
Les joueurs ayant participé à la bagarre convoqués pour des audiences
(Montréal) La Ligue canadienne de football a convoqué à une audience, lundi, les acteurs de la bagarre qui est venue miner la fin de match spectaculaire entre les Alouettes de Montréal et les Lions de la Colombie-Britannique au stade Percival-Molson.
Frédéric Daigle
La Presse Canadienne
Un porte-parole du circuit Johnston a indiqué à La Presse Canadienne que trois audiences sont prévues. Des sanctions pourraient être annoncées aussi tôt que mardi dans ce dossier.
Après que Sean Whyte eut procuré une victoire in extremis de 21-20 aux Lions avec un placement de 43 verges réussi sur le dernier jeu du match, un attroupement impliquant des dizaines de joueurs des deux formations a eu lieu à la porte du vestiaire des Alouettes.
Selon ce qui a été rapporté par le site 3DownNation, le joueur de ligne défensive des Lions, Kemoko Turay, aurait tenté de pénétrer dans le tunnel menant au vestiaire des Alouettes. Il aurait alors échangé des mots aigres-doux avec le joueur de ligne défensive des Oiseaux, Isaac Adeyemi-Berglund.
Ce dernier se serait alors jeté vers Turay et aurait été retenu par des membres du personnel du club. Turay l'aurait alors frappé au visage.
Un joueur non identifié n'ayant pas participé à la rencontre aurait alors rejoint la mêlée. Des coups auraient été échangés par ces trois joueurs. Turay aurait éventuellement été maîtrisé par une prise de tête, avant d'être projeté au sol, tandis que des joueurs des Lions accouraient à sa défense.
Dans un communiqué fourni au site par les Lions, Turay a indiqué qu'il était en discussions avec Jamar McGloster, qu'il connaît depuis longtemps, quand un autre joueur s'est approché pour l'invectiver.
Sur l'émission d'après-match des Alouettes, présentée sur les réseaux sociaux du club, Adeyemi-Berglund a prétendu que Turay était déjà dans le vestiaire des siens et qu'il avait déjà commencé à se battre avec des joueurs et des membres du personnel.
Après la rencontre, l'entraîneur-chef des Alouettes, Jason Maas, n'avait pas voulu s'étendre sur le sujet, soulignant toutefois qu'il était inapproprié, en toutes circonstances, pour un joueur de tenter d'entrer dans le vestiaire de l'équipe adverse.
« Je n'ai pas vu [ce qui s'est passé], a déclaré Maas samedi. Quelqu'un a tenté d'entrer dans notre vestiaire et ça n'arrivera pas si vous êtes d'une autre équipe. Je sais que nos gars n'allaient pas apprécier que quelqu'un entre dans notre vestiaire après ce match. Je vais laisser les choses se régler d'elles-mêmes. Je suis certain qu'il y a plein d'images de ce qui s'est passé. Je ne pense pas qu'aucun joueur dans cette ligue n'ait besoin d'entrer dans le vestiaire adverse après un match, encore moins un match comme celui-là. »
Les Alouettes sont en congé cette semaine. Ils reprendront l'action lundi prochain en vue de leur affrontement du 17 juillet, alors que les Argonauts de Toronto seront les visiteurs.
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4 hours ago
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Il n'est pas rare que des joueurs de hockey professionnels ou en voie de le devenir aient excellé dès l'enfance. Ce n'est pas le cas d'Alex Huang, qui vient d'être repêché par les Predators de Nashville. Disons que le hockey ne coulait pas dans les veines de ce Rosemèrois né de parents d'origine chinoise déménagés au Québec au début des années 2000. « C'est vraiment à cause de moi que [mes parents] ont commencé à s'intéresser au hockey », raconte Huang à La Presse. Le jeune homme avait trois ans et demi quand il a assisté à son premier match de hockey. Il était venu voir à l'œuvre le fils des amis de ses parents. « Selon mes parents – parce que moi, je ne m'en souviens pas –, je suis tombé en amour avec le sport et j'ai commencé à dribler avec un couvercle de jus d'orange. » Habitudes de travail Huang a ensuite suivi des cours de patinage avant de commencer à jouer au hockey. Comme on le disait, il n'a pas eu tout cuit dans le bec. Ses bonnes habitudes de travail et le « bon groupe de gens qui l'entoure » ont été la clé, soutient-il. Ça me prend du temps pour être bon à quelque chose, surtout des épreuves athlétiques. Quand j'étais petit, je jouais au soccer et je n'étais pas très habile. Je courais tout croche. Quand j'ai commencé à jouer au hockey, je n'étais pas super habile non plus. Alex Huang Il se souvient de ces après-midis d'hiver passés à la patinoire extérieure avec son père, à -30 degrés Celsius. Du haut de ses 7 ans, il faisait différents exercices, comme tirer un pneu autour de la patinoire. « J'ai fait beaucoup de choses dans le silence, soutient-il. Ça a fait en sorte que mon succès a été reconnu plus tard. » À l'époque, Huang visait toujours un ou deux niveaux au-dessus du sien. « Je me disais : qu'est-ce que ça me prend pour me rendre au niveau en haut, et au prochain ? » La pandémie, en 2020, a été bénéfique pour le jeune homme, qui avait alors 13 ans. 