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Val-David accueille son grand rendez-vous de céramique

Val-David accueille son grand rendez-vous de céramique

La Presse20 hours ago
1001 pots est devenue la plus grande exposition de céramique en Amérique du Nord.
La très attendue exposition de céramique 1001 pots est de retour à Val-David.
Pour sa 36e mouture, l'évènement accueille plus de 100 céramistes dans le village des Laurentides.
Cette année, on présente une nouveauté : l'Espace K, un lieu consacré à la découverte de céramistes renommés. Pour l'inaugurer, c'est le travail de l'artiste Myriam Bouchard qui sera mis à l'honneur.
Plusieurs activités sont aussi au programme, dont des ateliers de céramique pour tous les niveaux, mais aussi des performances musicales, conférences et classes de maître. Ouvert tous les jours jusqu'au 17 août.
2435, rue de l'Église, Val-David, 5 $ (gratuit pour les 5 ans et moins)
Consultez le site de 1001 pots
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Tout le sérieux qu'exige le comique
Tout le sérieux qu'exige le comique

La Presse

timean hour ago

  • La Presse

Tout le sérieux qu'exige le comique

Pour André Robitaille, faire rire n'est pas un art qui se prend à la légère. Depuis 13 ans, il peaufine son sens de la comédie en dirigeant les spectacles de Monarque, la société de production qu'il a fondée avec son associé, Mario Provencher. Depuis sa sortie de l'École nationale de théâtre en 1989, André Robitaille a multiplié les rôles sur les planches et au petit écran. Il a incarné Scapin dans la pièce de Molière, Stan Laurel du duo Laurel et Hardy, Mozart dans Amadeus… Mais outre l'animation de diverses émissions – dont Les enfants de la télé à ICI Télé depuis 2014 –, son emploi du temps est surtout occupé par la mise en scène, qu'il pratique à un rythme que certains pourraient qualifier d'effréné. Cet été seulement, trois de ses mises en scène vont prendre la route du Québec : Le dîner de cons, Appelez-moi Stéphane et La pièce qui tourne mal. À titre de producteur, il veille aussi au bien-être des troupes qui portent sur scène les pièces Toc toc et, bientôt, Québec-Montréal. Bref, inutile de le chercher en juillet. Il hante sans doute les coulisses d'un théâtre près de chez vous. Avec bonheur. « M'asseoir dans les coulisses avec une petite bière et voir mes amis comédiens se serrer dans leurs bras à la fin d'un spectacle… c'est un sentiment incroyable ! », lance André Robitaille. Ce dernier insiste toutefois : le jeu lui manque et il serait ravi qu'on lui offre un rôle à défendre. « J'aimerais bien jouer dans une série télévisée », dit-il. Mais en attendant que le téléphone sonne, il profite des plaisirs qui viennent avec la mise en scène. « J'assume mieux mon leadership aujourd'hui. J'aime tenir le volant sur tous les aspects du spectacle. Même si c'est exigeant pour ma tête ! » PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE André Robitaille occupe les fonctions de directeur artistique de Monarque Productions. Je suis un metteur en scène très directif. Le comique demande énormément de précision. Et je peux dire sans prétention que je suis assez habile là-dedans. Pour moi, la comédie passe par la vérité, par