logo
#

Dernières actualités avec #Gatineau

Le CRTC se penchera sur l'amélioration du système national d'alertes au public
Le CRTC se penchera sur l'amélioration du système national d'alertes au public

La Presse

time21 hours ago

  • Politics
  • La Presse

Le CRTC se penchera sur l'amélioration du système national d'alertes au public

Le CRTC affirme vouloir améliorer l'accessibilité des alertes en examinant leur mode de diffusion au Canada. Le CRTC se penchera sur l'amélioration du système national d'alertes au public (Gatineau) Le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) lance une consultation visant à améliorer le système national d'alertes au public (SNAP) utilisé pour avertir les Canadiens des situations d'urgence, comme les phénomènes météorologiques violents et d'autres préoccupations en matière de sécurité publique. La Presse Canadienne Le CRTC affirme vouloir améliorer l'accessibilité des alertes en examinant leur mode de diffusion au Canada, notamment en se demandant si elles devraient être disponibles dans des langues qui reflètent les communautés locales. Le Conseil examine également le calendrier actuel des tests, les lacunes potentielles en matière d'alertes publiques sans fil à l'échelle du pays et l'accessibilité du système pour les personnes handicapées. Le système, utilisé par les responsables de la gestion des urgences partout au Canada, est une responsabilité partagée entre les gouvernements et les organismes fédéraux, provinciaux et territoriaux. Le CRTC exige que les fournisseurs de services de téléphonie mobile, de télévision par câble et par satellite, ainsi que les radiodiffuseurs et les télédiffuseurs, diffusent les alertes d'urgence au public. Les citoyens peuvent soumettre leurs commentaires au CRTC jusqu'au 14 octobre au moyen de formulaires en ligne, de lettres ou de télécopies.

Audrey Leduc reprend son record canadien du 100 m
Audrey Leduc reprend son record canadien du 100 m

