
Smog et chaleur avant d'autres orages
La température pourrait atteindre 33 degrés Celsius, et près de 40 avec le facteur humidex. Le tout combiné à une mauvaise qualité de l'air et à la promesse de nouveaux orages.
« La chaleur et le smog, ce sont deux évènements qui ne sont pas nécessairement liés entre eux », dit Julien H. Pellerin, météorologue chez Environnement Canada. Les températures élevées sont dues à un front chaud et humide qui balaie le sud du Québec, de l'Outaouais jusqu'au Centre-du-Québec, alors que la mauvaise qualité de l'air est liée aux incendies de forêt actifs dans l'Ouest canadien.
« Aujourd'hui, demain et jeudi, il fera très chaud, très humide, avant le passage d'un front froid jeudi, avec des orages probablement très violents », indique André Monette, chef du service de la météorologie chez MétéoMédia. Difficile pour l'instant de savoir si les secteurs durement touchés par les pluies de dimanche dernier recevront autant de précipitations, mais « les mêmes régions sont dans la zone à risque », ajoute-t-il.
PHOTO JOSIE DESMARAIS, LA PRESSE
Mardi et mercredi, dans le sud du Québec, la température pourrait atteindre 33 degrés Celsius, et près de 40 avec le facteur humidex. Environnement Canada y a aussi diffusé un bulletin spécial en raison de la mauvaise qualité de l'air.
Le sud du Québec est aussi aux prises avec un indice de qualité de l'air considéré comme « mauvais » pour la santé. « On n'est pas dans des valeurs qui sont extrêmes [comme en juin dernier], mais quand même. On est dans des taux qui sont bien élevés selon la normale », précise Julien H. Pellerin. Mardi matin, dans certains secteurs, l'indice calculé par le gouvernement dépassait 80, alors qu'un indice « acceptable » n'excède pas 50. Même si la qualité de l'air s'est améliorée au cours de la journée, le smog demeurait préoccupant. « Il y a un enjeu pour les personnes plus vulnérables », explique M. Pellerin.
La présence de smog combinée à des températures élevées représente un risque pour les gens atteints de problèmes respiratoires, les aînés, les femmes enceintes et les jeunes enfants, rappelle la Santé publique de Montréal. Ces personnes devraient éviter les activités physiques à l'extérieur et garder leurs fenêtres fermées.
La Santé publique recommande aussi à la population de boire beaucoup d'eau et de demeurer dans des endroits frais ou climatisés. Elle suggère d'activer la fonction « air intérieur » des climatiseurs pour éviter de faire entrer des polluants à l'intérieur d'une pièce, et de prendre régulièrement des nouvelles des personnes plus à risque de subir les impacts des conditions météorologiques actuelles.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


La Presse
2 hours ago
- La Presse
La science qui traque les malfaiteurs
On soupçonne un acte illégal. Mais voilà, il faut le prouver. Est-ce que ce sont bien les restes de la victime qu'on a découverts dans le congélateur du suspect ? Le laboratoire d'expertise biolégale analysera le tout en utilisant les techniques les plus récentes, et notamment des outils génétiques. « Notre rôle, c'est de prendre des pièces à conviction, de donner aux agents un rapport scientifique pour les aider à monter un dossier le plus solide possible, déclare la biologiste Cécilia Hernandez. Si nécessaire, nous serons appelés comme témoins experts à la cour. » Quelques petites précisions. La victime est un chevreuil. Le suspect est soupçonné de braconnage. On parle d'agents de protection de la faune. Et le laboratoire d'expertise biolégale est lié au ministère de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs. « Nous offrons un service de conseils et d'analyses scientifiques, surtout aux agents de la faune, pour les aider dans leurs enquêtes sur la réglementation liée à la chasse, à la pêche et au bien-être animal », précise Cécilia Hernandez. C'est un peu le pendant 'chasse et pêche' du laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale