
L'ex-président Yoon inculpé d'abus de pouvoir
Agence France-Presse
M. Yoon a plongé la Corée du Sud dans une crise politique lorsqu'il a tenté de renverser le pouvoir civil le 3 décembre 2024, en envoyant des soldats armés au parlement afin d'empêcher les élus de voter contre sa déclaration de loi martiale.
M. Yoon, destitué en avril, avait déjà effectué un séjour en détention de janvier à mars, devenant le premier chef d'État en titre à être arrêté dans l'histoire de la Corée du Sud. Il avait fini par être remis en liberté pour vice de procédure.
Le 10 juillet, il a été de nouveau placé en détention sur ordre d'un juge qui avait dit craindre une destruction de preuves.
Samedi, la procureure Park Ji-young a dit à la presse que le parquet a « inculpé l'ancien président Yoon Suk Yeol pour abus de pouvoir et obstruction à l'exercice de fonctions officielles spéciales ».
Selon Mme Park, l'ex-président n'avait pas suivi les procédures requises pour déclarer la loi martiale, notamment en organisant une réunion avec tous les membres du cabinet du gouvernement. Il est également accusé d'avoir « rédigé et jeté un faux document qui indiquait que le premier ministre et le ministre de la Défense avaient approuvé la loi martiale ».
M. Yoon refuse de se rendre aux interrogatoires depuis qu'il a été placé en détention et a comparu devant le tribunal vendredi lors d'une audience pour demander l'annulation de son mandat d'arrêt.
L'équipe juridique de l'ex-président a indiqué aux journalistes que ce dernier s'était défendu pendant plus de 30 minutes et avait déploré sa « mobilité physique limitée et les difficultés auxquelles il était confronté ».
Le tribunal a néanmoins rejeté la demande.
L'ancien chef de l'État est détenu seul dans une cellule équipée d'un ventilateur, alors que la Corée du Sud est écrasée par la canicule.
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En amont de cette visite de Steve Witkoff, l'ONG Human Rights Watch (HRW) a fustigé le système de distribution d'aide mis en place par Israël et les États-Unis via la Fondation humanitaire à Gaza (GHF), devenu selon elle un « piège mortel » pour les Gazaouis. Après près de 22 mois d'une guerre dévastatrice déclenchée par une attaque sanglante du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, la bande de Gaza est menacée d'une « famine généralisée » selon l'ONU et est totalement dépendante de l'aide humanitaire. La Défense civile à Gaza a recensé de son côté 11 personnes tuées depuis le début de la journée par des frappes aériennes et des tirs israéliens, dont deux se trouvaient près d'un site de la GHF en attente d'aide. Steve Witkoff et l'ambassadeur des États-Unis en Israël, Mike Huckabee, ont visité dans la matinée un centre de cette organisation. 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