le ventre. C'est Denise Filiatrault qui disait : 'C'est sérieux, faire du comique…' André Robitaille Même après 170 représentations, comme c'est le cas avec Le dîner de cons, il va donner périodiquement des commentaires aux acteurs pour les ramener dans le droit chemin s'ils s'égarent. Donner un tour de vis ici, augmenter le rythme là… « Le rire, c'est comme une drogue ; c'est facile de se perdre en voulant en faire trop ou en étirant la sauce… » Les aléas du théâtre privé Il faut dire qu'avec les années, sa maîtrise de la mécanique comique s'est affinée. Et son flair pour trouver ce qui fait rire – ou pas – ne semble pas se démentir. Depuis 2012, la compagnie a présenté 21 spectacles différents, dont plusieurs ont été mis en scène ou adaptés par André Robitaille. Et le succès est au rendez-vous. En 13 ans, Monarque Productions a vendu quelque 950 000 billets. Le tout sans aucune subvention. « Monarque Productions est une compagnie de théâtre privée. C'est notre choix. Sauf en ce qui concerne une aide à la tournée que nous aurions aimé obtenir lors du dernier budget. Et qui nous a été refusée. » Ce refus jette une ombre sur l'avenir de la culture en région, croit-il. Ça m'inquiète, car les tournées coûtent de plus en plus cher : le prix des matériaux et des nuits à l'hôtel a grimpé. C'est du concret. Pourra-t-on encore aller à Baie-Comeau, à Val-d'Or ou même à Gatineau avec nos pièces d'envergure ? J'ai peur que le territoire culturel du Québec se rétrécisse un peu. André Robitaille Il poursuit : « Les diffuseurs ont besoin de spectacles comme les nôtres, qui remplissent les salles. Ça leur permet de proposer des spectacles d'artistes émergents ou de disciplines plus nichées comme la danse. Des salles pleines permettent de payer plus d'employés et de faire vivre des restaurants du coin… Les bénéfices sont multiples. » PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE Monarque Productions mise sur des pièces à succès et des acteurs de renom. Un modèle d'affaires qui oblige André Robitaille à être plus prudent comme directeur artistique. Pour Monarque, faire du théâtre sans subvention n'est pas sans contraintes. Il y a notamment celle de choisir des pièces à succès – « des gros titres », comme les appelle André Robitaille – qui seront défendues par des artistes bien connus du public. « Comme directeur artistique, je peux moins prendre de risques, admet-il. Pour que notre modèle d'affaires fonctionne, on a l'obligation de vendre des billets. Et il faut que notre prévente soit musclée pour couvrir les gros investissements qu'on doit faire en amont. » Pour y arriver, il choisit des acteurs de renom ainsi que des comédies (toujours !) qui résonnent chez le public. Les projets d'André Robitaille cet été PHOTO ÉMILIE LAPOINTE, FOURNIE PAR MONARQUE PRODUCTIONS La pièce Le dîner de cons a été présentée 170 fois. Et la tournée n'est pas terminée. Après la salle Albert-Rousseau à Québec en juin, la pièce sera de passage au Théâtre Maisonneuve de la Place des Arts en octobre. PHOTO ÉMILIE LAPOINTE, FOURNIE PAR MONARQUE PRODUCTIONS Bernard Fortin incarne le personnage-titre dans Appelez-moi Stéphane. La pièce passera le mois de juillet à la salle Albert-Rousseau avant de