne devrait pas changer de combat et rester focus sur le 5 000 m. Il a d'ailleurs rendez-vous avec le nouveau recordman d'Europe Andreas Almgren et son meilleur ennemi Jimmy Gressier, entre autres, ce vendredi à Monaco pour encore faire descendre le chrono. De toute façon, et comme il le disait avant Paris, son emploi du temps n'est pas idéal mais il a besoin d'avoir quelque chose en plus de l'athlé dans sa vie pour être bien. « Psychologiquement, pour le moment, je vis ma meilleure vie, avouait-il en juin. L'année dernière, je n'avais pas trouvé mon équilibre (en ne faisant que de l'athlétisme). C'est avec du recul que je le dis. Je me suis trop mis de pression. Je suis quelqu'un de différent. J'ai besoin d'avoir mon cerveau ailleurs. Cette année, je m'entraîne moins, c'est un fait donc au niveau physique c'est comme ça. Le deal était de finir ma dernière année de médecine. Mais psychologiquement je suis mieux. » « Je ne suis pas frustré de faire moins de bonnes choses si je m'entraîne moins, conclut-il. Je le prends comme un challenge. L'emploi du temps ne peut pas être pire que cette année. Et ensuite, en octobre, je m'entraînerai plus tout en travaillant tout de même à côté car c'est un équilibre qui me va bien. C'est une année post-JO où j'ai tout à gagner et rien à perdre. » À la vue de ses performances, il a plutôt tout gagné.