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La préfecture des Bouches-du-Rhône se défend après les incendies de Marseille

La préfecture des Bouches-du-Rhône se défend après les incendies de Marseille

Le Parisien20 hours ago
Plus d'une semaine après
les feux qui ont ravagé Marseille
, le débat sur la rapidité d'intervention des forces de secours et de sécurité, a connu un nouveau rebondissement ce jeudi.
Le préfet des Bouches-du-Rhône, Georges-François Leclerc, a répondu dans un communiqué aux critiques formulées notamment sur les réseaux sociaux, dans le débat public ou dans les médias. Certains reprochant par exemple
l'absence de pompiers sur une zone touchée pendant trois heures
.
Pour Georges-François Leclerc, « l'engagement de nos forces d'incendies et de secours a permis d'éviter le pire à l'occasion de cet événement, qui menaçait
des milliers d'habitations et de personnes à Marseille
».
Également mis en cause pour
le manque de moyen humain et matériel
déployé pour lutter contre les incendies, le préfet a réagi affirmant que les décisions prises l'ont été « dans un cadre opérationnel très contraint ».
Ajoutant que « plusieurs feux importants étaient alors actifs voire virulents dans la zone de défense et de sécurité Sud, comme à
Narbonne
ou, plus proche, à Lançon-de Provence ».
Une dizaine de feux naissants menaçaient alors les neuf départements de l'arc méditerranéen de Perpignan à Menton en passant par la Corse.
Il précise également que sept des 12 C
anadairs français
ont été déployés pour faire face aux incendies qui ravageaient les Pennes-Mirabeau et
les quartiers nord de Marseille
ainsi que deux Dash et 875 sapeurs-pompiers et marins pompiers.
Ces efforts ont permis selon le préfet d'éviter le pire. « Aucune perte humaine, aucun blessé grave n'est à déplorer », s'est réjoui Georges-François Leclerc. Il précise également que « près d'un millier d'habitations ont pu être sauvées
des flammes dans la zone directe du feu
, dans un territoire concernant notamment 45 000 habitants. »
Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau avait lui aussi salué l'efficacité des « moyens » déployés pour faire face à la multiplication des feux sur la côte méditerranéenne.
Au total,
le feu des Pennes-Mirabeau
aura parcouru 750 hectares blessant légèrement 97 personnes et détruisant 51 bâtiments, 17 véhicules et 11 caravanes.
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Ne pas aller à l'école, c'est le rêve de beaucoup d'enfants. La solution ? Faire l'école à la maison. Mais qu'on ne s'y méprenne pas, cela ne veut pas dire que l'instruction n'est pas au rendez-vous. «On a commencé à le faire par commodité», raconte Cécile, illustratrice, qui habite Toulon avec son mari. Depuis toujours, Cécile fait l'école à la maison pour ses trois filles, Emi, Mây-Lan et Jun. «Au début, on pensait faire comme tout le monde et mettre notre aînée à la crèche. Mais on n'a pas eu de place et on a fini par la garder à la maison. Je travaille de chez moi, donc ça ne posait pas problème. Peu à peu, j'y ai pris goût». Cécile poursuit alors l'éducation de sa fille lorsqu'elle atteint l'âge de la maternelle, et accouche de son deuxième enfant. «On s'est alors rendu compte que ce n'était pas l'école qui était obligatoire en France, mais l'instruction. On s'est demandé si l'on prenait un risque, puis on a décidé de se faire confiance !» Aujourd'hui, les trois filles sont âgées de 14, 11 et 9 ans. Pour l'heure, aucune n'a été scolarisée. Pour préparer ses cours, leur mère s'aide d'Internet et des sites d'éducation comme Eduscol, site officiel d'information et d'accompagnement des professionnels de l'éducation. «Beaucoup d'enseignants fournissent aussi des exercices en ligne. Et il y a beaucoup d'échanges avec la communauté de parents qui font l'école à la maison. On est très nombreux (30 644 enfants en 2024-25, contre 72 369 enfants en 2021-2022 selon la Cour des comptes, ndlr)», explique-t-elle. Loi séparatisme : «Une vraie catastrophe pour nous» Cécile se qualifie d'ailleurs d'autodidacte et affirme qu'elle est passionnée par l'apprentissage, le sien mais aussi celui des autres. «Pour enseigner à mes filles, je me suis renseignée sur les méthodes existantes. On a commencé par la méthode Montessori , qui repose sur l'autonomie et la pratique, que je trouve adaptée pour les petits. Je suis aussi adepte de la méthode Mason, qui consiste à apprendre grâce à des livres et des histoires. C'est bien sûr un support qui accompagne la méthode d'apprentissage traditionnelle, mais c'est efficace. Néanmoins, mon aînée passera le brevet l'année prochaine, donc il faudra s'adapter et la former aux attentes spécifiques de cet examen.» Concernant le programme, elle affirme que jusqu'à la fin du collège, «c'est plutôt relax», et que ce n'est pas une source d'angoisse pour elle, même si «le chapitre sur les probabilités en maths, c'était un peu complexe !». En revanche, en prévision de l'arrivée au lycée d'Emi, la grande, ses parents envisagent peut-être de recourir