
Audrey Leduc reprend son record canadien du 100 m
Après avoir amélioré sa propre marque à 10,95 en première ronde des Jeux olympiques de Paris, l'été dernier, Leduc avait vu sa compatriote ontarienne Sadé McCreath égaler ce chrono lors de la classique Bob Vigars de London, le 22 juin.
L'athlète de 26 ans a réglé ça dès la deuxième ronde des préliminaires en dominant la vague de bout en bout pour retrancher un centième au record (vent de 0,9 m/s). Elle a dédié sa course à son grand-père Aurèle Prescott, son plus grand partisan, qui est décédé le 30 juin à l'âge de 78 ans.
Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos
Video Player is loading.
0:12
Lecture
Skip Backward
Skip Forward
Désactiver le son
Current Time
0:00
/
Duration
0:00
Loaded :
0%
0:00
Stream Type LIVE
Seek to live, currently behind live
LIVE
Remaining Time
-
0:00
Picture-in-Picture
Plein écran
This is a modal window.
Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window.
Text
Color White Black Red Green Blue Yellow Magenta Cyan
Opacity Opaque Semi-Transparent Text Background
Color Black White Red Green Blue Yellow Magenta Cyan
Opacity Opaque Semi-Transparent Transparent Caption Area Background
Color Black White Red Green Blue Yellow Magenta Cyan
Opacity Transparent Semi-Transparent Opaque
Font Size 50% 75% 100% 125% 150% 175% 200% 300% 400% Text Edge Style None Raised Depressed Uniform Drop shadow Font Family Proportional Sans-Serif Monospace Sans-Serif Proportional Serif Monospace Serif Casual Script Small Caps
Reset Done
Close Modal Dialog
End of dialog window.
« J'avais en tête de courir pour lui, a confié Leduc, jointe à Edmonton dimanche soir. En marchant pour sortir de la piste, j'ai failli pleurer. »
Une heure plus tard, elle a remporté la finale en 11,06 (-0,2 m/s), devançant la Libérienne d'origine américaine Destiny Smith-Barnett (11,15) et l'Américaine Semira Killebrew (11,20). Les Canadiennes Jacqueline Madogo (11,27) et McCreath (11,28) ont suivi dans l'ordre. La Québécoise Marie-Éloïse Leclair, championne mondiale du relais mixte, a pris le huitième rang en 11,54 (11,45 en préliminaires).
Après sa saison magique de l'an dernier, au début de laquelle elle avait fait tomber le vieux record canadien du 100 m de 1987 et battu celui du 200 m, Leduc n'était pas parvenue à s'approcher de ces références en 2025. Son meilleur temps précédent de 11,07 avait été inscrit à sa première sortie extérieure, le 26 avril, en Louisiane, là où elle avait claqué son 10,96 en 2024.
« Ça arrive à point, c'est à un beau moment dans la saison », a commenté son entraîneur Fabrice Akué au sujet du chrono de 10,94.
Après la Louisiane, Leduc a participé aux Relais mondiaux en Chine, où elle s'est classée cinquième au 4 X 100 m avec McCreath, Madogo et Leclair. La championne canadienne a ensuite mis le cap sur Atlanta (11,09) et la Jamaïque (22,80 sur 200 m), poursuivant son apprentissage comme athlète professionnelle.
À deux jours de son départ pour deux autres compétitions en Europe, la Québécoise est rentrée d'urgence à Gatineau pour retrouver son grand-père, qui devait se faire opérer. Inquiète du dénouement, elle a mis son voyage en question.
PHOTO FOURNIE PAR AUDREY LEDUC
Audrey Leduc et son grand-père Aurèle Prescott après les Jeux olympiques de Paris, en août 2024
Je suis quand même partie, parce que c'était important pour lui que je le fasse
Audrey Leduc
Audrey Leduc n'a pas connu le succès escompté à la rencontre Paavo Nurmi, à Turku, en Finlande, où elle s'est classée 4e en 11,16. Trois jours plus tard, elle s'est contentée de la 7e place au Meeting de Paris dans le cadre du circuit de la Ligue de diamant, le plus prestigieux de World Athletics.
« Le début n'était pas satisfaisant en matière de temps, on va être honnête, mais il l'était sur le plan des expériences et des apprentissages. J'ai voyagé beaucoup, participé à plusieurs belles compétitions pour acquérir cette expérience-là, pour ne pas revivre ce qui est arrivé en demi-finales aux Jeux olympiques [elle avait été plus lente qu'en qualifications, NDLR]. »
L'ancienne du Rouge et Or de l'Université Laval est rentrée de France plus tôt que prévu afin de retrouver son grand-père, dont l'intervention s'était bien déroulée.
« C'était rough, j'étais rendue brûlée émotionnellement », a-t-elle exprimé, ajoutant que son grand-père avait pu suivre une de ses épreuves sur son cellulaire. M. Prescott est mort 10 jours plus tard, entouré de sa famille, dans la région de Gatineau.
