
Aude : après la multiplication des incendies, le préfet interdit les feux d'artifice et appelle à la vigilance
les soldats du feu surveillaient tout risque de réactivation
d'un incendie qui aura parcouru quelque 2 100 ha de végétation. Soit 3 000 ha en dix jours, tous brasiers confondus, dans le département.
Lorsque les températures sont élevées et la flore particulièrement sèche, un rien peut déclencher un départ de flammes. Dans un tel contexte, le préfet de l'Aude a pris la décision d'interdire la vente et l'usage de feux d'artifice du 12 au 31 juillet. Seule exception faite par Christian Pouget : ces engins pyrotechniques seront autorisés pour l'embrassement de la cité de Carcassonne le 14 juillet.
Les autorités préviennent que « les éventuelles infractions à ces dispositions seront constatées par procès-verbal ». Et qu'elles pourront mener à une procédure pénale « au titre de la mise en danger de la vie d'autrui ». En cette période de feux de végétation, les habitants de l'Aude sont invités à la plus grande vigilance.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Le Parisien
22 minutes ago
- Le Parisien
Yvelines : à Montfort-l'Amaury, la crainte de voir un Ehpad public basculer vers le privé
Les mines sont plus inquiètes que d'ordinaire ce matin-là au Bois-Renoult, à Montfort-l'Amaury (Yvelines). Depuis quelques semaines, un large drap blanc flotte sur la devanture en pierre pour protester contre la menace de cession qui pèse sur l'établissement. En lettres capitales on peut y lire que « l'Ehpad n'est pas à vendre ». Ce projet de vente, Nordine Youbi, secrétaire Sud santé, en a entendu parler pour la première fois en février 2024, au détour d'une conversation anodine avec un élu de Montfort-l'Amaury : « C'est lui qui nous a mis la puce à l'oreille. »


Le Parisien
22 minutes ago
- Le Parisien
Val-d'Oise : il fabrique les premières pâtes 100 % made in Vexin sans additifs ou conservateurs
On connaissait déjà la bière du Vexin , la moutarde ou les lentilles, vous pouvez désormais déguster… des pâtes du Vexin. Une nouveauté due à Thibault Deneck, qui a repris avec son épouse Marie l'exploitation agricole acquise par son arrière-grand-père en 1986, qui s'étend sur 130 ha à Wy-dit-Joli-Village, autour du château d'Hazeville. « C'est un projet familial, explique l'entrepreneur. Soit c'était vendu, soit quelqu'un s'installait. L'ensemble de la ferme tombait en ruine. Nous sommes venus sur place pour relancer l'activité. » Le trentenaire, qui habitait à Lyon (Rhône), a donc retrouvé le Val-d'Oise. Il propose bien entendu des classiques comme les conchiglies, fusillis et autres pennes, mais également des pâtes en forme de riz ou encore de croix pattée , l'emblème de la région.


Le Figaro
22 minutes ago
- Le Figaro
«La loi séparatisme a été une catastrophe pour nous»: le combat de Cécile pour continuer d'instruire ses trois filles à la maison
Ne pas aller à l'école, c'est le rêve de beaucoup d'enfants. La solution ? Faire l'école à la maison. Mais qu'on ne s'y méprenne pas, cela ne veut pas dire que l'instruction n'est pas au rendez-vous. «On a commencé à le faire par commodité», raconte Cécile, illustratrice, qui habite Toulon avec son mari. Depuis toujours, Cécile fait l'école à la maison pour ses trois filles, Emi, Mây-Lan et Jun. «Au début, on pensait faire comme tout le monde et mettre notre aînée à la crèche. Mais on n'a pas eu de place et on a fini par la garder à la maison. Je travaille de chez moi, donc ça ne posait pas problème. Peu à peu, j'y ai pris goût». Cécile poursuit alors l'éducation de sa fille lorsqu'elle atteint l'âge de la maternelle, et accouche de son deuxième enfant. «On s'est alors rendu compte que ce n'était pas l'école qui était obligatoire en France, mais l'instruction. On s'est demandé si l'on prenait un risque, puis on a décidé de se faire confiance !» Aujourd'hui, les trois filles sont âgées de 14, 11 et 9 ans. Pour l'heure, aucune n'a été scolarisée. Pour préparer ses cours, leur mère s'aide d'Internet et des sites d'éducation comme Eduscol, site officiel d'information et d'accompagnement des professionnels de l'éducation. «Beaucoup d'enseignants fournissent aussi des exercices en ligne. Et il y a beaucoup d'échanges avec la communauté de parents qui font l'école à la maison. On est très nombreux (30 644 enfants en 2024-25, contre 72 369 enfants en 2021-2022 selon la Cour des comptes, ndlr)», explique-t-elle. Loi séparatisme : «Une vraie catastrophe pour nous» Cécile se qualifie d'ailleurs d'autodidacte et affirme qu'elle est passionnée par l'apprentissage, le sien mais aussi celui des autres. «Pour enseigner à mes filles, je me suis renseignée sur les méthodes existantes. On a commencé par la méthode Montessori , qui repose sur l'autonomie et la pratique, que je trouve adaptée pour les petits. Je suis aussi adepte de la méthode Mason, qui consiste à apprendre grâce à des livres et des histoires. C'est bien sûr un support qui accompagne la méthode d'apprentissage traditionnelle, mais c'est efficace. Néanmoins, mon aînée passera le brevet l'année prochaine, donc il faudra s'adapter et la former aux attentes spécifiques de cet examen.» Concernant le programme, elle affirme que jusqu'à la fin du collège, «c'est