Dernières actualités avec #fumée

Le Soir
an hour ago
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Dégagement de fumée, message BE-Alert envoyé : grave incendie dans le port d'Anvers
Un incendie s'est déclaré à bord d'un navire dans le port d'Anvers mercredi, provoquant un important dégagement de fumée, indiquent les pompiers anversois. Les personnes habitant à Merksem ont été averties via BE-Alert. Le feu s'est déclaré à bord du navire FWN Adriatic. Les opérations d'extinction devraient durer plusieurs heures. Les pompiers convenaient d'un plan d'action vers 12 h 30. Ils doivent notamment vérifier le matériel à bord du navire en feu. Les écoutilles du bateau sont pour l'instant fermées, ce qui contient en grande partie la fumée.


La Presse
21 hours ago
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La fumée représente un défi pour les producteurs alimentaires canadiens
La fumée représente un défi pour les producteurs alimentaires canadiens La fumée qui envahit régulièrement le ciel canadien pendant l'été représente un défi supplémentaire pour les producteurs agricoles qui doivent déjà faire face à une sécheresse chronique dans certaines régions et à un excès d'humidité dans d'autres. Lauren Krugel La Presse Canadienne Lundi et mardi, une épaisse brume sèche a recouvert une grande partie des Prairies, du centre et de l'est du Canada, alors que des incendies de forêt faisaient rage dans le nord de la Saskatchewan, du Manitoba et de l'Ontario. Environnement Canada a émis des avertissements sur la qualité de l'air, conseillant aux gens de rester à l'intérieur, ce qui n'est pas une option pour ceux qui cultivent les aliments dont dépendent les Canadiens. Quant à l'impact de la fumée sur les cultures, la situation est complexe, affirme Ashley Ammeter, spécialiste de l'agriculture à la Manitoba Crop Alliance. « L'un des grands défis avec lesquels nous sommes aux prises est que, même si certains de ces incendies de forêt deviennent plus fréquents, ils restent relativement imprévisibles, ce qui rend difficile l'étude adéquate de leurs effets », ajoute-t-elle. La brume sèche peut refléter et interférer avec la lumière du soleil, ce qui pourrait perturber la photosynthèse. L'impact sur les rendements dépend du type de culture – le soja s'en sortirait probablement mieux que le maïs – et du moment des journées enfumées, explique Mme Ammeter. L'ozone produit lorsque la lumière du soleil est exposée aux polluants contenus dans la fumée peut également endommager les tissus végétaux et les feuilles, réduisant potentiellement les rendements. À l'inverse, la fumée peut disperser la lumière du soleil de manière à ce qu'elle pénètre mieux la canopée d'une culture haute, comme le maïs. Elle peut également réduire les températures, un avantage ou un inconvénient, selon que les conditions météorologiques récentes ont été chaudes ou fraîches. D'une manière ou d'une autre, le producteur ne peut pas faire grand-chose. « Comme pour beaucoup de choses en matière de météo et d'agriculture, on est très à la merci des évènements. En gros, il faut simplement s'y faire », constate Mme Ammeter. Dans l'ensemble, l'impact de la fumée est considéré comme relativement mineur, ajoute-t-elle. La sécheresse – un enjeu majeur ces dernières années dans les Prairies – et l'excès d'humidité sont bien plus problématiques. Des abeilles apathiques Paul Gregory, de l'entreprise Interlake Honey Producers, située à environ 150 kilomètres au nord de Winnipeg, affirme que la fumée des incendies de forêt est une mauvaise nouvelle pour tous les apiculteurs. Les insectes ont évolué pour réagir en cas de fumée, explique M. Gregory, qui est également vice-président de l'Association des apiculteurs du Manitoba. « Ils deviennent dociles, mais ils cessent de butiner. Et lorsqu'ils cessent de butiner, bien sûr, il n'y a plus de nectar qui arrive », dit-il. « Ils se contentent donc de rester dans les parages. Ils ne font pas grand-chose, car ils se disent : 'Hé, on va peut-être devoir quitter la maison à cause d'un incendie de forêt imminent.' Cela a donc un impact sur notre production de miel. » M. Gregory précise qu'il prévoit une baisse de 30 à 40 % de la production de miel d'une année sur l'autre. La fumée aggrave les problèmes existants liés à la sécheresse. « Les années sèches, la production de nectar est nettement moindre, précise-t-il. Nous