
La ministre Anand ira au Japon et en Malaisie
Dylan Robertson
La Presse Canadienne
Mme Anand rencontrera son homologue japonais à Tokyo cette semaine, alors que les deux parties finalisent un accord sur le partage d'informations en matière de défense et la stimulation des échanges commerciaux.
Jeudi et vendredi, la ministre Anand participera à une réunion avec l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ANASE) en Malaisie.
Le Canada souhaite signer un accord commercial avec l'ANASE cette année. En 2023, il a conclu un partenariat stratégique avec le bloc, avec pour objectif de favoriser l'expansion des entreprises, les échanges éducatifs et les projets de lutte contre les menaces biologiques.
La visite de Mme Anand précède le sommet des dirigeants de l'ANASE qui se tiendra cet automne en Malaisie. Le premier ministre Mark Carney a annoncé sa participation à ce dernier.
Au cours de ses premiers mois au pouvoir, M. Carney s'est principalement concentré sur la défense, la sécurité et les liens commerciaux avec les pays européens, bien qu'il ait signé un accord avec l'Australie concernant un système radar arctique.
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La Presse
5 hours ago
- La Presse
Les entreprises étrangères continuent d'investir à Montréal
Montréal International a accompagné 29 projets dans la grande région métropolitaine, qui ont permis la création de 1866 emplois avec un salaire moyen de 101 000 $, selon des données préliminaires publiées vendredi. Les entreprises étrangères ont investi plus d'argent dans la grande région de Montréal au premier semestre, malgré les menaces de Donald Trump. Le président des États-Unis n'est d'ailleurs plus la principale préoccupation des investisseurs. C'est plutôt le va-et-vient des politiques canadiennes et québécoises en immigration qui les chicote, selon le patron de Montréal International. Stéphane Paquet, PDG de Montréal International, a admis qu'il aurait été surpris si on lui avait dit l'hiver dernier, au plus fort des menaces du président républicain contre le Canada, que l'organisme sans but lucratif aurait accompagné pour 1,69 milliard en investissements étrangers au cours de la première moitié de l'année. Montréal International a accompagné 29 projets dans la grande région métropolitaine, qui ont permis la création de 1866 emplois avec un salaire moyen de 101 000 $, selon ses données préliminaires publiées vendredi. La valeur des investissements a ainsi progressé de 55 % par rapport à 1,09 milliard, réparti sur 32 projets, à la même période l'an dernier. « On a eu un peu moins de projets cette année, mais la valeur moyenne est plus grande », a résumé M. Paquet. La métropole a bien tiré son épingle du jeu dans le secteur des technologies, comme l'intelligence artificielle et la cybersécurité, ainsi que dans le secteur manufacturier, notamment l'aérospatiale, l'ingénierie et les services environnementaux. Malgré les frictions diplomatiques, les entreprises américaines sont toujours au rendez-vous, avec 46 % des investissements accompagnés. « Au Texas, en Californie, à New York, les gens s'excusent à nos démarcheurs, a raconté Mark Maclean, vice-président, investissements étrangers, de Montréal International. Les gens nous disent que les commentaires du gouvernement ne les représentent pas. Il y a toujours un intérêt. » Si le pire semble évité, M. Paquet a prévenu que rien ne garantit que le rythme puisse être maintenu pour le reste de l'année. Il a souligné que l'administration Trump demeure imprévisible. L'entrevue a d'ailleurs été réalisée quelques heures avant que M. Trump menace, jeudi soir, d'imposer des droits de douane de 35 % le 1er août. Des changements qui suscitent l'inquiétude Si on lui parle moins de M. Trump, M. Paquet constate que le resserrement des politiques d'immigration au Canada et au Québec préoccupe les investisseurs étrangers. Montréal a besoin de sang neuf. Parmi les postes à pourvoir au Québec, trois sur cinq sont dans la région métropolitaine, a souligné M. Paquet. Le mécontentement du milieu des affaires n'est pas qu'un phénomène montréalais. Au début du mois de juin, des chambres de commerce de plusieurs régions du Québec ont demandé un moratoire sur les restrictions du gouvernement fédéral visant à réduire le nombre de travailleurs étrangers temporaires. De nombreuses entreprises affirment être incapables de pourvoir tous leurs postes localement. La Presse Canadienne


La Presse
6 hours ago
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Protection inédite pour des candidats aux fédérales
