
L'Algérie se qualifie pour son premier quart de finale à la CAN féminine 2025 au Maroc
Les Algériennes ont obtenu une qualification historique au Maroc. Pour la première fois en six participations, l'Algérie est sortie de la phase de poules et se qualifie donc pour les quarts de finale de la Coupe d'Afrique des nations féminine. Les joueuses de Farid Benstiti - ancien entraîneur des Lyonnaises (2004-2010) et des Parisiennes (2012-2016) - ont obtenu un match nul face au Nigeria ce dimanche soir (0-0) et terminent deuxièmes du groupe B avec cinq points.
Un match nul qui fait suite à une victoire contre le Botswana (1-0) et un autre nul face à la Tunisie (0-0). Les Algériennes rejoignent ainsi le tableau final des quarts, mais devront attendre ce lundi soir pour connaître leurs adversaires. Elles affronteront les deuxièmes du groupe C où tout peut encore se jouer sur la troisième journée entre l'Afrique du Sud (tenante du titre), le Mali, la Tanzanie et le Ghana.
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L'Algérie rejoint le Nigeria et la Zambie en quarts - qui s'affronteront ce vendredi (18 heures) - ainsi que le Maroc. Les Sénégalaises sont également sûres d'être qualifiées en tant que meilleure troisième mais devront attendre les matches du groupe C pour savoir si elles hériteront du Maroc ou d'une autre adversaire en quarts.
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Le Figaro
2 hours ago
- Le Figaro
Foot: démission, puis démenti... le triste spectacle au sein de la sélection du Cameroun
La sélection camerounaise a encore vécu une journée singulière mercredi avec l'annonce de la vraie-fausse démission de l'entraîneur Marc Brys. Ubuesque. Et peu professionnel. Le ministre des Sports camerounais a démenti mercredi l'information selon laquelle le sélectionneur du onze national Marc Brys aurait quitté ses fonctions, alors que la fédération camerounaise de football (Fécafoot) avait annoncé sa démission le même jour dans un communiqué. Le ministère «tient à rassurer l'opinion sur le fait que Marc Brys n'a pas démissionné», assure le ministre des Sports Narcisse Mouelle Kombi, dans un communiqué diffusé mercredi en fin de journée. Plus tôt, la Fécafoot avait indiqué dans un communiqué avoir reçu par voie de lettre recommandée datée du 21 juillet, «la démission de l'entraineur-sélectionneur des lions indomptables adressée au ministre des Sports et de l'éducation physique». Publicité Le sélectionneur et Eto'o en conflit permanent «La fédération camerounaise de football prend acte de la rupture unilatérale de cette relation contractuelle», poursuivait le communiqué qui assure que la Fécafoot a «saisi les autorités publiques compétentes». Alors qu'une lettre de démission supposée de Marc Brys a circulé sur les réseaux sociaux mercredi, un démenti attribué au même auteur a été relayé sur les plateformes en fin de journée. Contacté Marc Brys n'a pas répondu aux sollicitations de l'AFP. À lire aussi Foot : Samuel Eto'o fait machine arrière et s'«excuse» auprès de Marc Brys, maintenu au poste de sélectionneur du Cameroun Depuis son recrutement en avril 2024, plusieurs conflits ont opposé le technicien belge et la fédération. Il avait notamment été filmé en pleine invective publique avec un représentant du ministre des sports et l'ancienne gloire du football camerounais Samuel Eto'o, désormais président de la Fécafoot. Une équipe d'encadrement concurrente avait alors été désignée en mai 2024 par Samuel Eto'o et dirigée par le Camerounais Martin Ndtoungou Mpilé. Le conflit s'était calmé début octobre 2024, le ministère et la fédération s'étant mis d'accord pour garder Brys à la tête de l'équipe et lui adjoindre des techniciens locaux choisis par la fédération.


