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Encore 1100 personnes déplacées en Saskatchewan

Encore 1100 personnes déplacées en Saskatchewan

La Presse2 days ago
Sur cette photo datant du 11 juillet on peut voir l'étendue des panaches de fumée.
PHOTO TIRÉE DE LA PAGE FACEBOOK DU SERVICE DES INCENDIES DE WARMAN
(Régina) La Saskatchewan a continué mercredi de progresser dans sa lutte contre les incendies de forêt, mais les autorités indiquent qu'il y a encore 49 feux en cours – de nouveaux se déclarant chaque jour – et plus de 1000 personnes ont dû quitter leur domicile.
La Presse Canadienne
Steve Roberts, vice-président des opérations de l'Agence de la sécurité publique de la Saskatchewan, a déclaré que bon nombre des nouveaux incendies ont été déclenchés par la foudre, par des campeurs négligents ou d'autres personnes ignorant les interdictions de faire du feu.
« Nous exhortons la population à la prudence, à respecter l'interdiction de faire du feu et à ne pas contribuer à l'apparition d'un autre de ces incendies de forêt », a ordonné M. Roberts lors d'une conférence de presse virtuelle mercredi.
L'agence a indiqué que 1100 personnes ont été évacuées de certaines communautés éloignées, dont la plupart se trouvent au nord-ouest de Saskatoon.
La zone la plus touchée est le village de Beauval, où 700 résidants ont été forcés à quitter les lieux, tandis que Parcs Canada a averti les habitants du parc national de Prince Albert de se tenir prêts à partir en urgence si nécessaire.
Un avis de Parcs Canada prévient que le temps plus chaud prévu mercredi dans le parc pourrait provoquer la propagation d'un feu incontrôlable.
« Bien qu'il n'y ait aucune menace immédiate pour la sécurité publique ou le lotissement urbain de Waskesiu, les changements climatiques et le comportement des incendies pourraient compromettre la sécurité publique », note l'avis.
Ce parc de 3900 kilomètres carrés est l'une des destinations de vacances estivales les plus prisées de la province, réputé pour la randonnée, le vélo, la navigation de plaisance, le golf ainsi que l'observation d'oiseaux et d'animaux sauvages, notamment de bisons.
La Saskatchewan indique qu'elle reçoit l'aide d'autres provinces, dont le Québec, ainsi que d'équipes internationales des États-Unis, de l'Australie et du Mexique.
Les incendies ont également déclenché des alertes et des avis de fumée dans le nord-ouest, ainsi qu'à Saskatoon et dans d'autres localités au sud de la ville.
Les flammes ont aussi fait des ravages au Manitoba, obligeant environ 6000 personnes à quitter leur domicile. On compte 123 incendies de forêt actifs.
Mercredi, la province a signalé un niveau de risque d'incendie modéré à élevé, la menace étant réduite à certains endroits.
La province est en état d'urgence et plus de 10 000 kilomètres carrés de terres ont brûlé au cours de ce qui est considéré comme la pire saison de ce type en 30 ans.
Les résidants des communautés du nord, comme Lynn Lake et Snow Lake, ont été évacués pour la deuxième fois depuis le printemps.
Au plus fort de la première vague d'évacuations, environ 22 000 personnes étaient évacuées et le gouvernement du premier ministre Wab Kinew a mis en place des refuges collectifs pour ceux qui n'ont nulle part où aller.
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Brossard poursuivi pour « utilisation abusive » du droit de préemption

