
Le CRTC se penchera sur l'amélioration du système national d'alertes au public
Le CRTC se penchera sur l'amélioration du système national d'alertes au public
(Gatineau) Le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) lance une consultation visant à améliorer le système national d'alertes au public (SNAP) utilisé pour avertir les Canadiens des situations d'urgence, comme les phénomènes météorologiques violents et d'autres préoccupations en matière de sécurité publique.
La Presse Canadienne
Le CRTC affirme vouloir améliorer l'accessibilité des alertes en examinant leur mode de diffusion au Canada, notamment en se demandant si elles devraient être disponibles dans des langues qui reflètent les communautés locales.
Le Conseil examine également le calendrier actuel des tests, les lacunes potentielles en matière d'alertes publiques sans fil à l'échelle du pays et l'accessibilité du système pour les personnes handicapées.
Le système, utilisé par les responsables de la gestion des urgences partout au Canada, est une responsabilité partagée entre les gouvernements et les organismes fédéraux, provinciaux et territoriaux.
Le CRTC exige que les fournisseurs de services de téléphonie mobile, de télévision par câble et par satellite, ainsi que les radiodiffuseurs et les télédiffuseurs, diffusent les alertes d'urgence au public.
Les citoyens peuvent soumettre leurs commentaires au CRTC jusqu'au 14 octobre au moyen de formulaires en ligne, de lettres ou de télécopies.
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La Presse
27 minutes ago
- La Presse
Beaucoup de baigneurs téméraires
Quelques centaines de personnes étaient entassées sur la plage de Verdun mercredi après-midi, alors que le mercure frôlait les 33 °C. La troisième noyade de l'été survenue près de la plage de Verdun, mardi, n'étonne pas les habitués de l'endroit, qui observent quotidiennement des nageurs téméraires s'aventurant dans le courant. Ce qu'il faut savoir Un homme de 32 ans s'est noyé mardi soir dans le fleuve Saint-Laurent près de la plage de Verdun ; Cette noyade, la troisième dans le secteur depuis juin, n'étonne pas les usagers de la plage ; Plusieurs nageurs s'aventurent dans les courants à l'extérieur de la zone surveillée ; Le fort achalandage de la plage pourrait pousser les baigneurs à s'éloigner de la zone protégée. « Moi, ça ne me surprend pas que quelqu'un se soit noyé. Les gens ne respectent pas les règles. Il ne faut pas qu'ils aillent en dehors des bouées, le courant est bien trop fort », a déploré Chloée Guillette, étendue sur une serviette dans le sable de la plage bondée, mercredi après-midi, alors que le mercure frôlait les 33 °C. « Des fois, il y a des gens qui prennent de l'alcool, de la drogue, alors ils sont téméraires », a ajouté son amie, Stéphanie Fournier. PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE La récente noyade à la plage urbaine de Verdun ne surprend pas les Verdunoises Chloée Guillette et Stéphanie Fournier. La veille, un baigneur avait sombré dans les eaux du fleuve Saint-Laurent, hors de la zone surveillée de la plage urbaine. Mercredi, vers 18 h 30, le Service de police de la Ville de Montréal a repêché son corps inanimé dans l'eau. Des nageurs hors de surveillance Le corps de l'homme de 32 ans, dont l'identité n'a pas été dévoilée, a été retrouvé non loin du lieu d'où il avait plongé, près des terrains de baseball du parc Arthur-Therrien. L'enquête a été transférée au Bureau du coroner. Cette noyade s'ajoute à deux autres qui se sont produites depuis le début de juin dans ce secteur. Le lieu du drame est « un endroit qui n'est pas aménagé pour la baignade », a souligné mercredi, sur le réseau X, la mairesse de Montréal, Valérie Plante, en lançant un appel à la prudence. « Une autre noyade est une noyade de trop », a-t-elle écrit, en exhortant le public à « respecter les consignes de sécurité et les lieux désignés à la baignade ». PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE Cette probable noyade s'ajoute à deux autres qui se sont produites depuis le début de juin dans ce secteur. Alors que la canicule qui s'est abattue sur la métropole se prolonge, quelques centaines de personnes étaient entassées sur la plage de Verdun mercredi après-midi. Toutes les cinq minutes, le sifflet des sauveteurs sonnait pour avertir les nageurs qui s'aventuraient à l'extérieur des bouées. Carole Arsenault, une habituée de la plage, voudrait voir la zone protégée s'agrandir pour accueillir davantage de nageurs. « C'est tellement extraordinaire ici, surtout quand il fait chaud comme aujourd'hui », a-t-elle ajouté, les deux pieds dans l'eau. Des dizaines de personnes se baignaient à l'écart de la zone surveillée, pour éviter la foule. « Nous, on ne va jamais loin », a assuré Maurice Aubertin, assis dans une berge ombragée. Le Verdunois a observé en secouant la tête un adolescent se balancer à la branche d'un arbre, avant de se propulser dans l'eau. « On ne prend pas de risques, mais il y en a qui en prennent », a-t-il