avons quand même une récolte, car les fleurs fleurissent, mais si la culture est soumise à un stress, la floraison sera plus courte. » Quant à la protection de la santé des travailleurs de l'exploitation apicole – principalement des ouvriers du Nicaragua –, M. Gregory ne peut que raccourcir les journées de travail lorsque la qualité de l'air est mauvaise. Du bétail affecté Les mêmes symptômes que les humains ressentent souvent les jours de fumée – yeux irrités, gorge irritée ou difficultés respiratoires – peuvent également affecter les animaux d'élevage, selon la Dr Leigh Rosengren, vétérinaire en chef à l'Association canadienne des bovins. « Mais, bien sûr, nous n'avons pas la possibilité de mettre le bétail à l'abri ou d'évacuer facilement les zones touchées. Nous les surveillons donc de près et les examinons attentivement afin de détecter tout problème respiratoire ou toute irritation des yeux ou du nez, c'est-à-dire des voies respiratoires », ajoute-t-elle. Tout signe évident de difficulté chez un animal justifie une visite chez le vétérinaire, signale la Dr Rosengren. Sinon, les producteurs peuvent s'assurer que le bétail dispose d'une eau propre et sans cendres, qu'il reçoit une alimentation qui renforce son système immunitaire et qu'il ne subit pas de stress excessif dû à des manipulations, des interactions et des déplacements trop fréquents. Le Dr Guillaume Lhermie, vétérinaire et enseignant en économie de la santé animale à l'Université de Calgary, explique qu'il est souvent difficile de déterminer si un animal est malade, mais que les agriculteurs peuvent être attentifs à un essoufflement ou à des difficultés de déplacement. Si les symptômes sont graves, un traitement anti-inflammatoire peut être nécessaire. « La prévention est en réalité assez difficile », affirme-t-il. D'un point de vue commercial, la perspective qu'un incendie de forêt s'approche d'une ferme ou d'un ranch est beaucoup plus perturbatrice, car il n'est pas facile de rassembler des milliers de bovins et de les mettre rapidement en sécurité, convient le Dr Lhermie. Un autre défi est la combustion de l'herbe. « Cela signifie que vous pourriez avoir des difficultés à trouver de nouveaux pâturages et de nouvelles sources d'alimentation pour le mois prochain, ce qui représente également une perturbation majeure pour l'économie agricole », ajoute le Dr Lhermie. M. Gregory, l'apiculteur manitobain, souligne que ce qu'il constate dans son entreprise lui fait prendre conscience que les effets du changement climatique sont désormais bien réels. « C'est très triste d'observer que c'est le climat que nous léguons à nos petits-enfants et à nos enfants », conclut-il. Consultez notre carte interactive des incendies de forêt et de la fumée qui s'en dégage


La Presse
2 days ago
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Avertissements de mauvaise qualité de l'air
Environnement Canada indique que certaines régions du sud de l'Ontario, de Windsor à Ottawa, font l'objet d'un avertissement sur la qualité de l'air en raison de la fumée. Sur la photo, Gatineau. (Toronto) Une grande partie du centre du Canada et du Manitoba font l'objet d'avertissements ou de bulletins spéciaux d'Environnement Canada sur la qualité de l'air, lundi, en raison de la fumée des incendies de forêt qui ravagent certaines provinces. La Presse Canadienne L'agence fédérale rapporte que des régions de l'Ontario et du Québec auront une mauvaise qualité de l'air et une visibilité réduite, car les vents d'ouest apportent la fumée des incendies de forêt qui sévissent dans les Prairies. Au Québec, ces avertissements touchent certains secteurs du Nord-du-Québec et de l'Abitibi-Témiscamingue. Environnement Canada indique que certaines régions du sud de l'Ontario, de Windsor à Ottawa, font l'objet d'un avertissement sur la qualité de l'air en raison de la fumée, ajoutant que les conditions pourraient persister toute la journée et jusqu'à mardi. L'agence météorologique a aussi diffusé un bulletin spécial sur la qualité de l'air pour une grande partie du Manitoba, soulignant que la qualité de l'air et la visibilité dues à la fumée des incendies de forêt peuvent fluctuer sur de courtes distances et varier d'heure en heure. Environnement Canada recommande aux résidents de limiter le temps passé à l'extérieur et d'être attentifs aux symptômes liés à l'exposition à la fumée.