L'Équipe
3 hours ago
- L'Équipe
« Le jour où j'ai écoeuré Laurent Jalabert sur une course de vélo ultradistance »
Spécialiste des BikingMan, ces courses de 1 000 km en autonomie, la championne du monde d'ultracyclisme Laurianne Plaçais, 40 ans, s'est imposée à plusieurs reprises devant les hommes. Parmi ses "victimes", un certain Laurent Jalabert, lors d'une manche au Maroc. Pas content, Jaja... « En octobre 2023, en me rendant au BikingMan X, au Maroc, j'ai appris que Laurent Jalabert participait. Aujourd'hui, je m'intéresse aux courses professionnelles à la TV, mais, petite, je ne regardais pas trop le Tour de France, ou alors de très loin. Jalabert, ça ne me disait pas grand-chose. Le BikingMan, c'est une course de 1 000 km, autour de 20 000 m de dénivelé. En autonomie, même si nous disposons de balises GPS et que des points de contrôles sont installés sur le parcours, les concurrents sont autonomes dans la gestion du sommeil, la nourriture, la réparation, leur paquetage. Je voyage de plus en plus léger : K-way, veste thermique, couverture de survie, rustines, pattes de dérailleur, dynamo, batterie externe. La limite pour accomplir les mille bornes est fixée à 120 heures. J'arrive à finir en 55-57 heures, parmi les meilleurs. Parfois, je gagne. J'ai débuté dans l'ultracyclisme en 2022, à l'âge de 38 ans ; une façon de me dépasser et de me régénérer, couper le rythme du quotidien (Laurianne Plaçais est webdesigneuse à Annecy). Un bon reset perso, plus de contraintes. Et puis, il y a ce côté aventure qui me plaît : au Sri Lanka, après un orage, j'avais de l'eau jusqu'au moyeu quand un serpent de plus d'un mètre est passé dans ma roue. En pleine nuit, un crocodile a traversé juste devant moi. Je n'ai pas eu le temps d'avoir peur. Ça peut être méchant, un croco. La folie de l'ultracyclisme Donc, en arrivant au Maroc, j'étais bien placée pour remporter le classement général final après ma victoire sur la manche française, ma deuxième place au Pays basque. Mes chances de devenir la première femme à remporter le Championnat du monde depuis la création du BikingMan en 2016 étaient réelles. Laurent Jalabert a fait son apparition sur le site de départ. Il a dû se dire que le niveau n'était pas très relevé, puisque j'avais gagné une manche et que je suis une fille (sourire). Il venait clairement pour la victoire : quand il fait les choses, c'est pour performer. Nous ne sommes que des amateurs, il devait nous prendre un peu pour des blaireaux. C'est vrai que le niveau global est assez faible, les très forts sont les cinq premiers, dont je fais partie. La veille du départ, on a dû faire un petit entraînement léger avec lui, dont je ne garde pas de souvenir particulier. Le soir, il s'est attablé avec les concurrents. J'ai eu le sentiment qu'il se joignait à nous par contrainte. « Intérieurement, je n'attendais qu'une chose : qu'il pète » Laurianne Plaçais au sujet de Laurent Jalabert Sans être agressif à mon égard, il n'était pas spécialement sympathique. Surtout, il avait prévu de se faire suivre en 4X4 par sa compagne, qui s'occupe de tout, de ses réseaux sociaux, elle est un peu son agent. C'est contraire à l'esprit et au règlement du BikingMan. L'orga lui a dit, gentiment, qu'il n'avait pas à se faire suivre. Mais bon, politiquement, diplomatiquement, ce n'est pas évident de taper sur lui. C'est Laurent Jalabert, quand même. N'empêche, si un mec lambda avait fait ça, il se serait fait virer direct. La course s'est élancée. Le premier point de contrôle était situé au km 200. J'y suis arrivée trois minutes après lui. Nous pédalions depuis dix heures environ, à ce stade de l'épreuve, rien n'est fait. Jaja a commandé à manger, enfin, sa compagne l'a fait pour lui. Quand il a vu que je repartais direct, sans prendre le temps de manger, il a abandonné son assiette et est reparti. Il se calait sur moi. À partir de ce moment-là, intérieurement, je n'attendais qu'une chose : qu'il pète. Après le check-point, nous avons abordé une partie gravel. Il m'a doublée sans un mot. Je suis restée concentrée sur mon