Dernières actualités avec #urgences


Le Figaro
2 days ago
- Entertainment
- Le Figaro
«Jusqu'ici, tout allait bien» : Mélanie Taravant termine aux urgences pendant ses vacances
VIDÉO - L'ancienne présentatrice de «C médiatique» sur France 5 a donné des nouvelles de son état de santé ce dimanche 27 juillet, dans une publication Instagram. Quelques semaines avant une rentrée bien chargée - où elle reprendra les commandes de «Télématin» le week-end aux côtés de Samuel Ollivier -Mélanie Taravant vit un été mouvementé. Ce dimanche 27 juillet, à travers des stories et une publication sur son compte Instagram, l'ancienne présentatrice de «C médiatique» sur France 5 s'est confiée sur son récent passage aux urgences. «Bon, j'avoue que la préparation du matin prend un peu plus de temps que d'habitude», écrit Mélanie Taravant en description d'une publication composée de photographies et de vidéos d'elle en béquilles. «Mais je suis en train de devenir experte en laçage de bottes orthopédique aérodynamique !!», ajoute celle qui est également ancienne danseuse classique, en description d'une vidéo d'elle en train d'attacher sa nouvelle chaussure. À lire aussi «Télématin» : Mélanie Taravant et Samuel Ollivier succèdent à Maya Lauqué et Damien Thévenot le week-end Publicité Si Mélanie Taravant ne précise pas ce qui l'a amenée à utiliser une béquille et cette botte orthopédique dans ce message, les plus observateurs auront repéré le hashtag «claquage» présent dans sa publication. La journaliste tourne également sa blessure en dérision avec d'autres mot-dièses : «Urgence», «Y'a toujours pire», «Mais c'est quand même relou», peut-on lire en description de son post. En story Instagram, ce lundi 28 juillet, la présentatrice s'amuse une nouvelle fois de sa situation. «Demain, je fais le marathon ! Y'a encore un peu de taf...», écrit-elle pour accompagner une vidéo d'elle se déplaçant en béquilles. À voir aussi - Pascal Praud décline l'invitation de «C médiatique» : Mélanie Taravant lui répond Puisqu'elle avait publié des images de son passage aux urgences avant de publier ces photos et vidéos explicatives, la future animatrice de «Télématin» prend le temps de rassurer un peu ses abonnés. «Le déplacement façon tortue boiteuse est encore un peu laborieux, il ne manquerait plus que la pluie», ironise Mélanie Taravant. «Mais promis, dans quelques jours, je vous fais un pas de danse avec les béquilles ! Let's dance !»


Le Parisien
5 days ago
- Science
- Le Parisien
Trois fois plus de passages aux urgences entre 2012 et 2023 liés à la consommation de cocaïne
Guyane, Provence-Alpes-Côte d'Azur et en Occitanie . Ce sont les départements français les plus concernés par la plus forte hausse des admissions aux urgences liées à la consommation de cocaïne , selon Santé publique France. Ces territoires suivent la dynamique nationale constatée par l'organisme qui a noté qu'entre 2012 et 2023, les passages aux urgences liées à la consommation de cocaïne ont triplé et que le nombre d'hospitalisation a quadruplé. Pour la seule année 2024, 5 067 admissions dans les hôpitaux étaient liées à cette drogue , 1 619 nécessitant d'ailleurs une hospitalisation. Ces statistiques marquent toutefois une stabilisation après « une hausse continue depuis 2012 », selon l'agence sanitaire. Principale victime de cette consommation : les hommes âgés d'environ 30 ans. Selon Santé publique France (SPF), entre 2012 et 2024, sur les 32 749 passages aux urgences liés à la cocaïne , 74 % concernaient des hommes et dont l'âge médian était de 32 ans. SPF affirme également que les passages aux urgences sont aussi « fréquemment associés à des diagnostics de consommation d'autres substances » dont l'alcool ingéré dans 29 % des cas suivi des opiacés avec 14 % des cas et du cannabis avec 11 %. Ces taux suivent ceux de la consommation de cette substance illicite. En 2023, 10 % des adultes avaient déjà consommé de la cocaïne dans leur vie et 3 % au cours des 12 derniers mois, selon l'OFDT (Observatoire français des drogues et des tendances addictives). Ces chiffres cumulés reflètent le « poids significatif », « pour la santé des Français et pour les services d'urgence et l'hôpital », des usages de la cocaïne en France d'après Santé publique France. La consommation de cocaïne peut avoir plusieurs effets néfastes et nocifs sur la santé : infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral, thrombose, dépression, anxiété et tentatives de suicide.