La Presse

time3 days ago

  • Sport
  • La Presse

Audrey Leduc reprend son record canadien du 100 m

À trois semaines des Championnats canadiens d'athlétisme d'Ottawa, Audrey Leduc envoie un message. La sprinteuse de Gatineau a repris seule le record national du 100 m, arrêtant le chrono à 10,94 secondes lors des préliminaires de l'Edmonton Athletics Invitational, dimanche soir. Après avoir amélioré sa propre marque à 10,95 en première ronde des Jeux olympiques de Paris, l'été dernier, Leduc avait vu sa compatriote ontarienne Sadé McCreath égaler ce chrono lors de la classique Bob Vigars de London, le 22 juin. L'athlète de 26 ans a réglé ça dès la deuxième ronde des préliminaires en dominant la vague de bout en bout pour retrancher un centième au record (vent de 0,9 m/s). Elle a dédié sa course à son grand-père Aurèle Prescott, son plus grand partisan, qui est décédé le 30 juin à l'âge de 78 ans. Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos Video Player is loading. 0:12 Lecture Skip Backward Skip Forward Désactiver le son Current Time 0:00 / Duration 0:00 Loaded : 0% 0:00 Stream Type LIVE Seek to live, currently behind live LIVE Remaining Time - 0:00 Picture-in-Picture Plein écran This is a modal window. Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. Text Color White Black Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Opaque Semi-Transparent Text Background Color Black White Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Opaque Semi-Transparent Transparent Caption Area Background Color Black White Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Transparent Semi-Transparent Opaque Font Size 50% 75% 100% 125% 150% 175% 200% 300% 400% Text Edge Style None Raised Depressed Uniform Drop shadow Font Family Proportional Sans-Serif Monospace Sans-Serif Proportional Serif Monospace Serif Casual Script Small Caps Reset Done Close Modal Dialog End of dialog window. « J'avais en tête de courir pour lui, a confié Leduc, jointe à Edmonton dimanche soir. En marchant pour sortir de la piste, j'ai failli pleurer. » Une heure plus tard, elle a remporté la finale en 11,06 (-0,2 m/s), devançant la Libérienne d'origine américaine Destiny Smith-Barnett (11,15) et l'Américaine Semira Killebrew (11,20). Les Canadiennes Jacqueline Madogo (11,27) et McCreath (11,28) ont suivi dans l'ordre. La Québécoise Marie-Éloïse Leclair, championne mondiale du relais mixte, a pris le huitième rang en 11,54 (11,45 en préliminaires). Après sa saison magique de l'an dernier, au début de laquelle elle avait fait tomber le vieux record canadien du 100 m de 1987 et battu celui du 200 m, Leduc n'était pas parvenue à s'approcher de ces références en 2025. Son meilleur temps précédent de 11,07 avait été inscrit à sa première sortie extérieure, le 26 avril, en Louisiane, là où elle avait claqué son 10,96 en 2024. « Ça arrive à point, c'est à un beau moment dans la saison », a commenté son entraîneur Fabrice Akué au sujet du chrono de 10,94. Après la Louisiane, Leduc a participé aux Relais mondiaux en Chine, où elle s'est classée cinquième au 4 X 100 m avec McCreath, Madogo et Leclair. La championne canadienne a ensuite mis le cap sur Atlanta (11,09) et la Jamaïque (22,80 sur 200 m), poursuivant son apprentissage comme athlète professionnelle. À deux jours de son départ pour deux autres compétitions en Europe, la Québécoise est rentrée d'urgence à Gatineau pour retrouver son grand-père, qui devait se faire opérer. Inquiète du dénouement, elle a mis son voyage en question. PHOTO FOURNIE PAR AUDREY LEDUC Audrey Leduc et son grand-père Aurèle Prescott après les Jeux olympiques de Paris, en août 2024 Je suis quand même partie, parce que c'était important pour lui que je le fasse Audrey Leduc Audrey Leduc n'a pas connu le succès escompté à la rencontre Paavo Nurmi, à Turku, en Finlande, où elle s'est classée 4e en 11,16. Trois jours plus tard, elle s'est contentée de la 7e place au Meeting de Paris dans le cadre du circuit de la Ligue de diamant, le plus prestigieux de World Athletics. « Le début n'était pas satisfaisant en matière de temps, on va être honnête, mais il l'était sur le plan des expériences et des apprentissages. J'ai voyagé beaucoup, participé à plusieurs belles compétitions pour acquérir cette expérience-là, pour ne pas revivre ce qui est arrivé en demi-finales aux Jeux olympiques [elle avait été plus lente qu'en qualifications, NDLR]. » L'ancienne du Rouge et Or de l'Université Laval est rentrée de France plus tôt que prévu afin de retrouver son grand-père, dont l'intervention s'était bien déroulée. « C'était rough, j'étais rendue brûlée émotionnellement », a-t-elle exprimé, ajoutant que son grand-père avait pu suivre une de ses épreuves sur son cellulaire. M. Prescott est mort 10 jours plus tard, entouré de sa famille, dans la région de Gatineau. PHOTO OLIVIER JEAN, ARCHIVES LA PRESSE Audrey Leduc « Ce n'est pas facile de perdre quelqu'un qui t'est cher et qui te soutenait là-dedans. On était quand même assez proche. Il regardait chaque compétition, il connaissait toutes les statistiques. Ma grand-mère m'a dit qu'il aurait été debout pour suivre ma course et qu'il aurait été vraiment content de mon 10,94. » Audrey Leduc ne cache pas que l'égalisation de son record par McCreath l'avait « réveillée ». « On s'apprécie en tant que personne, mais on est là pour compétitionner et on veut être la meilleure. C'est certain que chaque fois que je mets les pieds sur la piste, c'est dans cette optique-là, de montrer que je suis la meilleure Canadienne. » Convenant qu'elle avait envoyé un « message » avant les nationaux, elle se réjouit surtout d'être passée sous la barre psychologique des 11 secondes pour la première fois en 2025. « C'est ce qui me rend la plus satisfaite de la compétition, de réussir ça pour une deuxième saison, et de l'avoir fait alors qu'on n'est encore qu'au milieu. » Un message individuel, oui, mais une démonstration collective avant tout, a ajouté l'athlète : « Le sprint canadien chez les femmes est en pleine éclosion et c'est formidable. C'est tellement un beau présage pour les Championnats du monde à la fin de l'été, mais pour les années à venir également avec l'équipe de relais. C'est juste beau, c'est juste bien. Les filles, on court vite, mais il reste qu'on est compétitives. Mon but est de demeurer la meilleure de cette équipe-là, la meilleure au Canada. C'est normal. » Cette performance d'Audrey Leduc à Edmonton, qui l'installe au 20e rang mondial depuis le début de l'année, met la table pour ses rendez-vous les plus importants de la saison. Après les nationaux d'Ottawa (30 juillet–3 août), elle doit participer aux championnats continentaux NACAC, aux Bahamas, à la mi-août, avant les Championnats du monde de World Athletics à Tokyo, en septembre.