ajouté. PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE Des adolescents se propulsent dans l'eau en se balançant aux branches d'un arbre en dehors de la zone protégée, mercredi L'eau peu profonde du fleuve peut tromper certains nageurs, selon son amie Nathalie Lebel. « Mais le courant est fort. J'ai toujours eu peur de me prendre un pied dans une roche ici », a-t-elle soufflé, en pointant les vortex qui se dessinent dans l'eau. La plage devenue « trop attractive » Les dernières noyades interpellent Raynald Hawkins, directeur général de la Société de sauvetage, division du Québec. PHOTO CATHERINE LEFEBVRE, ARCHIVES COLLABORATION SPÉCIALE Raynald Hawkins, directeur général de la Société de sauvetage, division du Québec Est-ce que le fait qu'on a une plage publique devient trop attractif ? Les gens décident d'y aller puis, voyant qu'il y a beaucoup de monde dans la zone de baignade, décident de sortir plus en amont ou en aval. Et ils prennent des risques inutiles, même s'il y a des panneaux qui indiquent que la baignade est interdite. Raynald Hawkins, directeur général de la Société de sauvetage, division du Québec Le 7 juin dernier, un demandeur d'asile vénézuélien de 20 ans, Zico Kenderson Colina Escobar, a sombré dans l'eau après avoir eu un malaise. Il se trouvait dans la zone balisée de la plage de Verdun, qui n'était pas encore officiellement ouverte. Le 23 juin, Jean Ngouamia Mbassanenze, 27 ans, s'est aussi noyé après s'être aventuré dans le fleuve en bordure de la plage. Les cours d'eau comme le Saint-Laurent peuvent paraître calmes, mais cette impression est souvent trompeuse, rappelle Raynald Hawkins. « Sous cette surface-là, il y a des courants. Il y a des vortex. Les gens ne sont pas capables de faire cette lecture-là. » Il recommande le port d'un gilet de flottaison pour la baignade hors des zones protégées, et d'éviter de nager seul pour qu'un partenaire puisse alerter des secouristes en cas de pépin. Il suggère même d'installer sur les rives des bouées de sauvetage qui peuvent être libérées d'urgence de leurs attaches et lancées. PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE Les cours d'eau comme le Saint-Laurent peuvent paraître calmes, mais cette impression est souvent trompeuse. Sur le site de l'arrondissement de Verdun, on rappelle que « les courants du fleuve peuvent être forts et dangereux » et que la baignade à l'extérieur de la zone délimitée par des bouées « comporte des risques importants ».


La Presse
2 hours ago
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Quand les dividendes prennent le dessus sur la santé
« En autorisant la vente et la livraison de produits SAQ par des acteurs privés, sans garanties suffisantes de contrôle et de formation du personnel, l'État contribue à banaliser le risque d'intoxications, potentiellement mortelles, chez les jeunes », écrivent les auteures. Avant d'étendre ses activités, la SAQ devrait redéfinir sa mission et assumer les conséquences sociales de la vente d'alcool, estiment les cosignataires Laurence Ruel, Alexane Langevin et Marianne Dessureault Les deux premières sont chargées de projets en substances psychoactives, la troisième est avocate responsable des affaires juridiques. Toutes trois sont de l'Association pour la santé publique du Québec. Le projet pilote de mini-agences, qui vise à vendre des produits exclusifs à la SAQ dans des dépanneurs et épiceries de milieux urbains, soulève de vives inquiétudes. Bien que répondre aux besoins des communautés éloignées soit légitime, aucun des milieux ciblés par le projet pilote dans le Grand Montréal n'est un « secteur moins bien desservi1 ». Au contraire, certains nouveaux points de service sont à moins de 10 minutes de marche d'une succursale SAQ. À cela s'ajoute l'assouplissement des livraisons de produits SAQ via des plateformes comme Uber Eats, facilitant l'accès à des produits fortement alcoolisés en quelques clics, sans contact humain ni contrôle rigoureux de l'âge. Accroître l'accès à une plus grande variété de produits, plus fortement alcoolisés, dans des lieux de proximité, et à des heures élargies comparativement à l'offre en succursale SAQ, c'est accroître les effets négatifs bien documentés de l'alcool sur la santé publique. Cette initiative va à l'encontre de la responsabilité fondamentale de l'État : protéger la santé de sa population, en particulier celle des jeunes. En 2018, le Québec a été profondément bouleversé par le décès d'Athéna Gervais, une adolescente de 14 ans morte noyée après avoir consommé une boisson sucrée à haute teneur en alcool, achetée dans un dépanneur sur son heure de dîner. Ce drame a mené à l'interdiction de la vente de ces produits contenant plus de 7 % d'alcool dans les commerces de proximité (article 31 de la Loi sur les permis d'alcool). Le coroner avait d'ailleurs recommandé un encadrement plus strict de la vente d'alcool pour éviter que de telles tragédies ne se reproduisent. Une renonciation de son rôle d'exemplarité Aujourd'hui, le projet de mini-agences