La Presse
17-07-2025
- Science
- La Presse
Les blessures en hausse partout au pays
Le D r Daniel Rosenfield, urgentologue pédiatrique à l'hôpital SickKids de Toronto, a noté que 80 % des usagers de trottinettes électriques qui se retrouvent aux urgences ne portaient pas de casque. (Toronto) L'Institut canadien d'information sur la santé (ICIS) indique que les blessures liées aux trottinettes électriques sont en hausse partout au pays. Nicole Ireland La Presse Canadienne « Nous avons jugé essentiel de faire la lumière sur ce sujet important, étant donné que la réglementation varie considérablement d'une province ou d'un territoire à l'autre », a expliqué Tanya Khan, responsable de l'équipe de l'ICIS chargée de l'avancement et de la mobilisation des données hospitalières. Les données indiquent une augmentation de 32 % des hospitalisations liées aux trottinettes électriques au Canada sur une période d'un an, passant de 375 en 2022-2023 à 498 en 2023-2024. Les données, publiées jeudi, indiquent que les hospitalisations liées aux trottinettes électriques chez les enfants de 5 à 17 ans ont augmenté de 61 %, passant de 33 à 53, au cours de cette période. L'ICIS a ajouté que les hospitalisations chez les hommes de tous âges ont augmenté de 22 % au cours de cette année, passant de 267 à 325. L'augmentation était encore plus marquée chez les femmes de tous âges, avec une hausse de 60 %, passant de 114 à 182 hospitalisations. Les données montrent que la majorité des hospitalisations liées aux trottinettes électriques ont eu lieu en Ontario, au Québec, en Alberta et en Colombie-Britannique. Le Dr Daniel Rosenfield, urgentologue pédiatrique à l'hôpital SickKids de Toronto, a déclaré que le nombre d'enfants et d'adolescents se présentant aux urgences avec des blessures liées aux trottinettes électriques a augmenté au cours des cinq dernières années et que certaines ont été « catastrophiques », notamment le décès d'un garçon de 13 ans en 2023. « Nous voyons tout, des égratignures, coupures mineures et petites lacérations nécessitant quelques points de suture aux traumatismes crâniens, hémorragies internes au thorax et à l'abdomen, en passant par les fractures ouvertes qui doivent être soignées en salle d'opération », a-t-il détaillé. Certains enfants âgés de quatre à six ans se sont blessés en conduisant une trottinette électrique avec leurs parents, a mentionné le Dr Rosenfield, mais les blessures chez les adolescents circulant seuls sont plus fréquentes. Parmi les cas pour lesquels l'information est disponible, 80 % des conducteurs qui se retrouvent aux urgences ne portent pas de casque, a-t-il précisé. Des véhicules motorisés perçus comme des jouets Pour Daniel Rosenfield, l'augmentation du nombre de blessures est liée à la popularité et à l'accessibilité croissantes des trottinettes électriques ces dernières années, ainsi qu'à une méconnaissance de leur dangerosité. « Ces trottinettes, comme tout ce qui est électrifié de nos jours, ont vu leur prix baisser et leur puissance augmenter, a-t-il expliqué. Leur accélération et leur couple sont exceptionnels. Et la plupart des parents, lorsqu'ils achètent ces appareils à leurs enfants, n'en sont absolument pas conscients. » Les enfants se blessent en tombant de leur trottinette électrique, a commenté le médecin, mais les blessures les plus graves surviennent lorsqu'ils heurtent une voiture, un camion ou un véhicule. Pamela Fuselli, présidente-directrice générale de Parachute, un organisme de bienfaisance axé sur la prévention des blessures, a pointé que les lois concernant les trottinettes électriques varient selon les provinces et même les municipalités. En Ontario, les conducteurs doivent être âgés d'au moins 16 ans. Mais à Toronto, les trottinettes électriques ne sont pas autorisées sur les voies publiques. À Oshawa, à l'est de la ville, elles sont autorisées dans le cadre d'un programme pilote. Les trottinettes électriques sont souvent disponibles à la location ; le site web de la ville de Vancouver, par exemple, les présente comme « un moyen accessible et durable de se déplacer et d'explorer Vancouver ». Les conducteurs doivent être âgés de 16 ans ou plus et ne peuvent pas dépasser 25 km/h. De toute évidence, les gens utilisent des trottinettes électriques partout, qu'elles soient autorisées ou non, a relevé Mme Fuselli. « Même si une ville a un règlement à ce sujet, elle peut réglementer ce qui est utilisé dans les espaces publics, mais cela doit ensuite être appliqué. Elle ne peut pas vraiment réglementer ce qui est vendu. » Les enfants de moins de 16 ans ne devraient pas utiliser de trottinettes électriques, de l'avis de Mme Fuselli, et les parents ne devraient pas en acheter pour leurs enfants plus jeunes. « On dirait des jouets, mais ce sont en réalité des véhicules motorisés », a-t-elle rappelé. Le Dr Rosenfield a ajouté que, même si les enfants peuvent aussi se blesser en conduisant des trottinettes non électriques, notamment en se cassant les os et en se blessant à la tête s'ils ne portent pas de casque, « on compare des pommes et des oranges » en matière de sécurité. « La vitesse qu'un jeune enfant peut atteindre (sur une trottinette) est au maximum de 5 à 10 kilomètres à l'heure », a-t-il pointé, soulignant que son service des urgences n'a pas tendance à voir les « blessures catastrophiques » qu'il constate avec les trottinettes électriques. Le contenu en santé de La Presse Canadienne obtient du financement grâce à un partenariat avec l'Association médicale canadienne. La Presse Canadienne est l'unique responsable des choix éditoriaux.