effort : un BikingMan, c'est long. Jalabert a commencé à faiblir durant la deuxième journée, sur le coup de 13 heures. Il occupait alors la deuxième position, derrière Maxime Prieur. J'étais troisième, et le tracker GPS m'indiquait clairement que j'étais en train de refaire mon retard sur Jalabert. Nous étions dans l'ascension d'un long col. Sa copine était branchée sur le téléphone et lui communiquait les écarts. Je revenais. Il devait douter : il était arrivé en se disant que nous étions tous des branlos. Et puis, il ne parvient pas à larguer un mec qui a du poil aux pattes (Maxime Prieur), et il est sur le point de se faire reprendre par une fille ! Clairement, il avait senti le vent tourner. J'allais l'avoir. Au détour d'un lacet, quelqu'un de l'organisation me lance : "Laurianne, Jaja a abandonné." Il s'est arrêté au sommet du col, au km 600, la distance à compter de laquelle la course commence vraiment. Sur un ultra, c'est la bascule. Il a prétexté un incident technique, le bris de son dérailleur. Sauf que sur les données Strava, lorsque l'on arrive en haut du col, il y a comme une sorte de grand toboggan qui remonte à 12 %. Il a quand même réussi à remonter cette pente avec son dérailleur cassé... Il a les watts. Ou alors, il l'a cassé après. J'ai poursuivi ma route, terminée deuxième. Suffisant pour remporter le Championnat. « Il a pris un coup dans l'ego » J'ai revu Jalabert le soir de mon succès. Il venait rendre son tracker. Il m'a félicité à moitié, de travers, sans me regarder. Juste "bravo" et il a tourné les talons. Nous n'avons pas eu l'occasion de nous reparler. Je ne l'ai jamais revu sur un BikingMan. Il est fier, je pense. Il a pris un coup dans l'ego. Il pensait s'imposer et a pris une pilule. Des gars qui partent comme des balles pour exploser ensuite, j'en ai vu. Ça montre que les pros ne sont pas forcément performants dans des formats comme ça. Ce n'est pas du tout la même discipline : le pro, s'il a besoin de quelque chose, il n'a qu'à tendre la main pour un bidon, une musette. Quand j'ai un souci mécanique (comme ce fut le cas lors d'une manche au Sri Lanka), il faut bien que je mette les mains dedans. Sur 80 concurrents au départ d'un BikingMan, 5 à 10 % sont des filles. Je suis la seule à performer, jouer la gagne. Ça ne plaît pas à tous les mecs. J'ai trouvé un surnom pour mes détracteurs : les petits rageux. Ceux qui laissent des commentaires acerbes sur les réseaux ou adressent des messages pas classe du tout, et pas assumés. Message Personnel : Maxime Lami, le basketteur qui brise le tabou de l'addiction aux paris sportifs. Mais il y en a de moins en moins, ça s'est bien calmé : les deux plus virulents ont fini par présenter leurs excuses, indirectement, via des connaissances. Si j'étais un homme de 30-35 ans, ce que je fais ne serait pas perçu comme extraordinaire, ça paraîtrait logique. Mais je suis une fille et je parviens à être régulière, performer sur toutes les courses. Cette régularité montre qu'il n'y a rien à soupçonner, pas de dopage. Je ne fais pas ça pour la gloire. C'est une démarche personnelle. Si elle dérange, tant mieux. Cette année, après trois saisons intenses, je calme un peu le jeu, pour des raisons familiales. Mais je me suis alignée dimanche 20 juillet au BikingMan Aura (Laurianne Plaçais est arrivée 5e et première femme de l'épreuve en 43 h 25''). J'ai raté pour l'occasion un bout de Tour de France commenté par Laurent Jalabert. »

L'Équipe
14 hours ago
- L'Équipe
« C'est au poignet que je souffre le plus » : Biniam Girmay, la grosse frayeur à quatre jours de l'arrivée du Tour de France 2025 sur les Champs-Élysées