et la livraison risquent de contourner cette interdiction en permettant à nouveau la vente de prêts-à-boire et de spiritueux à teneur élevée en alcool dans les commerces de proximité, dans des zones déjà bien desservies par la SAQ et les établissements privés. En autorisant la vente et la livraison de produits SAQ par des acteurs privés, sans garanties suffisantes de contrôle et de formation du personnel, l'État contribue à banaliser le risque d'intoxications, potentiellement mortelles, chez les jeunes, tout en renonçant à son rôle d'exemplarité et en accentuant la libéralisation de la vente d'alcool. La SAQ affirme vouloir « protéger son dividende » et « remplir sa mission ». Mais cette mission, centrée sur la performance économique, est aujourd'hui dépassée. Il est urgent de la revoir pour y inclure explicitement la protection de la santé et la prévention en matière d'alcool. Une société d'État ne peut pas se contenter de générer des profits sans assumer les conséquences sociales et sanitaires de ses activités. Les coûts liés à la consommation d'alcool au Québec dépassent les 3 milliards de dollars par an. Pourtant, aucune part des revenus de la SAQ n'est consacrée exclusivement à la prévention, au traitement ou à la recherche sur les méfaits de l'alcool. Ce déséquilibre est inacceptable. Nous demandons de réviser le projet de mini-agences et d'ouvrir un dialogue avec les organisations de santé publique. Mais surtout, nous appelons à modifier rapidement la mission de la SAQ pour qu'elle reflète les valeurs de santé, de sécurité et de responsabilité sociale que les Québécoises et Québécois attendent de leurs institutions. 1. Lisez « Vente d'alcool jusqu'à 23 h dans les dépanneurs : la Santé publique sonne l'alerte rouge à la SAQ » Qu'en pensez-vous ? Participez au dialogue


La Presse
2 hours ago
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Encore 1100 personnes déplacées en Saskatchewan
Sur cette photo datant du 11 juillet on peut voir l'étendue des panaches de fumée. PHOTO TIRÉE DE LA PAGE FACEBOOK DU SERVICE DES INCENDIES DE WARMAN (Régina) La Saskatchewan a continué mercredi de progresser dans sa lutte contre les incendies de forêt, mais les autorités indiquent qu'il y a encore 49 feux en cours – de nouveaux se déclarant chaque jour – et plus de 1000 personnes ont dû quitter leur domicile. La Presse Canadienne Steve Roberts, vice-président des opérations de l'Agence de la sécurité publique de la Saskatchewan, a déclaré que bon nombre des nouveaux incendies ont été déclenchés par la foudre, par des campeurs négligents ou d'autres personnes ignorant les interdictions de faire du feu. « Nous exhortons la population à la prudence, à respecter l'interdiction de faire du feu et à ne pas contribuer à l'apparition d'un autre de ces incendies de forêt », a ordonné M. Roberts lors d'une conférence de presse virtuelle mercredi. L'agence a indiqué que 1100 personnes ont été évacuées de certaines communautés éloignées, dont la plupart se trouvent au nord-ouest de Saskatoon. La zone la plus touchée est le village de Beauval, où 700 résidants ont été forcés à quitter les lieux, tandis que Parcs Canada a averti les habitants du parc national de Prince Albert de se tenir prêts à partir en urgence si nécessaire. Un avis de Parcs Canada prévient que le temps plus chaud prévu mercredi dans le parc pourrait provoquer la propagation d'un feu incontrôlable. « Bien qu'il n'y ait aucune menace immédiate pour la sécurité publique ou le lotissement urbain de Waskesiu, les changements climatiques et le comportement des incendies pourraient compromettre la sécurité publique », note l'avis. Ce parc de 3900 kilomètres carrés est l'une des destinations de vacances estivales les plus prisées de la province, réputé pour la randonnée, le vélo, la navigation de plaisance, le golf ainsi que l'observation d'oiseaux et d'animaux sauvages, notamment de bisons. La Saskatchewan indique qu'elle reçoit l'aide d'autres provinces, dont le Québec, ainsi que d'équipes internationales des États-Unis, de l'Australie et du Mexique. Les incendies ont également déclenché des alertes et des avis de fumée dans le nord-ouest, ainsi qu'à Saskatoon et dans d'autres localités au sud de la ville. Les flammes ont aussi fait des ravages au Manitoba, obligeant environ 6000 personnes à quitter leur domicile. On compte 123 incendies de forêt actifs. Mercredi, la province a signalé un niveau de risque d'incendie modéré à élevé, la menace étant réduite à certains endroits. La province est en état d'urgence et plus de 10 000 kilomètres carrés de terres ont brûlé au cours de ce qui est considéré comme la pire saison de ce type en 30 ans. Les résidants des communautés du nord, comme Lynn Lake et Snow Lake, ont été évacués pour la deuxième fois depuis le printemps. Au plus fort de la première vague d'évacuations, environ 22 000 personnes étaient évacuées et le gouvernement du premier ministre Wab Kinew a mis en place des refuges collectifs pour ceux qui n'ont nulle part où aller.