migrer vers Gatineau et Brossard. PHOTO DOMINIC GOUIN, FOURNIE PAR MONARQUE PRODUCTIONS La distribution de la nouvelle mouture de Toc toc. La pièce, campée dans la salle d'attente d'un psychiatre, passera par L'Assomption, Brossard et Rivière-du-Loup cet été. PHOTO ÉMILIE LAPOINTE, FOURNIE PAR MONARQUE PRODUCTIONS La distribution de La pièce qui tourne mal. Le spectacle s'installe à la Maison des arts Desjardins, à Drummondville, tout l'été. PHOTO ARIANE FAMELART, FOURNIE PAR MONARQUE PRODUCTIONS La pièce Québec-Montréal, dont on voit ici la distribution, arrivera sur scène à la mi-août à L'Assomption. Suivra une tournée qui passera notamment par Drummondville, Brossard, Québec et Montréal. 1 /5 Il ne s'est pas trompé avec Le dîner de cons – le plus gros succès de Monarque jusqu'ici. Les classiques du répertoire comique québécois, comme Les voisins ou Appelez-moi Stéphane, attirent aussi nombre de spectateurs. L'ingénieuse machine derrière La pièce qui tourne mal Cette année, Monarque Productions a fait un choix qu'André Robitaille qualifie d'audacieux : offrir l'adaptation québécoise d'un spectacle anglais qui connaît un immense succès à Broadway. La bien nommée Pièce qui tourne mal. « C'est une grosse, grosse machine, avec beaucoup d'effets de théâtre, affirme ce fou assumé de l'humour britannique. Le titre dit tout. On a affaire à une pièce où tout, mais vraiment tout, va mal. C'est du théâtre très physique, très clownesque, où tout doit marcher au quart de tour. » Le décor est un trésor d'ingéniosité, avec des portes dérobées, des échelles cachées, des tableaux qui risquent de se décrocher en tout temps. « Pendant trois jours, des techniciens sont venus de Londres pour nous aider avec ce volet important du spectacle. Dans La pièce qui tourne mal, il y a vraiment un spectacle sur scène et un autre dans les coulisses. C'est très chorégraphié. » PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE André Robitaille et Rosemarie Levasseur examinent l'arrière du décor de La pièce qui tourne mal. Pour interpréter cette comédie qui fait le tour de la planète depuis une dizaine d'années, il a fait appel à des membres de la garde rapprochée de Monarque – les habitués que sont Rémi-Pierre Paquin et Pierre-François Legendre –, mais aussi à des nouveaux venus dans la compagnie, dont Fabien Cloutier, Olivia Palacci ou Guillaume Lambert. L'autre création de l'été signée Monarque sera l'adaptation scénique du film Québec-Montréal, sorti en 2002. La distribution comprend notamment Pier-Luc Funk et Catherine Brunet, qui ont joué dans Les voisins. Il faut savoir qu'André Robitaille est un metteur en scène très fidèle à ses collaborateurs, qu'ils soient devant ou derrière la scène. « Il y a presque une troupe Monarque, admet-il. Je pense à Brigitte Lafleur, Josée Deschênes, Marcel Leboeuf… Travailler avec ces gens permet des raccourcis. On se comprend rapidement. Pour moi, le bonheur de l'acteur est très important. » Le bonheur du public l'est tout autant, jure-t-il. « Mon objectif est que les spectateurs repartent en se disant : 'Maudit que c'est cool, le théâtre, et qu'on a des bons artistes au Québec. Ils ont vraiment tout donné.' » Consultez la page de La pièce qui tourne mal