à des écoles d'enseignement à distance, notamment ceux du cours Sainte-Anne et du cours Griffon, en complément des enseignements à la maison. Alors que les familles sont de plus en plus nombreuses à opter pour l'école à la maison, elles font face à des règles strictes depuis la rentrée 2022. Jusqu'alors, elles n'étaient pas obligées d'obtenir une autorisation de l'éducation nationale. Il suffisait de faire une déclaration annuelle. Mais lorsque la loi du 24 août 2021, dite «loi séparatismes», et le décret du 15 février 2022 entrent en vigueur, la donne change. L'école à la maison devient alors très surveillée. Ainsi, dès la rentrée 2022, les parents doivent obtenir une autorisation d'instruction auprès du directeur académique des services de l'éducation nationale. La famille est aujourd'hui en désobéissance civile «Cette loi a été une catastrophe pour nous, raconte Cécile. On a pu y échapper au début car on avait de l'ancienneté, mais il a ensuite fallu faire la demande pour nos trois filles. Ils ont accepté pour l'aînée et la benjamine, mais pas pour la cadette, sans aucune explication. On a contesté la décision, mais ils n'ont pas changé d'avis». Mais la famille a choisi de ne pas scolariser leur fille pour autant et de se placer, de fait, en situation d'illégalité depuis la rentrée 2024. «On a décidé de ne pas faire la demande d'autorisation, on a simplement déclaré que l'on faisait l'école à la maison, comme les années précédentes.» La famille reçoit ensuite une proposition de classement sans suite, sous condition de faire un stage parental. «C'était comme s'il fallait prouver qu'on est des bons parents. On a accepté de le faire, pour montrer notre bonne foi. Mais on n'a pas donné de preuve de scolarisation, donc on va tomber sous le coup de la loi, sauf si le procureur est magnanime, ce qui m'étonnerait». Le rectorat a donc fait une déclaration de non-scolarisation, même si la jeune fille est scolarisée à la maison. «L'an prochain, il y aura sûrement une accusation de récidive et le procureur va nous convoquer», confie ainsi Cécile. La famille fait d'ailleurs partie de l'association «Enfance Libre» depuis l'an dernier. Elle regroupe des familles en «désobéissance civile» et revendique le retour à un régime déclaratif pour l'école à la maison. De leur côté, les trois jeunes filles vivent très bien leur situation atypique. «Même si elles n'y ont jamais été, elles sont très contentes de ne pas aller en classe. Elles se rendent compte de la chance qu'elles ont en discutant avec leurs amis qui doivent se lever tôt, faire leurs devoirs le soir...», explique Cécile. Et le travail au quotidien ? «On sent parfois qu'il y a de la réticence, qu'on les force un peu à travailler. C'est à nous de trouver comment leur donner envie. Mon aînée est bonne élève mais elle n'aime pas la rédaction. Pourtant, elle lit beaucoup et écrit des textes personnels. Mais quand on l'oblige à écrire quelque chose, ça peut coincer. Malgré tout, c'est essentiel de leur imposer une discipline». L'une des remarques qui revient souvent lorsque l'on parle d'école à la maison, c'est la question de la vie sociale de l'enfant. Pour beaucoup, un enfant instruit en famille aura du mal à sociabiliser à l'avenir. Une idée reçue à laquelle s'oppose Cécile, qui explique : «Beaucoup d'enfants sont en détresse à l'école. Personnellement, j'ai souffert de phobie scolaire mais on n'en parlait pas à l'époque. On m'a parfois demandé si je craignais que mes filles fassent de la phobie sociale, mais je ne pense pas que l'école garantisse automatiquement une vie sociale épanouie». À bas les notes ! Son mari, assure-t-elle, est du même avis : «Lui a décroché en seconde, même s'il était bon élève. Il ne trouvait plus de sens à l'école. Selon nous, les enfants ne sont pas tous adaptés au système scolaire». Qu'en est-il du ressenti d'Emi, Mây-Lan et Jun ? «Tout dépend de la personnalité de l'enfant. Mon aînée vit très bien le fait de voir ses copines de temps en temps, la deuxième a moins besoin de voir du monde, et la dernière est très sociable !», précise Cécile. Les parents ont choisi d'inscrire leurs filles dans des activités collectives, comme le sport et la musique. «C'est là qu'elles ont rencontré leurs amis. Et puis il y a aussi les enfants de nos amis, avec qui elles s'entendent très bien». Comme quoi, il n'y a pas que l'école pour faire des relations. Pour ce qui est des notes, Cécile a choisi de ne pas s'en servir pour évaluer ses filles. «Elles ont eu leurs premières notes au Conservatoire de musique ! Lorsque je les évalue, je leur montre les notions qu'elles n'ont pas intégrées, et elles en sont d'ailleurs conscientes d'elles-mêmes. Je pense qu'il faut surtout mettre l'accent sur la compréhension». L'une d'entre elles sera-t-elle scolarisée un jour ? «Les deux premières ne semblent pas en ressentir le besoin, mais la troisième est moins réticente. On s'adaptera, car il faut aussi écouter les envies de l'enfant», conclut Cécile.

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