Vingt-deux candidats ont eu accès à un programme de protection inédit lors des dernières élections fédérales. Pour la première fois au Canada, des candidats aux élections ont été protégés par une firme de sécurité privée. Ottawa a accordé 32 millions en contrats pour ajouter à la protection déjà assurée par la GRC aux chefs de partis. Une décision motivée par la hausse de la haine en ligne. « Les menaces liées aux élections deviennent plus complexes et plus intenses », affirme Pierre-Alain Bujold, porte-parole du Bureau du Conseil privé, le « ministère » chargé de conseiller le premier ministre de manière impartiale. Des agents de la GRC protègent déjà le premier ministre et les ministres du gouvernement. Lors d'une campagne électorale, la Gendarmerie doit également « assurer la protection des chefs des partis politiques qui ont le statut de parti officiel à la Chambre des communes », indique sa porte-parole Robin Percival. Mais pour la campagne électorale qui s'est déroulée ce printemps, Ottawa a senti le besoin d'inclure les candidats aux élections qui ne sont pas et n'ont jamais été protégés par la GRC ou des polices locales. 22 candidats protégés C'est une filiale de Garda World qui a obtenu cinq contrats, le 25 mars dernier, pour une somme totale de près de 32 millions. Il y a un contrat pour chacune des grandes régions du pays (Atlantique, Québec, Ontario, Prairies et Ouest). Vingt-deux candidats ont eu accès à ce programme qui pouvait prendre deux formes. Les candidats pouvaient avoir un agent les accompagnant sur le terrain pendant leur porte-à-porte, dans des soupers spaghetti ou autres activités liées à la campagne électorale. Ils pouvaient également avoir un gardien qui surveillait leur résidence. Dans tous les cas, le personnel de Garda était non armé. La protection pouvait également s'étendre jusqu'à une semaine après le scrutin du 28 avril dernier, que la personne ait été élue ou non, « si les menaces persist[ai]ent », précise le contrat. Une majorité de candidats protégés représentaient le Parti libéral et faisaient campagne dans des circonscriptions de l'Ontario. Cinq des 22 candidats ont eu besoin de la double protection : sécurité à la résidence couplée à une protection rapprochée sur le terrain. Il fallait répondre à au moins un de huit critères, selon un complément d'information fourni à La Presse par le Bureau du Conseil privé, pour être protégé. Cela inclut des menaces précises de s'en prendre physiquement au candidat, des actes de vandalisme contre sa résidence ou son véhicule, des « personnes non invitées perturbatrices » à son domicile, des messages sur les réseaux sociaux qui révèlent son adresse (doxxing), etc. Consultez les détails du programme de protection des candidats Une protection appréciée Il n'a pas été possible de savoir qui, au juste, avait pu profiter de ce programme. Le Parti libéral et le Nouveau Parti démocratique ont confirmé à La Presse que certains de leurs candidats, sans préciser lesquels, avaient demandé cette protection. Lucy Wilson, directrice nationale du NPD, nous a indiqué par courriel que « la montée de la haine en ligne, parfois même renforcée par des politiciens ici au Canada et aux États-Unis, a créé un environnement moins sûr […] pour les personnes qui décident de se présenter pour servir leurs communautés ». Le NPD dit qu'il est reconnaissant que ce service ait été fourni par le gouvernement fédéral. Le Parti libéral abonde dans le même sens : « Nous avons été ravis d'avoir pu mettre en contact les candidats qui avaient besoin d'appui avec les ressources et les services appropriés offerts par ce nouveau programme », nous écrit Matteo Rossi, son porte-parole. Chacune des personnes qui participent à notre démocratie doit se sentir en sécurité et respectée. Matteo Rossi, porte-parole du Parti libéral du Canada Aucun candidat du Bloc québécois n'a exprimé le besoin de se prévaloir de la protection offerte par le programme, selon l'attaché de presse du parti Julien Coulombe-Bonnafous. Le Parti conservateur n'a pas répondu aux questions de La Presse. Menaces en croissance Ce programme de protection des candidats vient s'ajouter à une série de mesures pour faire face aux menaces de plus en plus nombreuses contre les institutions démocratiques et le processus électoral. En 2019, par exemple, Ottawa avait mis sur pied un Groupe de travail sur les menaces en matière de sécurité et de renseignements visant les élections. Il réunit quatre agences fédérales, dont la GRC et le SCRS. Il collige notamment du renseignement sur les tentatives d'ingérence étrangère. En France, lors de la plus récente campagne électorale législative, à l'été 2024, 51 candidats ou militants ont été « agressés physiquement », selon le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin. Aucun cas n'a été signalé pendant la campagne électorale de 2025 au Canada. Mais depuis la pandémie, des politiciens ont régulièrement été la cible de harcèlement. L'ex-chef néo-démocrate Jagmeet Singh a été harcelé en pleine rue en 2022 et en 2024. Un sondage de la Fédération québécoise des municipalités révélait en 2023 que 39 % des élus municipaux déclaraient avoir été victimes de harcèlement ou d'intimidation au moins une fois au cours de leur carrière. Ils n'étaient que 28 % en 2017. Avec la collaboration de William Leclerc, La Presse