Le plus français des romans québécois
Le plus français des romans québécois

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timean hour ago

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Le plus français des romans québécois

Vaugeois, rue Maguire à Québec, est l'une de ces jolies librairies où on trouve des livres introuvables. Quand j'y suis allé, il restait un exemplaire de La colline qui travaille de Philippe Manevy. Le livre paru aux éditions Leméac à l'hiver 2024 connaît un regain de vie inattendu depuis quelques mois. La libraire m'explique qu'elle-même ne l'avait pas lu. Les libraires ne peuvent tout lire, car ils et elles sont inondés de nouveautés chaque saison. « Je ne le connaissais pas, et à un moment donné, plusieurs clientes ont commencé à me le demander et j'ai dû le commander », m'a-t-elle dit. La grande librairie, c'est le grand rendez-vous de l'actualité littéraire française. L'émission diffusée sur France 5 est suivie par près de 450 000 téléspectateurs. Près d'un demi-million de lectrices et lecteurs, c'est beaucoup. D'ailleurs, on dit du magazine que c'est l'émission qui a le plus d'impact sur les ventes de livres. En janvier dernier, l'animateur Augustin Trapenard recevait sur son plateau la star littéraire Leïla Slimani, lauréate du Goncourt 2016, et le « prince du thriller » Jean-Christophe Grangé. L'émission accueille des vedettes, mais elle invite parfois aussi des inconnus, comme Philippe Manevy, venu ce soir-là défendre son deuxième roman, La colline qui travaille. Et, malgré sa modestie et sa pudeur, il a un peu volé le show. On sourit d'ailleurs en le voyant un brin sonné lorsque Leïla Slimani dit tout le bien qu'elle pense de son œuvre sur le plateau. Manevy a l'air de celui qui peine à croire que cela est vraiment en train de se passer. Né en France, l'écrivain vit à Montréal depuis 10 ans où il enseigne au secondaire. Son beau roman remonte le fil d'un siècle d'histoire familiale sur la Croix-Rousse, ce quartier populaire de Lyon. Il y porte un regard empreint de tendresse pour ces destins anonymes, brisés par la guerre, par la monotonie d'existences banales et pourtant animées par un vif désir de vivre, même dans l'ombre. En racontant la vie de ses grands-parents et de ses deux familles, l'auteur nous offre une critique sociale du XXe siècle et d'une classe ouvrière qui traversera deux conflits mondiaux, des crises économiques, les Trente Glorieuses et les désillusions de la fin du siècle. C'est une chronique familiale, mais c'est aussi l'histoire de gens dont on a longtemps pensé que l'existence ne valait pas qu'on y consacre un livre. « J'écris pour que les êtres et les liens qui les unissent cessent de se distinguer et de disparaître, peut-on lire dansLa colline qui travaille. Pour recoudre des vies usées qui ne montrent plus que leurs trames et menacent de se défaire, de s'effilocher, au point que leurs motifs deviendront indéchiffrables. Que tous, au terme d'une vie de travail, devraient se voir accorder non pas un peu de beauté (ça, c'est une aumône), mais leur juste part de sublime. » C'est sans doute le plus français des romans québécois. On y ressent la nostalgie d'une époque oubliée. La Croix-Rousse de ses grands-parents n'existe plus, le quartier ouvrier s'est embourgeoisé. L'auteur nous prend par la main et nous entraîne sur le sentier de ses souvenirs et de ces destins brisés ou égarés. Il nous ramène à nos propres existences, que bousculent encore l'histoire et les détours de la vie. Ce livre me ramène à Bonheur d'occasion. Dans Un ange cornu avec des ailes de tôle, le grand Michel Tremblay raconte l'émotion que sa mère ressent en lisant Gabrielle Roy. C'était la première fois qu'elle voit des gens de son monde dans un roman. Et ça lui parle au cœur. J'ai l'impression qu'il y a un peu de cela pour la France dans le roman de Manevy. Cette France ouvrière, la vraie France, se retrouve et se reconnaît dans cette traversée familiale du XXe siècle que l'auteur nous fait traverser. Les personnages que l'on découvre sont modestes, mais honorables. L'auteur ne les idéalise jamais pourtant. Ils parlent du passage du temps, du fait de vieillir, de la transmission. On y lit la petite histoire, celle des gens ordinaires. La nôtre au fond. « Je raconte Alice, René et ceux qui les ont précédés, écrit-il dans son livre. Je les raconte parce qu'ils sont ordinaires et uniques. Parce que je me cherche en eux, et dans notre passé disparu. Parce que, me cherchant, j'espère bien trouver autre chose. » L'écriture est pudique et d'une grande sensibilité. Ce récit de l'intime, mais à la grande portée sociale, m'a touché droit au cœur, même si je suis innu et non français. Il me rappelle que les grandes et petites histoires, les vraies, sont universelles. Et, quelque part, cela rassure et aide à traverser nos existences modestes, elles aussi bousculées par la grande histoire, Trump, l'Ukraine, la pénurie de logements. On se retrouve dans ces vies, oubliant un moment les nuages sombres qui s'accumulent au-dessus de nos têtes. Et n'est-ce pas ce que la littérature peut nous offrir de plus beau ? Écoutez l'épisode de La grande librairie du 22 janvier dernier

Regarder 230 millions d'années dans le passé pour préparer l'avenir
Regarder 230 millions d'années dans le passé pour préparer l'avenir

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time2 hours ago

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Regarder 230 millions d'années dans le passé pour préparer l'avenir