de la police. Cécilia Hernandez, biologiste au laboratoire d'expertise biolégale Cette année, le laboratoire d'expertise biolégale fête ses 60 ans. « On avait demandé à un vétérinaire de créer ce laboratoire en 1965, note Mme Hernandez. Ça s'appelait alors le laboratoire d'analyse des viandes parce qu'au départ, il s'agissait davantage d'identifier l'espèce à partir de la viande. On faisait aussi de premières expertises à partir du poil d'animal. » PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE Les requêtes adressées au laboratoire d'expertise biolégale portent souvent sur les orignaux et les chevreuils. Les technologies ont évolué, mais le travail de base demeure le même. Il s'agit d'aider les agents de la faune à éclaircir les circonstances d'un acte illégal – du braconnage, par exemple –, d'en trouver l'auteur, et d'établir une preuve scientifique pour leur permettre de faire avancer leurs enquêtes. Chasse et pêche À l'automne, les requêtes sont surtout liées à la chasse. « Ces poils appartiennent-ils à un mâle ou à une femelle ? Est-ce qu'on peut faire un lien entre le poil trouvé sur une scène d'abattage et la viande saisie dans un congélateur ? Cette tache de sang appartient à quelle espèce animale ? », énumère Cécilia Hernandez. L'été, les requêtes touchent davantage la pêche. « On peut nous demander d'identifier des espèces à partir de filets qui n'ont pas de peau. De dénombrer le nombre de poissons parmi tous ces filets. On peut aussi nous demander, mais moins souvent, si le poisson a été capturé grâce à un hameçon ou un filet. » PHOTO PATRICK SANFAÇON, ARCHIVES LA PRESSE Saisie de pièces à conviction lors du démantèlement d'un important réseau de braconniers, en 2014 La vétérinaire du laboratoire peut être appelée à déterminer la cause de la mort d'un animal. Elle peut analyser la carcasse, chercher des projectiles. « Elle fait aussi des dossiers de garde en captivité, dans des zoos ou des refuges animaliers, indique Mme Hernandez. Est-ce que l'enclos est sécuritaire pour le public ? Pour l'animal ? Est-ce que les besoins en nourriture de l'animal sont comblés ? » Qui a mordu ? Et puis, parfois, un autre genre de dossier rebondit au laboratoire d'expertise biolégale : une personne se fait mordre par un coyote ou un ours. Comment s'assurer de mettre la main sur le vrai coupable ? C'est notamment arrivé en 2019 dans un parc du Bas-Saint-Laurent. Lors d'une activité de camping, un enfant s'est fait mordre par un coyote. Les agents de la faune ont capturé un coyote à proximité et les scientifiques du laboratoire ont été en mesure de confirmer qu'il s'agissait du même animal en comparant son ADN à celui qu'ils avaient récupéré sur le vêtement de l'enfant. Les agents ont ainsi pu rassurer les autres vacanciers : le coupable était hors d'état de nuire. « Nous avons fait ce genre d'analyse pour la première fois en 2014, indique Cécilia Hernandez. Depuis 2018, on a eu à peu près une dizaine de cas, qui impliquaient majoritairement des coyotes et des ours. » La plupart du temps, ces évènements surviennent dans des campings, ou auprès de joggeurs. C'est lié à la cohabitation avec la faune sauvage. C'est important pour nous, c'est une question de sécurité du public, il ne faut pas qu'il y ait de récidives. Cécilia Hernandez, biologiste au laboratoire d'expertise biolégale Le laboratoire d'expertise biolégale ne comprend qu'une toute petite équipe : deux biologistes, une technicienne de laboratoire et une vétérinaire à temps partiel. Elles sont pratiquement toutes issues du laboratoire de feu Louis Bernatchez, à l'Université Laval, qui utilisait la génétique pour étudier l'écologie des poissons. « C'est après avoir suivi son cours au bac que j'ai eu la piqûre, déclare Cécilia Hernandez. Le fait d'utiliser des outils génétiques pour répondre à des questions, c'est un peu ça qui m'a allumée. » Et puis, il y a l'amour de la nature, de la faune. « L'idée, c'est de faire perdurer la ressource pour tous, pour les prochaines générations. Pour les pêcheurs et les chasseurs, mais aussi pour les amateurs de plein air. On aime tous se promener en forêt et voir un cerf ou un orignal. » Suggestion de vidéo Danse sur la Mistassibi Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos Video Player is loading. 