La Presse
15-07-2025
- Politics
- La Presse
Le CRTC se penchera sur l'amélioration du système national d'alertes au public
Le CRTC affirme vouloir améliorer l'accessibilité des alertes en examinant leur mode de diffusion au Canada. Le CRTC se penchera sur l'amélioration du système national d'alertes au public (Gatineau) Le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) lance une consultation visant à améliorer le système national d'alertes au public (SNAP) utilisé pour avertir les Canadiens des situations d'urgence, comme les phénomènes météorologiques violents et d'autres préoccupations en matière de sécurité publique. La Presse Canadienne Le CRTC affirme vouloir améliorer l'accessibilité des alertes en examinant leur mode de diffusion au Canada, notamment en se demandant si elles devraient être disponibles dans des langues qui reflètent les communautés locales. Le Conseil examine également le calendrier actuel des tests, les lacunes potentielles en matière d'alertes publiques sans fil à l'échelle du pays et l'accessibilité du système pour les personnes handicapées. Le système, utilisé par les responsables de la gestion des urgences partout au Canada, est une responsabilité partagée entre les gouvernements et les organismes fédéraux, provinciaux et territoriaux. Le CRTC exige que les fournisseurs de services de téléphonie mobile, de télévision par câble et par satellite, ainsi que les radiodiffuseurs et les télédiffuseurs, diffusent les alertes d'urgence au public. Les citoyens peuvent soumettre leurs commentaires au CRTC jusqu'au 14 octobre au moyen de formulaires en ligne, de lettres ou de télécopies.


Le Figaro
13-07-2025
- Science
- Le Figaro
Pourquoi votre enfant ne devrait plus jamais monter sur un trampoline : l'alerte d'un urgentiste
C'est l'un des jeux préférés des enfants, souvent perçu comme inoffensif. Pourtant, le trampoline est à l'origine d'un nombre inquiétant de blessures graves, nous rappelle le Dr Nicolas Winter, praticien hospitalier aux urgences pédiatriques. Précisions. Avec les beaux jours, on les voit fleurir dans les jardins, comme des marguerites noires avec leurs filets : les trampolines. Et comme chaque année, ils se remplissent d'enfants insouciants et sautillants. Pourtant, ce que certains parents n'imaginent pas, les médecins, eux, le voient. Le 18 juin dernier, sur le plateau de RTL, le Dr Jimmy Mohamed tirait la sonnette d'alarme : 15% des blessures liées à cette activité nécessitent un passage aux urgences. Et le médecin de trancher : «pas avant 6 ans, pas après... En fait, zéro trampoline, jamais». Aux États-Unis, l'American Academy of Pediatrics a déjà pris position depuis 2008, déconseillant formellement ce type de loisir. En Hexagone, selon les données de Santé Publique France, le nombre de traumatismes à domicile lié à l'usage du trampoline a été multiplié par 18 chez les 5-9 ans entre 2004 et 2014. Et depuis le phénomène s'étend. «En été, c'est tous les jours, une à deux fractures minimum, alerte le Dr Nicolas Winter, praticien hospitalier aux urgences pédiatriques du centre hospitalier de Valenciennes. Et je parle seulement pour un service d'urgences d'une ville moyenne. Avoir un trampoline dans son jardin, c'est comme faire de la moto sans casque». À lire aussi Enfant de 0 à 3 ans : les clés d'une neuropsychologue pour choisir des cadeaux qui les stimulent vraiment Le danger ne vient pas d'où on l'attend Contrairement aux idées reçues, ce n'est pas la chute hors du filet qui provoque le plus de blessures. Le drame se joue davantage à l'intérieur même du trampoline. «Dès qu'un enfant est dedans, il y a danger», souligne le médecin, également auteur de Urgences or not urgences (aux éditions First). La raison est simple : un enfant n'est pas un gymnaste, il n'a pas appris à sauter correctement, à sentir son centre de gravité et à absorber la chute. «Un trampoline n'est pas stable, sa structure particulière implique des contraintes