Dernières actualités avec #feux


Le Parisien
8 hours ago
- Politics
- Le Parisien
La préfecture des Bouches-du-Rhône se défend après les incendies de Marseille
Plus d'une semaine après les feux qui ont ravagé Marseille , le débat sur la rapidité d'intervention des forces de secours et de sécurité, a connu un nouveau rebondissement ce jeudi. Le préfet des Bouches-du-Rhône, Georges-François Leclerc, a répondu dans un communiqué aux critiques formulées notamment sur les réseaux sociaux, dans le débat public ou dans les médias. Certains reprochant par exemple l'absence de pompiers sur une zone touchée pendant trois heures . Pour Georges-François Leclerc, « l'engagement de nos forces d'incendies et de secours a permis d'éviter le pire à l'occasion de cet événement, qui menaçait des milliers d'habitations et de personnes à Marseille ». Également mis en cause pour le manque de moyen humain et matériel déployé pour lutter contre les incendies, le préfet a réagi affirmant que les décisions prises l'ont été « dans un cadre opérationnel très contraint ». Ajoutant que « plusieurs feux importants étaient alors actifs voire virulents dans la zone de défense et de sécurité Sud, comme à Narbonne ou, plus proche, à Lançon-de Provence ». Une dizaine de feux naissants menaçaient alors les neuf départements de l'arc méditerranéen de Perpignan à Menton en passant par la Corse. Il précise également que sept des 12 C anadairs français ont été déployés pour faire face aux incendies qui ravageaient les Pennes-Mirabeau et les quartiers nord de Marseille ainsi que deux Dash et 875 sapeurs-pompiers et marins pompiers. Ces efforts ont permis selon le préfet d'éviter le pire. « Aucune perte humaine, aucun blessé grave n'est à déplorer », s'est réjoui Georges-François Leclerc. Il précise également que « près d'un millier d'habitations ont pu être sauvées des flammes dans la zone directe du feu , dans un territoire concernant notamment 45 000 habitants. » Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau avait lui aussi salué l'efficacité des « moyens » déployés pour faire face à la multiplication des feux sur la côte méditerranéenne. Au total, le feu des Pennes-Mirabeau aura parcouru 750 hectares blessant légèrement 97 personnes et détruisant 51 bâtiments, 17 véhicules et 11 caravanes.


La Presse
15 hours ago
- Politics
- La Presse
Encore 1100 personnes déplacées en Saskatchewan
Sur cette photo datant du 11 juillet on peut voir l'étendue des panaches de fumée. PHOTO TIRÉE DE LA PAGE FACEBOOK DU SERVICE DES INCENDIES DE WARMAN (Régina) La Saskatchewan a continué mercredi de progresser dans sa lutte contre les incendies de forêt, mais les autorités indiquent qu'il y a encore 49 feux en cours – de nouveaux se déclarant chaque jour – et plus de 1000 personnes ont dû quitter leur domicile. La Presse Canadienne Steve Roberts, vice-président des opérations de l'Agence de la sécurité publique de la Saskatchewan, a déclaré que bon nombre des nouveaux incendies ont été déclenchés par la foudre, par des campeurs négligents ou d'autres personnes ignorant les interdictions de faire du feu. « Nous exhortons la population à la prudence, à respecter l'interdiction de faire du feu et à ne pas contribuer à l'apparition d'un autre de ces incendies de forêt », a ordonné M. Roberts lors d'une conférence de presse virtuelle mercredi. L'agence a indiqué que 1100 personnes ont été évacuées de certaines communautés éloignées, dont la plupart se trouvent au nord-ouest de Saskatoon. La zone la plus touchée est le village de Beauval, où 700 résidants ont été forcés à quitter les lieux, tandis que Parcs Canada a averti les habitants du parc national de Prince Albert de se tenir prêts à partir en urgence si nécessaire. Un avis de Parcs Canada prévient que le temps plus chaud prévu mercredi dans le parc pourrait provoquer la propagation d'un feu incontrôlable. « Bien qu'il n'y ait aucune menace immédiate pour la sécurité publique ou le lotissement urbain de Waskesiu, les changements climatiques et le comportement des incendies pourraient compromettre la sécurité publique », note l'avis. Ce parc de 3900 kilomètres carrés est l'une des destinations de vacances estivales les plus prisées de la province, réputé pour la randonnée, le vélo, la navigation de plaisance, le golf ainsi que l'observation d'oiseaux et d'animaux sauvages, notamment de bisons. La Saskatchewan indique qu'elle reçoit l'aide d'autres provinces, dont le Québec, ainsi que d'équipes internationales des États-Unis, de l'Australie et du Mexique. Les incendies ont également déclenché des alertes et des avis de fumée dans le nord-ouest, ainsi qu'à Saskatoon et dans d'autres localités au sud de la ville. Les flammes ont aussi fait des ravages au Manitoba, obligeant environ 6000 personnes à quitter leur domicile. On compte 123 incendies de forêt actifs. Mercredi, la province a signalé un niveau de risque d'incendie modéré à élevé, la menace étant réduite à certains endroits. La province est en état d'urgence et plus de 10 000 kilomètres carrés de terres ont brûlé au cours de ce qui est considéré comme la pire saison de ce type en 30 ans. Les résidants des communautés du nord, comme Lynn Lake et Snow Lake, ont été évacués pour la deuxième fois depuis le printemps. Au plus fort de la première vague d'évacuations, environ 22 000 personnes étaient évacuées et le gouvernement du premier ministre Wab Kinew a mis en place des refuges collectifs pour ceux qui n'ont nulle part où aller.