La Presse
2 days ago
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Blâmer le Canada, vous êtes sérieux, là ?
La fumée des incendies de forêt, qui affecte la qualité de l'air de plusieurs villes américaines, a fait réagir plusieurs élus républicains qui ont interpellé l'ambassade du Canada à Washington. Blâmer le Canada, vous êtes sérieux, là ? Quel travail ingrat que celui d'employé de l'ambassade du Canada à Washington ! Le président des États-Unis est en guerre contre votre pays. Il est imprévisible. Et colérique. Et vous, en toutes circonstances, vous devez garder votre calme. Ne jamais dire un mot plus haut que l'autre. Demeurer courtois même quand on cherche à vous humilier. Un peu comme si, dans la cour d'école, un fier-à-bras vous crachait au visage chaque jour sans que vous puissiez réagir autrement qu'en souriant. J'y pensais la semaine dernière en voyant la réponse d'une politesse hallucinante de l'ambassade du Canada en réplique à une lettre délirante d'élus américains. PHOTO JESSE WINTER, ARCHIVES REUTERS Le secteur de Squamish, en Colombie-Britannique, a été durement touché par les incendies. Dans cette lettre expédiée à l'ambassadrice canadienne Kirsten Hillman, une demi-douzaine de républicains se plaignent de la fumée des incendies de forêt au Canada et exigent que le gouvernement y remédie. « Je peux vous assurer que le Canada prend très au sérieux la prévention, la lutte et l'atténuation des incendies de forêt. Je peux confirmer que la lettre a été reçue par l'ambassade et transmise aux organismes canadiens concernés. Nous y répondrons en temps opportun », a affirmé une porte-parole de l'ambassade du Canada à Washington à mon collègue Éric-Pierre Champagne1. PHOTO MIKE DEAL, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE Les incendies de forêt ont décimé des zones situées dans le nord du Manitoba. Notez bien que je ne critique pas la teneur de cette réponse. Avec Donald Trump à la Maison-Blanche, si vous n'êtes pas assez poli, Dieu sait quelle nouvelle menace il va brandir contre votre pays ! Mais le délire des élus républicains appelle une autre réponse. Moins diplomate, celle-là. Vous me permettrez donc, comme je ne suis pas ambassadeur, de dénoncer la bêtise de cette sortie publique sans mettre de gants. Et d'expliquer qu'il s'agit d'une véritable insulte à l'intelligence. Comment qualifier autrement une lettre qui blâme le Canada, mais ne contient pas un mot sur les changements climatiques ? Il existe depuis longtemps un consensus scientifique sur le fait qu'il y a davantage de catastrophes naturelles (y compris des incendies de forêt) et que leur intensité va en augmentant en raison des changements climatiques. Mais Peter Stauber, un élu du Minnesota qui a signé la lettre en question, a plutôt dit vouloir « exhorter le Canada à améliorer sa gestion forestière ». « Nos communautés ne doivent pas supporter le coût de leur négligence », a-t-il ajouté. Négligence ! Vous êtes sérieux, là ? Très chers élus républicains, préoccupés par les feux, votre lettre relève de l'aveuglement volontaire. Vos citoyens sont incommodés par la fumée des incendies qui ravagent notre pays, ça se comprend. Et sachez qu'on fait toujours tout ce qui est en notre pouvoir, de ce côté-ci de la frontière, pour prévenir les feux et lutter contre ceux qui font déjà rage. PHOTO HEATHER KHALIFA, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS La fumée des incendies de forêt a affecté la qualité de l'air de plusieurs villes américaines, dont New York. Que diriez-vous, pour votre part, de vous regarder dans le miroir ? Sur le plan des émissions de gaz à effet de serre par habitant, votre pays se classe au premier rang. Et lorsqu'on calcule les émissions totales, il est