mécaniques qui ne sont pas du tout adaptées à un enfant qui n'a pas été entraîné à se réceptionner, poursuit le médecin. Et quand la réception n'est pas bonne, l'avant-bras ou le poignet se tord (ce sont d'ailleurs les fractures les plus courantes), tout le poids du corps va porter dessus, et cela va se casser.» Publicité Les autres pièges Autre danger : les collisions dans les trampolines collectifs, ou lorsqu'on laisse plusieurs enfants jouer en même temps. «Un enfant tombe, un autre lui retombe dessus… Plus ils sont nombreux, plus le risque de traumatismes grimpe», avertit le praticien hospitalier. Au-delà des fractures spectaculaires qui mènent directement aux urgences, une autre réalité plus insidieuse s'installe, comme des lésions peu impressionnantes qui passent parfois inaperçues. «On voit énormément d'entorses de la cheville et du poignet également», rapporte le Dr Nicolas Winter. Résultat, l'enfant a mal, mais pas toujours assez pour alerter. «Souvent, il va y avoir une répétition de ce traumatisme, décrit le médecin. Le lendemain, on remonte sur le trampoline, donc ça remet une pièce dans la machine au niveau de la douleur du poignet, par exemple, ce qui peut ensuite entraîner des lésions ligamentaires et des lésions de tendons.» Plus les enfants sont nombreux, plus le risque de traumatismes grimpe Dr Nicolas Winter, praticien hospitalier aux urgences pédiatriques du centre hospitalier de Valenciennes Comment soigner ? Heureusement, reconnaît le Dr Nicolas Winter, les enfants ont une capacité extraordinaire de récupération. «Leur structure est très plastique. Souvent, ça se ressoude très bien et il y a une très bonne récupération derrière», confirme-t-il. Mais ce n'est pas toujours le cas. «Vous pouvez avoir des séquelles plus tard, des problèmes sur des fractures complexes, des douleurs nerveuses qui durent, des articulations qui s'enraidissent. Ce n'est pas la majorité, heureusement, mais ça existe», indique le praticien hospitalier. Quels sont les soins généralement préconisés dans ces situations ? Certaines fractures ne se contentent pas d'un simple plâtre posé en consultation. Lorsqu'elles sont déplacées, elles peuvent nécessiter une réduction, c'est-à-dire une remise en place de l'os sous anesthésie, parfois même avec l'administration de kétamine directement aux urgences, explique le Dr Nicolas Winter. Et si la fracture est trop instable ou trop complexe, l'enfant doit être opéré sous anesthésie générale. Ensuite, cela représente six semaines de plâtre minimum, parfois plus. Les recommandations Pour le médecin, la règle à retenir est simple : un enfant ne devrait jamais utiliser un trampoline en dehors d'un cadre professionnel. C'est-à-dire pas sans apprentissage avec un professeur de gymnastique, par exemple, et surtout pas sans surveillance, même dans le jardin familial, aussi sécurisé qu'il puisse paraître. «Il faudrait des formes d'initiation, comme pour le vélo. On apprend à pédaler, à se protéger. Pour le trampoline, il n'y a rien de tout ça», déplore-t-il. Publicité Le Dr Nicolas Winter insiste aussi sur l'interdiction de laisser plusieurs enfants sauter ensemble : les collisions figurent parmi les premiers facteurs de blessures. Une règle de bon sens qui est pourtant ignorée dès qu'on installe un trampoline chez soi. Quant aux filets et coussins vendus par les marques comme des garanties de sécurité, il les compare à un leurre marketing : «c'est comme le filtre sur les cigarettes, ça donne bonne conscience, mais ça ne change pas le danger». Dans son service, aucun membre du personnel médical ne possède de trampoline à la maison. Ceux qui voient les dégâts au quotidien savent ce qu'il en coûte. Le médecin constate d'ailleurs souvent la même réaction des parents dont les enfants ont été blessés. «Ils n'étaient pas au courant des dangers du trampoline, ils pensaient bien faire, reconnaît-il. Et en partant des urgences, ils disent qu'ils vont le jeter».