logo
Incendies en Syrie : « Monsieur Chat », de héros de guerre à pompier du climat

Incendies en Syrie : « Monsieur Chat », de héros de guerre à pompier du climat

Le Parisien2 days ago
Une forêt de cendres. Une impression d'apocalypse. L'odeur de brûlé qui colle à la gorge. Pendant dix jours, l'ouest de la Syrie a été ravagé par des feux d'une intensité inédite, détruisant 3 % de la couverture forestière du pays. 15 000 ha partis en fumée touchant notamment la réserve de Frounloq, l'un des derniers poumons verts du pays. Parmi les visages tirés par l'épuisement et la fumée, l'un d'eux se détache : celui de Mohammed Alaa Aljaleel, surnommé « Catman », Monsieur Chat.
En Syrie, son visage est familier. Il y a près de dix ans, l'ambulancier de 50 ans s'était fait connaître pendant le siège d'Alep, au plus fort de la guerre civile syrienne, pour avoir sauvé des dizaines de chats errants sous les bombardements. Aujourd'hui, c'est à Lattaquié qu'il fait face à une autre urgence : l'enfer des flammes.
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

Bretagne : l'incendie de la forêt de Brocéliande fixé après avoir ravagé plus de 100 hectares
Bretagne : l'incendie de la forêt de Brocéliande fixé après avoir ravagé plus de 100 hectares

Le Parisien

time8 hours ago

  • Le Parisien

Bretagne : l'incendie de la forêt de Brocéliande fixé après avoir ravagé plus de 100 hectares

Le massif de Brocéliande s'étire sur plus quelque 11 000 hectares, à cheval sur les départements bretons d'Ille-et-Vilaine et du Morbihan. À l'intérieur, on trouve la forêt domaniale de Gaël-Paimpont et ses 557 hectares. C'est ici qu'un feu de végétation s'est déclaré vers 16 heures, ce jeudi, et plus précisément dans un secteur situé entre les communes de Paimpont et de Tréhorenteuc. En début de soirée, la préfecture d'Ille-et-Vilaine indiquait que le brasier était toujours actif et en progression vers l'est et le nord-est. En cause, notamment, la sécheresse de la végétation et les vents. Le feu a ravagé plus de 100 hectares mais est désormais « fixé », a fait savoir le lieutenant-colonel Patrice Fénéon, pompier d'Ille-et-Vilaine, au micro d' Ici Armorique . « C'est-à-dire que nous avons stoppé sa progression. » Près de 200 pompiers issus des deux départements étaient à pied d'œuvre pour contenir la diffusion des flammes. « Des engins d'intervention sont déployés et le pélicandrome de Vannes Meucon a été armé. Les renforts aériens, Air Tractor et Dash 8, sont arrivés et ont commencé les largages sur le site de l'incendie », précisaient en fin de soirée les services de l'État. Une partie de ce dispositif reste en place en cette fin de soirée. « Nous allons passer la nuit à éteindre tous les foyers que nous identifions avec des drones, notamment, pour focaliser notre action sur les points les plus virulents », complète le lieutenant-colonel Patrice Fénéon. L'émergence de l'incendie a entraîné des coupures d'axes routiers. La D141 dans le sens nord-sud, la D154 d'ouest en est et la sortie du bourg de Tréhorenteuc dans le sens nord-est ont été un temps fermées. Les préfectures appellent conjointement à éviter le secteur, à faciliter le passage des secours et à respecter les consignes des autorités.

Violences sectaires, bombardements israéliens... En Syrie, le nouveau pouvoir déjà confronté au risque d'implosion
Violences sectaires, bombardements israéliens... En Syrie, le nouveau pouvoir déjà confronté au risque d'implosion

Le Figaro

time11 hours ago

  • Le Figaro

Violences sectaires, bombardements israéliens... En Syrie, le nouveau pouvoir déjà confronté au risque d'implosion

Réservé aux abonnés RÉCIT - Le gouvernement d'Ahmed al-Charaa, qui tente de maintenir un fragile équilibre sécuritaire, est plus que jamais affaibli. Des centaines de morts, une population traumatisée, et une capitale bombardée par un État voisin : en quelques jours, les rivalités entre druzes et Bédouins dans le sud de la Syrie ont donné lieu à un bain de sang… Et affaibli encore le gouvernement d'Ahmed al-Charaa, qui tente depuis son accession à la tête de l'État d'éviter que le pays ne sombre dans le chaos généralisé. Tout a commencé par l'enlèvement d'un vendeur de légumes de la communauté druze (un groupe ésotérique issu de la branche ismaélienne du chiisme, majoritaire dans la région de Soueïda) par des Bédouins, sunnites. S'en sont suivis des affrontements intercommunautaires entre les deux rivaux, aux griefs anciens. Lorsque les forces armées gouvernementales - elles aussi majoritairement sunnites - sont entrées dans Soueïda dans le but affiché de pacifier la situation, elles auraient combattu selon de nombreux témoins aux côtés des Bédouins, se rendant elles-mêmes coupables d'exactions. L'influent cheikh druze Hikmat al-Hijri…

«On ne sait pas ce que les gens deviennent une fois arrêtés» : en Syrie, un système judiciaire partial et opaque
«On ne sait pas ce que les gens deviennent une fois arrêtés» : en Syrie, un système judiciaire partial et opaque

Le Figaro

time12 hours ago

  • Le Figaro

«On ne sait pas ce que les gens deviennent une fois arrêtés» : en Syrie, un système judiciaire partial et opaque

Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - Tandis que les arrestations arbitraires se multiplient, la commission d'enquête sur les massacres ayant visé la communauté alaouite en mars reste silencieuse. « Ils nous ont ligoté les mains avec une ceinture serrée, et ils nous ont emmenés pour nous interroger dans une ambulance transformée en salle d'interrogatoire. Deux d'entre nous avaient les yeux bandés. Nous avons été frappés et avons reçu des insultes sectaires », raconte Laith. Le jeune homme originaire de Homs a été arrêté à bord d'un van sur la route d'Athriya, en direction de la ville de Raqqa. Au total, il a été détenu trois mois par les autorités syriennes, accusé de vouloir rejoindre les rangs des forces armées kurdes, qui contrôlent le nord-est du territoire. Il poursuit : « Après l'interrogatoire, quelqu'un nous a visé avec un fusil alors que nous étions alignés. J'ai vraiment cru que j'allais mourir. Mais nous avons finalement été conduits à la prison de Hama, où nous avons été placés dans une cellule d'environ 14 mètres carrés, à 56 détenus. » Laith, dont le prénom a été changé, témoigne anonymement par téléphone. « À notre libération, nous avons été formellement avertis…

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store