deuxième, derrière la Chine (un pays de plus de 1,4 milliard d'habitants). Alors ce que vous faites, en blâmant le Canada, c'est un peu comme si quelqu'un décidait de vider ses poubelles, à longueur d'année, dans la cour de son voisin, pour ensuite se plaindre avec arrogance d'une odeur intolérable qui provient de chez lui. Et, ensuite, exiger qu'il règle ce problème. Vous êtes des politiciens. Vous devez rendre des comptes à vos citoyens. Mais vous avez un fâcheux problème, car vous niez le phénomène qui fait empirer la situation. Votre sortie publique est un effort désespéré pour prouver que vous tenez compte des critiques de ceux qui ont voté pour vous (et qui, espérez-vous, vont continuer à le faire) et les convaincre que vous faites des gestes décisifs. Mais c'est le contraire qui est vrai. Non seulement les républicains au pouvoir à Washington font partie de la minorité de climatosceptiques aux États-Unis, mais ils se démènent également avec plus d'ardeur que jamais pour freiner la lutte contre les changements climatiques. En mars dernier, le New York Times résumait ainsi ce qui est en train de se passer à Washington : « En quelques semaines, le président Trump a gravement endommagé la capacité du gouvernement à lutter contre les changements climatiques, bouleversant la politique environnementale américaine par des mesures qui pourraient avoir des conséquences durables pour le pays et la planète. Avec une série d'actions qui ont repoussé les limites du pouvoir présidentiel, M. Trump a vidé de leur substance les efforts fédéraux en matière de climat, annulé les réglementations visant à limiter la pollution et donné un coup de pouce majeur à l'industrie des combustibles fossiles.2 » Ça s'est poursuivi depuis. Et ça ne semble pas vouloir s'arrêter. Tenez, on apprenait cette semaine que le département américain de l'Énergie vient de recruter trois (rares) scientifiques américains climatosceptiques3. Dans ce contexte, la feinte indignation des élus américains qui blâment le Canada leur donne simplement l'air de mauvais acteurs qui jouent dans un navet. J'ajoute qu'elle est particulièrement indécente au moment où des milliers de personnes, de ce côté-ci de la frontière, doivent être évacuées en raison des feux. Je n'imagine pas nos élus critiquer les politiciens américains la prochaine fois qu'un des États sera frappé par des incendies dévastateurs et que la fumée se rendra jusqu'au Canada. J'ose croire qu'ils ont trop de respect pour nos voisins pour faire ça. Voilà ! Si les diplomates de l'ambassade du Canada n'avaient pas à faire preuve de diplomatie, c'est probablement ce qu'ils répondraient aux élus républicains. Et peut-être aussi qu'ils citeraient, en terminant, les mots d'un des grands présidents que le Parti républicain a donnés aux États-Unis, Abraham Lincoln. « Vous pouvez tromper quelques personnes tout le temps. Vous pouvez tromper tout le monde un certain temps. Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps. » 1. Lisez le texte « Des élus républicains se plaignent de la fumée canadienne » 2. Lisez le texte « 'Full on Fight Club' : How Trump Is Crushing U.S. Climate Policy » du New York Times (en anglais ; abonnement requis) 3. Lisez le texte « Trump Hires Scientists Who Doubt the Consensus on Climate Change » du New York Times (en anglais ; abonnement requis) Qu'en pensez-vous ? Participez au dialogue


La Presse
4 days ago
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La fumée des incendies de forêt canadiens recouvre le nord du Midwest