PHOTO OLIVIER JEAN, ARCHIVES LA PRESSE
Audrey Leduc
« Ce n'est pas facile de perdre quelqu'un qui t'est cher et qui te soutenait là-dedans. On était quand même assez proche. Il regardait chaque compétition, il connaissait toutes les statistiques. Ma grand-mère m'a dit qu'il aurait été debout pour suivre ma course et qu'il aurait été vraiment content de mon 10,94. »
Audrey Leduc ne cache pas que l'égalisation de son record par McCreath l'avait « réveillée ». « On s'apprécie en tant que personne, mais on est là pour compétitionner et on veut être la meilleure. C'est certain que chaque fois que je mets les pieds sur la piste, c'est dans cette optique-là, de montrer que je suis la meilleure Canadienne. »
Convenant qu'elle avait envoyé un « message » avant les nationaux, elle se réjouit surtout d'être passée sous la barre psychologique des 11 secondes pour la première fois en 2025. « C'est ce qui me rend la plus satisfaite de la compétition, de réussir ça pour une deuxième saison, et de l'avoir fait alors qu'on n'est encore qu'au milieu. »
Un message individuel, oui, mais une démonstration collective avant tout, a ajouté l'athlète : « Le sprint canadien chez les femmes est en pleine éclosion et c'est formidable. C'est tellement un beau présage pour les Championnats du monde à la fin de l'été, mais pour les années à venir également avec l'équipe de relais. C'est juste beau, c'est juste bien. Les filles, on court vite, mais il reste qu'on est compétitives. Mon but est de demeurer la meilleure de cette équipe-là, la meilleure au Canada. C'est normal. »
Cette performance d'Audrey Leduc à Edmonton, qui l'installe au 20e rang mondial depuis le début de l'année, met la table pour ses rendez-vous les plus importants de la saison. Après les nationaux d'Ottawa (30 juillet–3 août), elle doit participer aux championnats continentaux NACAC, aux Bahamas, à la mi-août, avant les Championnats du monde de World Athletics à Tokyo, en septembre.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


La Presse
14 hours ago
- La Presse
Un gros défi face à la meilleure équipe de la MLS
Le CF Montréal rendra visite à l'Union de Philadelphie, la meilleure équipe de la ligue, mercredi soir. (Montréal) Les partisans du CF Montréal auront peut-être droit à un spectacle digne de David contre Goliath, mercredi soir. La formation montréalaise, la pire équipe dans l'Association Est, aura cependant une lourde commande à remplir si elle veut terrasser son adversaire, alors qu'elle rendra visite à l'Union de Philadelphie, première en Major League Soccer. La Presse Canadienne « Ce sera un match très difficile, très très difficile », a d'abord convenu l'entraîneur-chef par intérim du CF Montréal, Marco Donadel, en visioconférence mardi après-midi. Le CF Montréal (3-13-6) tentera néanmoins de bâtir sur son match nul de 1-1 arraché samedi soir dernier sur la pelouse floridienne d'Orlando City. Ce résultat avait eu l'effet d'un baume sur le décevant match nul de 2-2 signé mercredi dernier au stade Saputo contre le Forge d'Hamilton en quarts de finale du Championnat canadien, éliminant du même coup le Bleu-blanc-noir de la compétition. « Nos sept derniers matchs (en MLS) ont été disputés contre de très bonnes équipes, qui sont hautes au classement, et nous nous en sommes bien tirés. Demain, contre Philadelphie, il faudra gagner nos batailles et conserver la possession du ballon, parce qu'ils préconisent un style de jeu très physique », a rappelé Donadel. « Nous pensons, surtout après notre match nul à Orlando, que nous pouvons bien faire. Nous sommes prêts, nos joueurs ont assimilé notre système de jeu, avec le ballon, et ils veulent gagner », a-t-il poursuivi. Le CF Montréal pourrait d'ailleurs être tenté d'exploiter une grande faiblesse de l'Union s'il compte causer la surprise : son indiscipline. La formation de la Pennsylvanie est la plus punie de la MLS, avec un total de 60 cartons jaunes jusqu'ici cette saison. Alors, qu'est-ce qui motive les troupes face à une équipe aussi coriace que l'Union ? « Ils sont premiers dans la ligue ; c'est toute une équipe. Mais nous sommes parvenus à arracher des points de classement en terrain hostile, comme à Houston (le 14 juin), a évoqué le défenseur du côté droit Dawid Bugaj. Je crois que nous excellons dans ce genre de situation – de gros matchs en terrain adverse –, donc je crois que nous pourrons causer la surprise et obtenir de gros points demain. » En plus de leurs déboires actuels, les joueurs du CF Montréal doivent composer avec de nouvelles rumeurs de transaction, alors que la deuxième fenêtre de transferts internationaux est sur le point d'ouvrir. Celle-ci s'étalera du 24 juillet au 21 août. Parmi les joueurs visés par ces rumeurs se trouve le défenseur George Campbell, qui pourrait se retrouver avec la formation anglaise de West Bromwich. Campbell, qui est âgé de 24 ans, est