
«Ce club est énorme en Europe» : l'OGC Nice à l'assaut de Benfica en tour préliminaire de Ligue des champions
Nice débute ce mercredi (21h00) à l'Allianz Riviera, son ascension vers une qualification pour la Ligue des champions par un Everest, Benfica Lisbonne, double vainqueur de la compétition, qui avait éliminé Monaco la saison dernière. Benfica, vice-champion du Portugal et 8e de finaliste de la dernière C1, éliminé par Barcelone (0-1, 1-3) après avoir sorti Monaco (1-0, 3-3), est une place forte européenne.
Fort de dix finales continentales dans son histoire (sept de C1 en 1961, 1962, 1963, 1965, 1968, 1988 et 1990; trois de C3 en 1983, 2013 et 2014), le club entraîné par Bruno Lage part favori, pour ce 3e tour préliminaire, dont le retour se disputera au Portugal, le 12 août. En comparaison, les Aiglons ne disputent que la deuxième rencontre à ce niveau depuis 2017, lorsqu'ils avaient éliminé l'Ajax Amsterdam (1-1, 2-2) avant de tomber en barrages contre Naples (0-2, 0-2), au tour suivant.
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«On sait que ce club est énorme en Europe, reconnaît le directeur sportif Florian Maurice. On va jouer un match extrêmement important contre une équipe qui connaît très bien cette compétition, et armée pour la disputer. Mais on sait qu'on est capable de lutter. On fera tout pour passer.» Nice ne pourra toutefois pas compter sur quelques-unes de ses forces vives. Les défenseurs Ndayishimiye, Bombito et Abdelmonem, le milieu Ndombélé, ainsi que les attaquants Guessand et Cho sont blessés. Très handicapant...
Un stade à guichets fermés
Pourtant, les Aiglons seront soutenus par un stade à guichets fermés, dont la capacité a été rabaissée de 33.000 à 27.000 pour tendre l'offre au maximum et fidéliser encore plus le public. Contrairement à la saison dernière, après les Jeux olympiques où Nice avait accueilli les tournois féminin et masculin de football, la pelouse, entièrement changée cet été, est, elle aussi, parfaite.
Franck Haise s'en félicite, comme il apprécie la nouvelle configuration du stade. «L'habillage est magnifique, assure-t-il. Il y a le côté authentique, avec les codes de la ville de Nice et de la région. C'est identitaire mais très joliment fait.» Avant le choc, «tout est parfait», dit-il. «A nous de donner le meilleur. On a fait six semaines de préparation dans l'anonymat. La pression monte pour ce premier match de compétition de la saison. C'est bien. Ce sera un très beau match à jouer, à vivre, à regarder.»
Pour ceux qui ne seront pas au stade, il faudra débourser environ 8 euros sur une plateforme en +pay-per-view+ (paiement à la séance) pour voir le capitaine Dante, 41 ans, échanger son fanion avec son homologue de Benfica, le champion du monde argentin, Nicolas Otamendi (37 ans), puis le voir au combat face à l'attaquant grec Vangelis Pavlidis, triple buteur contre Monaco la saison dernière.
«Comme ça a été le cas l'an passé en France (pour Lille, ndlr), ce n'est pas un match qui attire énormément de diffuseurs, explique le PDG niçois Fabrice Boquet. Le +pay-per-view+ n'est pas idéal, mais c'est la seule possibilité qui s'est offerte. On l'accepte et on se concentre sur ce qu'on maîtrise: le remplissage du stade.»
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À ce niveau, Nice sera à la hauteur d'un événement, qu'il espère revivre dès le 27 août. Ce serait alors un barrage retour qualificatif pour la phase de ligue de Ligue des champions, contre le vainqueur de la rencontre Feyenoord-Fenerbahçe.
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