Le « Distortus Rex » est un nouveau dinosaure qui s'ajoute à l'univers des films Jurassic Park. On divise l'ère mésozoïque en trois : le trias, le jurassique et le crétacé. On la surnomme aussi l'ère des dinosaures. Et comme Hollywood le fait à répétition depuis 1993, c'est dans cette époque, 230 millions d'années dans le passé, que pige le studio de jeu vidéo montréalais Ludia pour assurer son avenir. C'est un moment pivot pour Ludia. Le studio montréalais a retrouvé en mars dernier des propriétaires québécois et canadiens, trois années et demie après être passé sous contrôle américain. En septembre 2021, le créateur de jeux vidéo mobiles californien Jam City avait fait l'acquisition de Ludia pour 165 millions de dollars. Le retour en giron québécois s'est fait en mars, quand des investisseurs qui incluent notamment le Fonds de solidarité FTQ, Investissement Québec, BDC Capital, EDC et la Banque Nationale ont proposé de racheter pour une somme non divulguée le studio en tant que tel, ses employés, ainsi que son catalogue de jeux déjà existants. Y compris Jurassic World : The Game et Jurassic World Alive. PHOTO ROBERT SKINNER, ARCHIVES LA PRESSE Le fondateur et président du conseil d'administration de Ludia, Alexandre Thabet Dans la foulée, Jimmy Gendron est passé de directeur général et vice-président exécutif à président-directeur général de Ludia. Il a rapatrié le fondateur du studio Alexandre Thabet, qui a pris la tête du conseil d'administration. Jurassic World : Renaissance Le moment choisi pour la transaction ne pouvait pas mieux tomber. Ludia procède ces jours-ci à une importante mise à jour de ses deux titres phares inspirés du monde jurassique, pour leur incorporer des éléments du film Jurassic World : Renaissance, qui a pris l'affiche au cinéma le mercredi 2 juillet dernier. « Ça va amener de nouveaux joueurs, c'est sûr », lance à La Presse le producteur exécutif pour Ludia Romain Godart, à propos du film que le studio Universal vient de mettre à l'affiche. Ça va avoir un effet important sur nos jeux. C'est aussi un moment pour discuter avec Apple et Google, qui vont vouloir mettre la marque Jurassic World en avant-scène [dans leurs boutiques de jeux mobiles], car eux aussi vont vouloir tirer profit de ça. Romain Godart, producteur exécutif pour Ludia, à propos de la sortie du film Jurassic World : Renaissance Le scénario d'un film de la série Jurassic Park s'écrit presque tout seul, puisque la prémisse ne change à peu près jamais : il y a toujours au moins un dinosaure qui décide de s'attaquer à des humains, et ce dinosaure est toujours plus ou moins proche dans l'arbre généalogique des sauropsidés du Tyrannosaurus rex, le carnivore le plus grand de son époque. Dans Jurassic World : Renaissance, c'est un Distortus rex qui apparaît et qui devient un des deux antagonistes au cœur de l'histoire (avec un petit « h »). Il s'agit d'un tyrannosaure mutant. Naturellement, il fallait l'intégrer aux jeux de Ludia, ce qui n'est peut-être pas aussi simple que ça en a l'air, même si l'animatrice en chef Hilary Boarman laisse entendre que la capture de mouvements initiale a été plutôt amusante. « Nous avons essayé de soutirer le plus d'information d'Universal qu'on a pu, mais ils ne veulent pas trop en dire, alors on doit se fier au gros bon sens, mais c'est quoi, du gros bon sens, quand on doit animer un dinosaure mutant ? s'interroge-t-elle, philosophe. Nous nous rabattons alors sur la science et l'évolution, mais c'est de la fiction, alors nous essayons d'avoir du plaisir durant la création. » L'évolution, cette science inexacte Sans doute que le plaisir est double chez Ludia, ces jours-ci. L'industrie du jeu vidéo est plutôt morose depuis un an, et le secteur montréalais a traversé quelques mises à pied et des fermetures de studios. Pendant ce temps, Ludia a ajouté 20 nouveaux postes aux 120 déjà occupés à Montréal. Il lui a fallu rebâtir certaines de ses divisions pour se réapproprier son indépendance. L'embauche pourrait se poursuivre. Ses jeux occupent chaque mois quelque 3,5 millions de joueurs, qui lui ont permis de générer 1,3 milliard en revenus totaux depuis sa création en 2007. Ludia a d'autres projets pour la suite. « Il est trop tôt pour dire de quelle créature il sera question, mais c'est une des raisons derrière notre indépendance retrouvée : on entre dans une nouvelle phase de croissance et il y aura de nouveaux jeux », dit Romain Godart. Manifestement, Ludia souhaite éviter de subir le même sort que les dinosaures…

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