0:29 Lecture Skip Backward Skip Forward Désactiver le son Current Time 0:00 / Duration 0:00 Loaded : 0% 0:00 Stream Type LIVE Seek to live, currently behind live LIVE Remaining Time - 0:00 Picture-in-Picture Plein écran This is a modal window. Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. Text Color White Black Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Opaque Semi-Transparent Text Background Color Black White Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Opaque Semi-Transparent Transparent Caption Area Background Color Black White Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Transparent Semi-Transparent Opaque Font Size 50% 75% 100% 125% 150% 175% 200% 300% 400% Text Edge Style None Raised Depressed Uniform Drop shadow Font Family Proportional Sans-Serif Monospace Sans-Serif Proportional Serif Monospace Serif Casual Script Small Caps Reset Done Close Modal Dialog End of dialog window. Une vidéo énergique de kayak sur la rivière Mistassibi, au Lac-Saint-Jean. Voyez la vidéo au complet


La Presse
4 hours ago
- La Presse
Sept personnes par année meurent en tentant de sauver quelqu'un de la noyade
Une étude a examiné 4535 noyades mortelles survenues au Canada au cours de cette période de dix ans et a déterminé que quelqu'un avait tenté de sauver la personne dans plus de la moitié des cas. Sept personnes par année meurent en tentant de sauver quelqu'un de la noyade (Toronto) Sept personnes meurent en moyenne chaque année au Canada en tentant de sauver une autre personne de la noyade, selon une nouvelle étude. Nicole Ireland La Presse Canadienne Les chercheurs ont constaté que 74 personnes se sont noyées entre janvier 2010 et décembre 2019 après avoir tenté un sauvetage dans l'eau. L'étude a examiné 4535 noyades mortelles survenues au cours de cette période de dix ans et a déterminé que quelqu'un avait tenté de sauver la personne dans plus de la moitié des cas. La plupart de ces centaines de sauveteurs n'avaient aucune formation en sauvetage, mais risquaient souvent leur vie en tentant d'attraper la personne en train de se noyer. Tessa Clemens, coautrice de l'étude, affirme que l'intervention d'un sauveteur est essentielle à la survie d'une personne en train de se noyer, mais qu'il est important que les sauveteurs non formés utilisent une méthode sans contact, comme appeler à l'aide ou lancer un gilet de sauvetage, un jouet flottant ou un autre objet flottant auquel la personne peut s'accrocher. Mme Clemens, chercheuse en prévention de la noyade à la Société de sauvetage de l'Ontario, affirme que de nombreuses tentatives de sauvetage sont le fait de parents qui tentent de sauver leurs enfants. Elle exhorte les parents et les personnes qui s'occupent d'eux à éviter de se retrouver dans cette situation en ne quittant jamais leurs enfants des yeux et en restant à portée de main lorsqu'ils sont dans l'eau, ainsi qu'en installant des clôtures autour des piscines résidentielles pour empêcher les enfants d'y accéder sans surveillance. Mme Clemens affirme que chaque parent devrait savoir nager et que des cours pour adultes, ainsi qu'une formation de base en sauvetage, sont disponibles. La Société de sauvetage a dévoilé l'étude, initialement publiée dans le BMJ en juin, jeudi. Le contenu en santé de La Presse Canadienne obtient du financement grâce à un partenariat avec l'Association médicale canadienne. La Presse Canadienne est l'unique responsable des choix éditoriaux.


La Presse
6 hours ago
- La Presse
Salut, Pierre
Votre compte La Presse Pour des raisons de sécurité, veuillez valider votre adresse courriel Un courriel de validation vous a été envoyé.