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Avertissements de mauvaise qualité de l'air

Avertissements de mauvaise qualité de l'air

La Presse2 days ago
Environnement Canada indique que certaines régions du sud de l'Ontario, de Windsor à Ottawa, font l'objet d'un avertissement sur la qualité de l'air en raison de la fumée. Sur la photo, Gatineau.
(Toronto) Une grande partie du centre du Canada et du Manitoba font l'objet d'avertissements ou de bulletins spéciaux d'Environnement Canada sur la qualité de l'air, lundi, en raison de la fumée des incendies de forêt qui ravagent certaines provinces.
La Presse Canadienne
L'agence fédérale rapporte que des régions de l'Ontario et du Québec auront une mauvaise qualité de l'air et une visibilité réduite, car les vents d'ouest apportent la fumée des incendies de forêt qui sévissent dans les Prairies.
Au Québec, ces avertissements touchent certains secteurs du Nord-du-Québec et de l'Abitibi-Témiscamingue.
Environnement Canada indique que certaines régions du sud de l'Ontario, de Windsor à Ottawa, font l'objet d'un avertissement sur la qualité de l'air en raison de la fumée, ajoutant que les conditions pourraient persister toute la journée et jusqu'à mardi.
L'agence météorologique a aussi diffusé un bulletin spécial sur la qualité de l'air pour une grande partie du Manitoba, soulignant que la qualité de l'air et la visibilité dues à la fumée des incendies de forêt peuvent fluctuer sur de courtes distances et varier d'heure en heure.
Environnement Canada recommande aux résidents de limiter le temps passé à l'extérieur et d'être attentifs aux symptômes liés à l'exposition à la fumée.
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Quant à l'impact de la fumée sur les cultures, la situation est complexe, affirme Ashley Ammeter, spécialiste de l'agriculture à la Manitoba Crop Alliance. « L'un des grands défis avec lesquels nous sommes aux prises est que, même si certains de ces incendies de forêt deviennent plus fréquents, ils restent relativement imprévisibles, ce qui rend difficile l'étude adéquate de leurs effets », ajoute-t-elle. La brume sèche peut refléter et interférer avec la lumière du soleil, ce qui pourrait perturber la photosynthèse. L'impact sur les rendements dépend du type de culture – le soja s'en sortirait probablement mieux que le maïs – et du moment des journées enfumées, explique Mme Ammeter. L'ozone produit lorsque la lumière du soleil est exposée aux polluants contenus dans la fumée peut également endommager les tissus végétaux et les feuilles, réduisant potentiellement les rendements. À l'inverse, la fumée peut disperser la lumière du soleil de manière à ce qu'elle pénètre mieux la canopée d'une culture haute, comme le maïs. Elle peut également réduire les températures, un avantage ou un inconvénient, selon que les conditions météorologiques récentes ont été chaudes ou fraîches. D'une manière ou d'une autre, le producteur ne peut pas faire grand-chose. « Comme pour beaucoup de choses en matière de météo et d'agriculture, on est très à la merci des évènements. En gros, il faut simplement s'y faire », constate Mme Ammeter. Dans l'ensemble, l'impact de la fumée est considéré comme relativement mineur, ajoute-t-elle. La sécheresse – un enjeu majeur ces dernières années dans les Prairies – et l'excès d'humidité sont bien plus problématiques. Des abeilles apathiques Paul Gregory, de l'entreprise Interlake Honey Producers, située à environ 150 kilomètres au nord de Winnipeg, affirme que la fumée des incendies de forêt est une mauvaise nouvelle pour tous les apiculteurs. 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Tout signe évident de difficulté chez un animal justifie une visite chez le vétérinaire, signale la Dr Rosengren. Sinon, les producteurs peuvent s'assurer que le bétail dispose d'une eau propre et sans cendres, qu'il reçoit une alimentation qui renforce son système immunitaire et qu'il ne subit pas de stress excessif dû à des manipulations, des interactions et des déplacements trop fréquents. Le Dr Guillaume Lhermie, vétérinaire et enseignant en économie de la santé animale à l'Université de Calgary, explique qu'il est souvent difficile de déterminer si un animal est malade, mais que les agriculteurs peuvent être attentifs à un essoufflement ou à des difficultés de déplacement. Si les symptômes sont graves, un traitement anti-inflammatoire peut être nécessaire. « La prévention est en réalité assez difficile », affirme-t-il. D'un point de vue commercial, la perspective qu'un incendie de forêt s'approche d'une ferme ou d'un ranch est beaucoup plus perturbatrice, car il n'est pas facile de rassembler des milliers de bovins et de les mettre rapidement en sécurité, convient le Dr Lhermie. Un autre défi est la combustion de l'herbe. « Cela signifie que vous pourriez avoir des difficultés à trouver de nouveaux pâturages et de nouvelles sources d'alimentation pour le mois prochain, ce qui représente également une perturbation majeure pour l'économie agricole », ajoute le Dr Lhermie. M. Gregory, l'apiculteur manitobain, souligne que ce qu'il constate dans son entreprise lui fait prendre conscience que les effets du changement climatique sont désormais bien réels. « C'est très triste d'observer que c'est le climat que nous léguons à nos petits-enfants et à nos enfants », conclut-il. Consultez notre carte interactive des incendies de forêt et de la fumée qui s'en dégage

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