devenu un pilier de la défensive montréalaise au cours des deux dernières campagnes depuis son arrivée en provenance de l'Atlanta United. Donadel a indiqué qu'il ne faut pas s'attendre à le voir en uniforme contre l'Union, comme ce fut le cas lors du match précédent contre Orlando City, « parce que les pourparlers pour un transfert sont très avancés ». « Nous avons joué un très bon match samedi (contre Orlando City) sans George. Nous avons joué avec intensité, avec le ballon, et je pense aussi que nous avons livré une belle performance en défensive, malgré son absence, donc je m'attends à ce que ce soit la même chose demain », a ajouté le pilote des Montréalais. Pour sa part, l'Union (13-5-4) a mis un terme à une rare séquence de deux revers lors de son dernier match, samedi, en l'emportant 2-0 à domicile contre les Red Bulls de New York. Parmi les joueurs de l'Union à surveiller mercredi se trouvent Indiana Vassilev et Olwethu Makhanya, qui ont mérité leur place sur l'équipe de la semaine dans la MLS à la suite de la victoire de l'Union contre les Red Bulls. Vassilev, un milieu de terrain âgé de 24 ans, a d'ailleurs inscrit le premier but de ce match, et son deuxième cette saison en MLS. Pour sa part, Makhanya, un défenseur central sud-africain, s'est signalé avec six dégagements, cinq récupérations de balle, quatre interceptions, trois tacles et un bloc face au club new-yorkais. La troupe de l'entraîneur-chef Bradley Carnell peut également compter sur le troisième meilleur buteur du circuit Garber en Tai Baribo, avec 13 réussites, soit trois de moins seulement que l'attaquant étoile de l'Inter Miami, Lionel Messi, et celui du Nashville SC, Sam Surridge. Il reste maintenant à déterminer si, comme dans le récit biblique de David contre Goliath, le club montréalais parviendra à terrasser un adversaire bien plus puissant que lui. Sinon, la soirée pourrait être longue au Subaru Park.


La Presse
19 hours ago
- La Presse
Jabeur et Kartal cèdent leur place à Lamens et Zarazua
Jabeur et Kartal cèdent leur place à Lamens et Zarazua (Montréal) La Tunisienne Ons Jabeur et la Britannique Sonay Kartal se sont retirées de l'Omnium Banque Nationale de Montréal, a annoncé Tennis Canada mardi matin. La Presse Canadienne Elles seront remplacées dans le tableau principal par la Néerlandaise Suzan Lamens et la Mexicaine Renata Zarazua, a-t-on ajouté. Jabeur, la 71e joueuse au monde, avait dû abandonner alors qu'elle tirait de l'arrière 7-6 (5), 2-0 lors de son match de premier tour contre la Bulgare Viktoriya Tomova à Wimbledon le 30 juin en raison de difficultés à respirer. La joueuse âgée de 30 ans, qui a déjà atteint le deuxième rang mondial le 27 juin 2022, a gagné cinq titres en carrière sur le circuit de la WTA. Elle fut également finaliste à Wimbledon en 2022 et 2023, ainsi qu'aux Internationaux des États-Unis en 2022. Pour sa part, Kartal, une joueuse âgée de 23 ans qui pointe au 44e rang mondial, a baissé pavillon devant la Russe Anastasia Pavlyuchenkova en huitièmes de finale à Wimbledon le week-end dernier. Elle est toujours à la recherche de son premier titre en carrière. Lamens, 61e au monde, convoite aussi son premier titre en carrière, tout comme Zarazua, 70e au monde. L'Omnium Banque Nationale de Montréal se déroulera du 26 juillet au 7 août au stade IGA.


La Presse
19 hours ago
- La Presse
Mort du plus vieux marathonien du monde à 114 ans
Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos (New Delhi) Celui qui était considéré comme le plus vieux marathonien de la planète, l'Indien Fauja Singh, est décédé à 114 ans en Inde, renversé par une voiture, a annoncé mardi son biographe. Agence France-Presse Surnommé la « Tornade en turban », il a été renversé lundi par un véhicule en traversant une route dans son district natal de Jalandhar, dans l'État du Penjab, a précisé Khushwant Singh sur son compte X. « Ma tornade en turban n'est plus », a écrit le biographe, « repose en paix mon cher Fauja ». Fauja Singh n'a jamais été en mesure de présenter de certificat de naissance, mais sa famille assure qu'il est né le 1er avril 1911, lorsque l'Inde faisait encore partie de l'Empire britannique. Il avait fait sensation en se lançant dans l'exercice du marathon à l'âge vénérable de 89 ans, inspiré par des retransmissions télévisées. Célèbre dans le monde entier, le barbu en turban avait porté la flamme olympique en 2004 et en 2012. Fauja Singh a couru pour la dernière fois la distance de 42, 195 km en 2013 à Hong Kong, lorsqu'il en avait 101. Mais, faute de document attestant de son âge, le Guinness des Records n'avait pu lui décerner le titre officiel de plus vieux marathonien du monde. La légende dit qu'il puisait son énergie et sa vitalité lors de marches quotidiennes dans la campagne indienne et dans la consommation régulière de « laddu », une pâtisserie locale, et de lait caillé.