L'Érythréen Biniam Girmay, Maillot Vert du Tour en 2024, est moins chanceux cette année. Sa chute mercredi lors du sprint remet en question ses rêves de victoire sur les Champs-Élysées dimanche. Biniam Girmay était arrivé sur ce Tour de France avec les mêmes étincelles dans les yeux qu'à sa descente du podium final l'an passé à Nice, lorsqu'il avait été le premier Africain à remporter le classement par points. Ce Maillot Vert est resté depuis un an tout un symbole pour le cyclisme africain, qui avait enfin trouvé son icône. L'Érythréen (25 ans) toujours très prudent dans ces déclarations avait eu du mal à calmer cet engouement autour de son nom. « Si je peux être un exemple pour les générations à venir, c'est évidemment une fierté, confiait-il. Mais je ne veux pas non plus prendre toute la place. Je suis un Érythréen et le continent africain est immense, je ne sais pas comment le cyclisme peut se développer dans d'autres pays que je ne connais pas. » Ses trois victoires d'étapes l'an passé avaient provoqué un enthousiasme débordant dans beaucoup de pays où la culture cycliste est bien ancrée. Chez lui, en Érythrée, évidemment, où il retourne régulièrement accueilli en héros. Mais aussi au Rwanda, où les maillots Intermarché-Wanty sont visibles à chaque coin de rue, sur le dos des pilotes des vélo-taxi ou sur celui des jeunes cyclistes en herbe. Mercredi, dans les rues d'Asmara, la capitale de l'Érythrée perchée à 2300 mètres sur le plateau qui domine la mer Rouge, ses supporters ont vécu un sale moment en voyant les images de la chute. « Tout le monde était survolté dans les cafés et les cinémas (où sont retransmises en direct les images du Tour) avant l'accident, raconte Miriam Habtai, membre du comité directeur de la Fédération érythréenne de cyclisme jointe au téléphone. Quand on a vu que des coureurs tombaient, il y a eu un long silence. Après, on cherchait à reconnaître Bini. C'est terrible pour nous parce qu'on ne sait rien de sa blessure. » Comment Jonathan Milan a évité la chute À 6000 kilomètres de là, au bout du Boulevard Franklin Roosevelt à Valence, où étaient garés les cars des équipes dans le prolongement de la ligne d'arrivée de la 17e étape du Tour, celui des Intermarché-Wanty était entouré des dizaines de drapeaux érythréens flottants au vent et sous la pluie, avec ces irréductibles supporters de la diaspora présents à chaque arrivée ou départ entonnant des chants érythréens en hommage à leur « Bini » national. Eux aussi voulaient en savoir plus sur l'état de santé de leur héros. Ils l'avaient vu arriver au pied du car le coude droit et la hanche abîmés, le cuissard déchiré. « Le passage difficile sur les pavés (la montée de Montmartre) avant le sprint est un endroit qui me convient parfaitement et me donne peut-être un avantage sur certains autres sprinteurs » Biniam Girmay L'Érythréen n'avait pas prononcé un mot avant de monter au chaud à l'intérieur. Le manager de l'équipe, Jean-François Bourlart avait lui aussi le visage fermé, il ne laissait pas le temps d'écouter les questions, lâchant un : « Je n'ai rien vu », particulièrement inquiet. Les supporters érythréens détrempés espéraient encore apercevoir leur idole. « Va-t-il redescendre ? », a demandé une jeune supportrice pendant que le fan-club improvisé chantait du « Bini, il a gagné !! ». À l'intérieur du Pullman, le coureur a été ausculté immédiatement par le médecin de l'équipe qui n'a décelé aucun point de fracture, ce qui a évité ainsi d'aller passer des examens complémentaires au camion médical de l'organisation ou à l'hôpital de Valence. « C'est au poignet que je souffre le plus, confiera le coureur plus tard. Cela me fait vraiment mal. » Presque au même moment, son épouse et sa fille aînée venaient de quitter Asmara pour voyager en Europe et être présentes à Paris pour l'arrivée sur les Champs-Élysées, dimanche, où leur papa et mari de champion espérait s'imposer. « C'est vrai que j'ai coché cette dernière étape, avouait-il au départ du Tour. Le passage difficile sur les pavés (la montée de Montmartre) avant le sprint est un endroit qui me convient parfaitement et me donne peut-être un avantage sur certains autres sprinteurs. » Mais il va lui falloir avaler les deux dernières étapes de haute montagne, ce jeudi et vendredi, avec leurs plus de 10 000 mètres de dénivelés au total et un poignet douloureux, pour espérer être opérationnel dimanche. Une mission bien délicate qui n'inspirait pas un grand optimisme mercredi soir dans son entourage.