Renvoyée après 15 ans de travail bénévole
Renvoyée après 15 ans de travail bénévole

La Presse

time3 days ago

  • Politics
  • La Presse

Renvoyée après 15 ans de travail bénévole

(Cantley) « Ils m'ont séparée de ma deuxième famille. » Atteinte de trisomie 21, Alix Parisien travaillait – bénévolement – depuis 15 ans à la succursale DeSerres de Gatineau. Puis, mardi, on lui a annoncé que c'était la fin. Son gérant l'a informée qu'elle n'aurait plus de quart en raison d'une nouvelle logistique de livraison. Une décision que s'expliquent bien mal ses parents, chez qui elle vit toujours, qui trouvent dommage que leur fille de 37 ans perde une occupation stimulante et qu'elle aimait beaucoup. « Quand on est content d'aller à sa job, ça change tout ! », dit son père, Robert Parisien. « Il faut qu'elle soit accompagnée pendant des semaines pour être formée dans un nouvel emploi. Il faut tout recommencer maintenant », ajoute sa mère, Anne Buisson. PHOTO THOMAS EMMANUEL CÔTÉ, LA PRESSE Alix Parisien et ses parents, Robert Parisien et Anne Buisson « Remercier une personne qui travaille bénévolement, sans l'accompagner dans une transition vers autre chose, ce n'est pas acceptable », commente pour sa part Amélie Duranleau, directrice générale de la Société québécoise de la déficience intellectuelle. Renaud-Bray, qui a racheté DeSerres à l'automne 2024, défend cependant sa décision. « Je ne sais pas si on peut vraiment parler de licenciement parce qu'elle était bénévole », dit d'emblée Floriane Claveau, directrice des communications et des partenariats chez Renaud-Bray. Mme Claveau explique que le rachat a amené plusieurs changements opérationnels qui faisaient que Mme Parisien – qui ne travaillait qu'une fois par semaine – se retrouvait parfois à ne rien faire. Alix Parisien est très loin d'être la seule personne avec une déficience intellectuelle à avoir travaillé longtemps sans être rémunérée ou en étant sous-payée, comme l'a mis en lumière un récent dossier publié dans La Presse⁠1. Dans son cas, ses parents expliquent que les dédales administratifs, notamment au début de son lien d'emploi, ont fait en sorte qu'il était difficile pour elle d'être rémunérée. Entre ne pas travailler ou travailler sans être payée, Mme Parisien et ses parents ont donc choisi le travail. « Nous, ce qui nous convenait, c'était qu'elle puisse travailler, se lever le matin et avoir des collègues. » Un travail qu'elle aime Peintre née, Alix Parisien voit la vie en couleurs. « Elle fait ses épiceries par couleurs. Elle me dit des fois : 'Maman, on n'a rien de jaune pour la salade !' », raconte sa mère. En plus des salades, elle se sert des couleurs pour peindre de jolies toiles, et ce, depuis des années. PHOTO THOMAS EMMANUEL CÔTÉ, LA PRESSE Alix Parisien dans son atelier En 2010, Alix Parisien se trouve un emploi – non rémunéré – au magasin d'arts plastiques DeSerres, à Gatineau ; en plein dans sa palette. Elle s'occupe notamment de décharger les camions de livraison et de placer le matériel dans les rayons. Ce qu'elle aimait le mieux ranger ? « La peinture, évidemment ! » Rapidement, elle prend goût au travail. Travailler, ça permet de faire comme monsieur et madame Tout-le-Monde et d'être inclus dans la société. Amélie Duranleau, directrice générale de la Société québécoise de la déficience intellectuelle Mme Parisien travaillait trois jours par semaine avant la pandémie, plus qu'une journée depuis. Elle ne pourrait pas travailler 40 heures par semaine. « Je serais trop fatiguée », avoue-t-elle sans gêne. Après ses quarts de 9 h à 15 h, c'était l'heure de la sieste. « C'était tellement agréable de travailler avec Alix. Elle ne chialait jamais et c'est très rare qu'elle n'ait pas été souriante », raconte Alain Côté, l'ancien directeur chez DeSerres qui l'avait embauchée, à l'époque, comme stagiaire. PHOTO THOMAS EMMANUEL CÔTÉ, LA PRESSE La succursale DeSerres de Gatineau Elle avait de quoi sourire : l'ambiance était bonne au magasin, ses équipiers venaient voir ses expositions et ses gérants lui donnaient même des conseils pour ses toiles. Le rachat de DeSerres par Renaud-Bray, en octobre 2024, a cependant tout changé : un gérant a été licencié et d'autres équipiers ont quitté le commerce depuis. « Moi, je vais être la prochaine », avait-elle récemment dit à ses parents. « Les conditions n'étaient pas réunies » Pour les parents d'Alix Parisien, les raisons de l'employeur ne sont que des prétextes. « Ceux qui sont là actuellement veulent-ils vraiment avoir quelqu'un comme Alix ? », s'interroge Robert Parisien. « Il y a un effort humain à intégrer quelqu'un comme Alix. » La diversité, ce n'est pas juste des questions ethniques ou LGBTQ+. La diversité, c'est aussi la différence et la déficience intellectuelle. Anne Buisson, mère d'Alix Parisien Renaud-Bray n'a pas de programme pour les personnes avec une déficience intellectuelle. PHOTO THOMAS EMMANUEL CÔTÉ, LA PRESSE « C'était tellement agréable de travailler avec Alix », raconte Alain Côté, l'ancien directeur chez DeSerres qui l'avait embauchée, à l'époque, comme stagiaire. « Les conditions n'étaient pas réunies pour garder convenablement [Alix Parisien], dit Mme Claveau. À défaut, il valait mieux s'abstenir que de causer des problèmes. » Elle ajoute que Mme Parisien doit être suivie par d'autres employés, qui doivent « prendre le temps de lui expliquer de nouvelles tâches, [et] elle n'est pas quelqu'un qu'on peut laisser tout seul. » Or, ce n'est pas ce que pense Alain Côté, qui l'avait embauchée. « Les dernières années où j'étais là, quand j'engageais des nouveaux, c'est souvent Alix qui les formait ! » Prochaine étape pour Alix Parisien : aller porter des CV. Elle souhaiterait travailler chez Simons – « parce que c'est vraiment beau » – ou dans une librairie. « Mais pas chez Renaud-Bray ! » 1. Lisez « Programme d'intégration au travail : 'C'est carrément de l'exploitation' »