Construire un immeuble pour contrer la crise du logement, ou aménager un parc dans un quartier manquant cruellement d'espaces verts ? L'avenir d'un terrain à Brossard soulève un débat sur l'utilisation du droit de préemption, qui permet depuis peu aux municipalités de s'interposer dans une vente immobilière. Un promoteur qui prévoyait de construire 100 logements à Brossard vient de se tourner vers les tribunaux pour contester une utilisation « abusive » du droit de préemption de la Ville. Celle-ci a utilisé ce pouvoir pour acquérir le terrain en priorité et plutôt aménager un parc dans un quartier où il manque d'espaces verts. « C'était vraiment un beau projet, surtout qu'on avait une portion de logements abordables. Ça répondait à tous les besoins, tant en logement qu'en espaces verts, puisqu'on cédait déjà 12,5 % du lot à la municipalité pour y faire un parc. Honnêtement, on ne comprend pas ce qui se passe », lance Behrang Ashtiani. Son entreprise, Groupe Altima, développait depuis un moment déjà un projet résidentiel sur un terrain en voie d'être acheté, avenue Auteuil à Brossard, près du tracé du Réseau express métropolitain (REM). On y prévoyait des logements au prix du marché, mais aussi des logements abordables et familiaux. L'entente d'achat était conditionnelle à la décontamination du terrain, puisqu'un garage mécanique se trouvait auparavant sur les lieux. Des tests avaient d'ailleurs relevé une « contamination importante », ce qui implique d'importants travaux. Une firme d'urbanisme avait donc été embauchée et discutait avec la Ville. Début mai, après une présentation à la municipalité, celle-ci avait demandé au promoteur de retirer ses stationnements extérieurs, pour en faire des souterrains, et d'intégrer une mezzanine au quatrième étage plutôt que des logements au sous-sol. Au total, 102 logements étaient projetés et le début du chantier était prévu pour le printemps prochain. 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Le plan de la Ville est en effet d'utiliser le terrain en question, faisant plus de 4600 mètres carrés, pour y aménager un « espace naturel accessible à toutes et tous », au coût d'environ 2,5 millions. PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE La mairesse de Brossard, Doreen Assaad « Brossard n'a aucunement bloqué un projet de construction d'immeubles », juge la mairesse Doreen Assaad. « Nous avons exercé notre droit de préemption afin de saisir une occasion unique de créer un grand parc dans un secteur en déficit d'espaces verts », affirme-t-elle, en réponse à nos questions. Selon des données de la Ville, le secteur A, où se trouve l'avenue Auteuil, dispose à ce jour d'environ 42 000 mètres carrés de parc, la plus faible proportion parmi la douzaine de zones urbaines définies à travers la ville, dont l'une dispose en comparaison de 470 000 mètres carrés. Le secteur A est l'un des plus vieux de la ville et est appelé à se densifier dans les prochaines années. Un sondage mené par la Ville a révélé il y a quelques mois que 34 % des répondants souhaitaient plus d'arbres et de verdure. « C'est un investissement dans le bien-être collectif et dans l'avenir de notre ville », dit l'élue. Négociations demandées Behrang Ashtiani, lui, demeure persuadé qu'une entente est encore possible. « La présence d'un parc est déjà dans notre projet parce qu'on est conscients du besoin, justement. Mais on vient de passer le 1er juillet, les gens n'arrivent pas à se loger, les loyers augmentent partout. Là, on a un produit concurrentiel, à distance du REM, et on se fait mettre des bâtons dans les roues », dit-il. « On souhaite toujours que la Ville revienne sur sa décision, puis qu'elle s'assoie à la table de négociations pour en parler. Sa mission, c'est de servir l'intérêt public, d'au moins répondre aux contribuables, de leur donner des explications claires, mais en ce moment, c'est pas mal l'inverse », ajoute le promoteur. Brossard, de son côté, n'entend pas reculer, mais se dit disposé à « accompagner » le promoteur afin de relocaliser son projet dans un autre secteur de la ville, s'il le souhaite toujours. « Nos services demeurent disponibles pour accompagner le constructeur dans la réalisation de son projet, que ce soit sur le terrain dont il déjà le propriétaire ou ailleurs dans la ville », soutient la mairesse Assaad.

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Environ 5,5 millions d'hectares brûlés cette année
Environ 5,5 millions d'hectares brûlés cette année

La Presse

timean hour ago

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Environ 5,5 millions d'hectares brûlés cette année

L'activité des incendies de forêt continuera d'être importante alors que les deux mois les plus actifs de la saison s'amorcent. Les incendies de forêt, qui font principalement rage dans l'ouest du pays, ont brûlé environ 5,5 millions d'hectares jusqu'à présent cette année, selon des données du gouvernement fédéral. Frédéric Lacroix-Couture La Presse Canadienne Il s'agit d'une des superficies cumulées les plus élevées pour cette période de l'année, tout juste après celle de la saison dévastatrice de 2023 à pareille date, a indiqué un représentant du Service canadien des forêts vendredi. Il était accompagné d'autres représentants du gouvernement fédéral pour informer les médias de l'état des incendies de forêt dans le cadre d'une séance d'information technique. Il a dit que les provinces des Prairies ont connu une forte activité d'incendies de forêt à la fin du mois de mai et au début de juin. La Saskatchewan connaît même sa saison la plus importante jamais enregistrée en ce qui concerne le nombre de personnes évacuées et l'une des années où la superficie brûlée est la plus élevée. L'activité des incendies de forêt continuera d'être importante alors que les deux mois les plus actifs de la saison s'amorcent. Le danger d'incendie et l'activité des feux « restent élevés » dans l'Ouest canadien où les conditions ont été les plus sèches, a mentionné le représentant de Ressources naturelles Canada.

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