plutôt relax», et que ce n'est pas une source d'angoisse pour elle, même si «le chapitre sur les probabilités en maths, c'était un peu complexe !». En revanche, en prévision de l'arrivée au lycée d'Emi, la grande, ses parents envisagent peut-être de recourir à des écoles d'enseignement à distance, notamment ceux du cours Sainte-Anne et du cours Griffon, en complément des enseignements à la maison. Alors que les familles sont de plus en plus nombreuses à opter pour l'école à la maison, elles font face à des règles strictes depuis la rentrée 2022. Jusqu'alors, elles n'étaient pas obligées d'obtenir une autorisation de l'éducation nationale. Il suffisait de faire une déclaration annuelle. Mais lorsque la loi du 24 août 2021, dite «loi séparatismes», et le décret du 15 février 2022 entrent en vigueur, la donne change. L'école à la maison devient alors très surveillée. Ainsi, dès la rentrée 2022, les parents doivent obtenir une autorisation d'instruction auprès du directeur académique des services de l'éducation nationale. La famille est aujourd'hui en désobéissance civile «Cette loi a été une catastrophe pour nous, raconte Cécile. On a pu y échapper au début car on avait de l'ancienneté, mais il a ensuite fallu faire la demande pour nos trois filles. Ils ont accepté pour l'aînée et la benjamine, mais pas pour la cadette, sans aucune explication. On a contesté la décision, mais ils n'ont pas changé d'avis». Mais la famille a choisi de ne pas scolariser leur fille pour autant et de se placer, de fait, en situation d'illégalité depuis la rentrée 2024. «On a décidé de ne pas faire la demande d'autorisation, on a simplement déclaré que l'on faisait l'école à la maison, comme les années précédentes.» La famille reçoit ensuite une proposition de classement sans suite, sous condition de faire un stage parental. «C'était comme s'il fallait prouver qu'on est des bons parents. On a accepté de le faire, pour montrer notre bonne foi. Mais on n'a pas donné de preuve de scolarisation, donc on va tomber sous le coup de la loi, sauf si le procureur est magnanime, ce qui m'étonnerait». Le rectorat a donc fait une déclaration de non-scolarisation, même si la jeune fille est scolarisée à la maison. «L'an prochain, il y aura sûrement une accusation de récidive et le procureur va nous convoquer», confie ainsi Cécile. La famille fait d'ailleurs partie de l'association «Enfance Libre» depuis l'an dernier. Elle regroupe des familles en «désobéissance civile» et revendique le retour à un régime déclaratif pour l'école à la maison. De leur côté, les trois jeunes filles vivent très bien leur situation atypique. «Même si elles n'y ont jamais été, elles sont très contentes de ne pas aller en classe. Elles se rendent compte de la chance qu'elles ont en discutant avec leurs amis qui doivent se lever tôt, faire leurs devoirs le soir...», explique Cécile. Et le travail au quotidien ? «On sent parfois qu'il y a de la réticence, qu'on les force un peu à travailler. C'est à nous de trouver comment leur donner envie. Mon aînée est bonne élève mais elle n'aime pas la rédaction. Pourtant, elle lit beaucoup et écrit des textes personnels. Mais quand on l'oblige à écrire quelque chose, ça peut coincer. Malgré tout, c'est essentiel de leur imposer une discipline». L'une des remarques qui revient souvent lorsque l'on parle d'école à la maison, c'est la question de la vie sociale de l'enfant. Pour beaucoup, un enfant instruit en famille aura du mal à sociabiliser à l'avenir. Une idée reçue à laquelle s'oppose Cécile, qui explique : «Beaucoup d'enfants sont en détresse à l'école. Personnellement, j'ai souffert de phobie scolaire mais on n'en parlait pas à l'époque. On m'a parfois demandé si je craignais que mes filles fassent de la phobie sociale, mais je ne pense pas que l'école garantisse automatiquement une vie sociale épanouie». À bas les notes ! Son mari, assure-t-elle, est du même avis : «Lui a décroché en seconde, même s'il était bon élève. Il ne trouvait plus de sens à l'école. Selon nous, les enfants ne sont pas tous adaptés au système scolaire». Qu'en est-il du ressenti d'Emi, Mây-Lan et Jun ? «Tout dépend de la personnalité de l'enfant. Mon aînée vit très bien le fait de voir ses copines de temps en temps, la deuxième a moins besoin de voir du monde, et la dernière est très sociable !», précise Cécile. Les parents ont choisi d'inscrire leurs filles dans des activités collectives, comme le sport et la musique. «C'est là qu'elles ont rencontré leurs amis. Et puis il y a aussi les enfants de nos amis, avec qui elles s'entendent très bien». Comme quoi, il n'y a pas que l'école pour faire des relations. Pour ce qui est des notes, Cécile a choisi de ne pas s'en servir pour évaluer ses filles. «Elles ont eu leurs premières notes au Conservatoire de musique ! Lorsque je les évalue, je leur montre les notions qu'elles n'ont pas intégrées, et elles en sont d'ailleurs conscientes d'elles-mêmes. Je pense qu'il faut surtout mettre l'accent sur la compréhension». L'une d'entre elles sera-t-elle scolarisée un jour ? «Les deux premières ne semblent pas en ressentir le besoin, mais la troisième est moins réticente. On s'adaptera, car il faut aussi écouter les envies de l'enfant», conclut Cécile.