Le Bureau de la concurrence obtient une ordonnance judiciaire
Le Bureau de la concurrence obtient une ordonnance judiciaire

La Presse

time08-07-2025

  • Business
  • La Presse

Le Bureau de la concurrence obtient une ordonnance judiciaire

Le Bureau de la concurrence obtient une ordonnance judiciaire (Gatineau) Le Bureau de la concurrence affirme mardi avoir obtenu une ordonnance judiciaire dans le cadre de son enquête sur les agissements d'Amazon concernant sa place de marché canadienne en ligne. La Presse Canadienne L'organisme de réglementation enquête sur la politique de tarification équitable d'Amazon. Le Bureau affirme que cette politique permet à Amazon de pénaliser les vendeurs pour certains comportements, notamment s'ils fixent un prix pour un produit sur nettement supérieur aux prix récents offerts sur Amazon ou ailleurs. Les places de marché en ligne permettent aux acheteurs d'acheter des produits auprès de vendeurs tiers et, dans certains cas, de la plateforme elle-même. Les vendeurs tiers paient généralement une commission ou d'autres frais pour utiliser la plateforme. L'organisme de réglementation affirme que l'enquête porte sur un abus potentiel de position dominante et est distincte de son enquête sur les pratiques marketing d'Amazon. L'ordonnance de la Cour fédérale oblige Amazon à produire des documents et des renseignements pertinents à l'enquête, précise le Bureau.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store