Le Parisien
a day ago
- Politics
- Le Parisien
Incendies en Syrie : « Monsieur Chat », de héros de guerre à pompier du climat
Une forêt de cendres. Une impression d'apocalypse. L'odeur de brûlé qui colle à la gorge. Pendant dix jours, l'ouest de la Syrie a été ravagé par des feux d'une intensité inédite, détruisant 3 % de la couverture forestière du pays. 15 000 ha partis en fumée touchant notamment la réserve de Frounloq, l'un des derniers poumons verts du pays. Parmi les visages tirés par l'épuisement et la fumée, l'un d'eux se détache : celui de Mohammed Alaa Aljaleel, surnommé « Catman », Monsieur Chat. En Syrie, son visage est familier. Il y a près de dix ans, l'ambulancier de 50 ans s'était fait connaître pendant le siège d'Alep, au plus fort de la guerre civile syrienne, pour avoir sauvé des dizaines de chats errants sous les bombardements. Aujourd'hui, c'est à Lattaquié qu'il fait face à une autre urgence : l'enfer des flammes.


Le Parisien
10-07-2025
- Politics
- Le Parisien
Aude : après la multiplication des incendies, le préfet interdit les feux d'artifice et appelle à la vigilance
Lagrasse et Bizanet le 29 juin, Moux le 5 juillet, Narbonne-Bages le 7 juillet… Dans l'Aude, la liste des villes frappées par des incendies s'allonge inlassablement en ce début d'été. Poussé par la tramontane, le dernier en date n'a été fixé que mercredi soir, puis maîtrisé. Dans la nuit, 150 sapeurs-pompiers, 40 engins et des drones de surveillance sont restés en action. Et encore ce jeudi matin, les soldats du feu surveillaient tout risque de réactivation d'un incendie qui aura parcouru quelque 2 100 ha de végétation. Soit 3 000 ha en dix jours, tous brasiers confondus, dans le département. Lorsque les températures sont élevées et la flore particulièrement sèche, un rien peut déclencher un départ de flammes. Dans un tel contexte, le préfet de l'Aude a pris la décision d'interdire la vente et l'usage de feux d'artifice du 12 au 31 juillet. Seule exception faite par Christian Pouget : ces engins pyrotechniques seront autorisés pour l'embrassement de la cité de Carcassonne le 14 juillet. Les autorités préviennent que « les éventuelles infractions à ces dispositions seront constatées par procès-verbal ». Et qu'elles pourront mener à une procédure pénale « au titre de la mise en danger de la vie d'autrui ». En cette période de feux de végétation, les habitants de l'Aude sont invités à la plus grande vigilance.


Le Parisien
08-07-2025
- Science
- Le Parisien
Incendies en France : « circonscrit », « fixé », « noyé »… Le lexique pour tout comprendre aux feux de forêt
Une année 2025 qui s'annonce intense du côté des incendies, avec un début d'été marqué par plusieurs grands feux et de nombreuses vigilances rouges. D'après l'EFFIS (European Forest Fire Information System), le début de l'année a été particulièrement frappé par les feux : depuis janvier, environ 18 500 ha ont brûlé, une situation inédite, un chiffre bien supérieur à la moyenne de 6 700 ha lors de la période 2006 à 2023. Selon l' ONF (Office national des forêts), environ 90 % de ces sinistres seraient d'origine humaine. Afin de déterminer quels types d'interventions vont être nécessaires et quels risques sont encourus, quatre niveaux d'alertes sont mis en place. Ils permettent d'évaluer les possibles variables environnementales du feu, son inflammabilité, son taux de propagation, sa maîtrise et ses conséquences. Lorsque le feu s'est déclaré, il y a plusieurs étapes concernant sa maîtrise. Voici une explication de ces termes. « Hors de contrôle » Aucun périmètre n'a encore été établi et la progression des flammes n'est pas encore contenue. Les autorités rencontrent des difficultés à garder le contrôle. « Circonscrit » Cela signifie que les pompiers établissent un périmètre pour entourer le feu, afin de l'anticiper et de le contenir ensuite. Il s'agit d'empêcher sa propagation en mettant en place un plan d'action. « En attaque » Ce terme désigne l'intervention en cours des pompiers, qui combattent activement le feu dans le périmètre. Les équipes au sol et/ou aériennes sont au travail. « Contenu » Cela permet d'indiquer que les mesures déployées ont été efficaces et que le feu de forêt ne se propage pas au-delà des limites du périmètre mis en place. « Fixé » Lorsque l'on dit qu'un incendie est fixé, c'est que le feu ne gagne plus de terrain et qu'il arrête de progresser. Cependant, les flammes peuvent rester très importantes. « Maîtrisé » À cette étape, qui suit la précédente, les flammes les plus puissantes ont été éteintes par les pompiers. Le but de cette manœuvre est que l'incendie baisse en intensité, jusqu'à ce qu'il soit totalement éteint. L'incendie est considéré complètement maîtrisé quand les foyers les plus importants sont sous contrôle. « Noyé » Étape finale : les pompiers arrosent les flammes jusqu'à ce qu'elles soient totalement éteintes. Tout va être arrosé pour faire disparaître chaque point chaud. Il faudra ensuite surveiller la zone pour éviter de nouveaux départs de feu. « Éteint » Les pompiers peuvent enfin partir. L'incendie est considéré comme éteint dès qu'il n'y a plus de braises ou de flammes. Comme le rappelle le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, la moitié des feux sont dus à la négligence humaine et des gestes involontaires. Pour prévenir ces risques, des recommandations sont disponibles sur le site du gouvernement. Il est possible de suivre l'avancée de l'intervention des sapeurs-pompiers grâce à une carte interactive disponible sur le site feuxdeforê