Prise le vendredi 11 juillet près de Medora, dans le Dakota du Nord, cete image montre le ciel enfumé par les feux de forêts La fumée des incendies de forêt canadiens recouvre le nord du Midwest (Bismarck) Samedi, la fumée des incendies de forêt canadiens a traversé la frontière pour recouvrir une grande partie du Midwest américain. La majeure partie du Minnesota et certaines parties du Montana, du Dakota du Nord et du Wisconsin étaient classées comme ayant une mauvaise qualité de l'air sur une carte de l'Agence américaine de protection de l'environnement. Jack Dura Associated Press Une partie du Dakota du Nord, où se trouve le parc national Theodore-Roosevelt et d'autres attractions touristiques, était classée « très mauvaise », affichant une des pires qualités de l'air du pays. « [Au Minnesota], si vous avez une belle longe de porc que vous pouvez accrocher à un arbre, elle se transformera en jambon », a plaisanté Al Chirpich, propriétaire du Hideaway Resort près de Detroit Lakes CAPTURE D'ÉCRAN TIRÉE DU SITE INTERNET DE L'AGENCE POUR LA PROTECTION DE L'ENVIRONNEMENT Cette carte montre la mauvaise qualité de l'air (en orange et rouge) dans les états du nord du Midwest amricain, ainsi que les Plaines canadiennes. En temps normal, les gens profiteraient du lac, mais, samedi, il n'a vu aucun bateau sur l'eau, où la fumée a réduit la visibilité et a limité son camping. Aucun de ses 18 emplacements d'autocaravane n'était occupé. Ses sept chalets de location n'attiraient qu'une poignée de clients. « Je pense que, lorsque le temps s'améliorera, nous serons à nouveau submergés. Le 4 juillet, j'avais probablement une vingtaine de bateaux amarrés à mes quais, et aujourd'hui, mon bateau est le seul », a raconté M. Chirpich. La mauvaise qualité de l'air devrait perdurer toute la fin de semaine dans la région, selon Jennifer Ritterling, météorologue du Service météorologique national. Limiter le temps passé à l'extérieur, garder les fenêtres fermées et utiliser des purificateurs d'air sont de bonnes idées pour les personnes souffrant de maladies pulmonaires, comme l'asthme et la bronchopneumopathie chronique obstructive, et même pour les personnes en bonne santé, a indiqué Mme Ritterling. « Nos étés ici sont assez courts, alors tout le monde veut sortir en profiter, et c'est un peu frustrant quand il y a cette fumée dans l'air », a-t-elle ajouté. L'ensemble du Manitoba est en état d'urgence en raison des incendies de forêt, qui ont forcé 12 600 personnes à évacuer leur domicile. Au Manitoba, les incendies ont brûlé sur plus de 10 000 kilomètres carrés, soit la plus grande superficie d'incendie en 30 ans de tenue de registres électroniques. Moins de 1000 personnes ont évacué leur domicile en Saskatchewan, où les flammes continuent leur ravage. PHOTO DU SERVICE DES PARCS NATIONAUX AMÉRICAIN, FOURNIE PAR ASSOCIATED PRESS La fumée des feux de forêt dans le parc national du Black Canyon of Gunnison dans le Colorado, le jeudi 10 juillet 2025 En Arizona, la limite nord du parc national du Grand Canyon est toujours fermée en raison d'un incendie de forêt de 6 kilomètres carrés et d'un autre incendie à proximité, sur un terrain du Bureau of Land Management, qui a brûlé près de 44 kilomètres carrés. Au Colorado, le parc national du Black Canyon of the Gunnison reste fermé en raison d'un incendie de forêt de 11 kilomètres carrés qui fait rage sur la rive sud du parc, connue pour ses falaises abruptes et spectaculaires. Les équipes luttent contre l'incendie sur plusieurs fronts pour l'empêcher de se propager. Les incendies dans et autour des deux parcs nationaux ont entraîné l'évacuation de centaines de personnes. M. Chirpich, propriétaire d'un complexe hôtelier du Minnesota, a indiqué qu'il prévoyait de se rendre au parc national du Black Canyon of the Gunnison jeudi et qu'il était « un peu inquiet quant à la façon dont cela se passerait là-bas ». « Je vais quitter un fumoir pour un autre, je suppose », a-t-il blagué.