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C'est là que je me suis regardé dans le miroir et que je me suis dit : il faut que tu prennes en charge ta game, que tu performes, que tu sois responsable de toi-même en tant que joueur. » Le défenseur a, de fait, augmenté son niveau de jeu d'un cran dans le dernier tiers de la saison. Ça s'est traduit sur sa fiche : il a inscrit 20 points à ses 19 dernières parties régulières. Le 28 juin, Huang a invité son agent, ses amis proches et sa famille de pension saguenéenne à se joindre à lui à la maison familiale. Cette journée-là, au quatrième tour de la séance de sélection de la LNH, les Predators de Nashville ont prononcé son nom. Je n'avais aucune idée d'où j'allais sortir. C'était vraiment une belle surprise quand ils ont annoncé mon nom à la télé. C'était un rêve qui devenait réalité. Le fait que je sois repêché, c'est un honneur incroyable, peu importe la ronde, peu importe l'endroit. Alex Huang Le lendemain, il montait dans l'avion en direction de Nashville pour le camp de développement. Une expérience qu'il a adorée, si l'on se fie au ton de sa voix. « Le camp de développement, pour moi, c'est l'endroit où tu apprends le plus de choses. L'entraîneur-chef des Predators nous a rencontrés et nous a dit d'être comme une éponge et de prendre le plus d'informations possible. » Après Chicoutimi, Harvard En novembre dernier, la NCAA, circuit universitaire américain, a annoncé des modifications à ses règles : celles-ci permettent désormais à des joueurs de la Ligue canadienne de hockey de conserver leur admissibilité aux universités américaines. À la fin de la saison, Alex Huang a été sondé par quelques écoles, « tous de bons programmes ». Il en a visité quelques-unes. 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À trois semaines des Championnats canadiens d'athlétisme d'Ottawa, Audrey Leduc envoie un message. La sprinteuse de Gatineau a repris seule le record national du 100 m, arrêtant le chrono à 10,94 secondes lors des préliminaires de l'Edmonton Athletics Invitational, dimanche soir. Après avoir amélioré sa propre marque à 10,95 en première ronde des Jeux olympiques de Paris, l'été dernier, Leduc avait vu sa compatriote ontarienne Sadé McCreath égaler ce chrono lors de la classique Bob Vigars de London, le 22 juin. L'athlète de 26 ans a réglé ça dès la deuxième ronde des préliminaires en dominant la vague de bout en bout pour retrancher un centième au record (vent de 0,9 m/s). Elle a dédié sa course à son grand-père Aurèle Prescott, son plus grand partisan, qui est décédé le 30 juin à l'âge de 78 ans. 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Les Canadiennes Jacqueline Madogo (11,27) et McCreath (11,28) ont suivi dans l'ordre. La Québécoise Marie-Éloïse Leclair, championne mondiale du relais mixte, a pris le huitième rang en 11,54 (11,45 en préliminaires). Après sa saison magique de l'an dernier, au début de laquelle elle avait fait tomber le vieux record canadien du 100 m de 1987 et battu celui du 200 m, Leduc n'était pas parvenue à s'approcher de ces références en 2025. Son meilleur temps précédent de 11,07 avait été inscrit à sa première sortie extérieure, le 26 avril, en Louisiane, là où elle avait claqué son 10,96 en 2024. « Ça arrive à point, c'est à un beau moment dans la saison », a commenté son entraîneur Fabrice Akué au sujet du chrono de 10,94. Après la Louisiane, Leduc a participé aux Relais mondiaux en Chine, où elle s'est classée cinquième au 4 X 100 m avec McCreath, Madogo et Leclair. La championne canadienne a ensuite mis le cap sur Atlanta (11,09) et la Jamaïque (22,80 sur 200 m), poursuivant son apprentissage comme athlète professionnelle. À deux jours de son départ pour deux autres compétitions en Europe, la Québécoise est rentrée d'urgence à Gatineau pour retrouver son grand-père, qui devait se faire opérer. Inquiète du dénouement, elle a mis son voyage en question. PHOTO FOURNIE PAR AUDREY LEDUC Audrey Leduc et son grand-père Aurèle Prescott après les Jeux olympiques de Paris, en août 2024 Je suis quand même partie, parce que c'était important pour lui que je le fasse Audrey Leduc Audrey Leduc n'a pas connu le succès escompté à la rencontre Paavo Nurmi, à Turku, en Finlande, où elle s'est classée 4e en 11,16. 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