La Presse
8 hours ago
- La Presse
Protection inédite pour des candidats aux élections fédérales
Pour la première fois au Canada, des candidats aux élections ont été protégés par une firme de sécurité privée. Ottawa a accordé 32 millions en contrats pour ajouter à la protection déjà assurée par la GRC aux chefs de partis. Une décision motivée par la hausse de la haine en ligne. « Les menaces liées aux élections deviennent plus complexes et plus intenses », affirme Pierre-Alain Bujold, porte-parole du Bureau du Conseil privé, le « ministère » chargé de conseiller le premier ministre de manière impartiale. Des agents de la GRC protègent déjà le premier ministre et les ministres du gouvernement. Lors d'une campagne électorale, la Gendarmerie doit également « assurer la protection des chefs des partis politiques qui ont le statut de parti officiel à la Chambre des communes », indique sa porte-parole Robin Percival. Mais pour la campagne électorale qui s'est déroulée ce printemps, Ottawa a senti le besoin d'inclure les candidats aux élections qui ne sont pas et n'ont jamais été protégés par la GRC ou des polices locales. 22 candidats protégés C'est une filiale de Garda World qui a obtenu cinq contrats, le 25 mars dernier, pour une somme totale de près de 32 millions. Il y a un contrat pour chacune des grandes régions du pays (Atlantique, Québec, Ontario, Prairies et Ouest). Vingt-deux candidats ont eu accès à ce programme qui pouvait prendre deux formes. Les candidats pouvaient avoir un agent les accompagnant sur le terrain pendant leur porte-à-porte, dans des soupers spaghetti ou autres activités liées à la campagne électorale. Ils pouvaient également avoir un gardien qui surveillait leur résidence. Dans tous les cas, le personnel de Garda était non armé. La protection pouvait également s'étendre jusqu'à une semaine après le scrutin du 28 avril dernier, que la personne ait été élue ou non, « si les menaces persist[ai]ent », précise le contrat. Une majorité de candidats protégés représentaient le Parti libéral et faisaient campagne dans des circonscriptions de l'Ontario (voir graphiques). Cinq des 22 candidats ont eu besoin de la double protection : sécurité à la résidence couplée à une protection rapprochée sur le terrain. Il fallait répondre à au moins un de huit critères, selon un complément d'information fourni à La Presse par le Bureau du Conseil privé, pour être protégé. Cela inclut des menaces précises de s'en prendre physiquement au candidat, des actes de vandalisme contre sa résidence ou son véhicule, des « personnes non invitées perturbatrices » à son domicile, des messages sur les réseaux sociaux qui révèlent son adresse (doxxing), etc. Consultez les détails du programme de protection des candidats Une protection appréciée Il n'a pas été possible de savoir qui, au juste, avait pu profiter de ce programme. Le Parti libéral et le Nouveau Parti démocratique ont confirmé à La Presse que certains de leurs candidats, sans préciser lesquels, avaient demandé cette protection. Lucy Wilson, directrice nationale du NPD, nous a indiqué par courriel que « la montée de la haine en ligne, parfois même renforcée par des politiciens ici au Canada et aux États-Unis, a créé un environnement moins sûr […] pour les personnes qui décident de se présenter pour servir leurs communautés ». Le NPD dit qu'il est reconnaissant que ce service ait été fourni par le gouvernement fédéral. Le Parti libéral abonde dans le même sens : « Nous avons été ravis d'avoir pu mettre en contact les candidats qui avaient besoin d'appui avec les ressources et les services appropriés offerts par ce nouveau programme », nous écrit Matteo Rossi, son porte-parole. Chacune des personnes qui participent à notre démocratie doit se sentir en sécurité et respectée. Matteo Rossi, porte-parole du Parti libéral du Canada Aucun candidat du Bloc québécois n'a exprimé le besoin de se prévaloir de la protection offerte par le programme, selon l'attaché de presse du parti Julien Coulombe-Bonnafous. Le Parti conservateur n'a pas répondu aux questions de La Presse. Menaces en croissance Ce programme de protection des candidats vient s'ajouter à une série de mesures pour faire face aux menaces de plus en plus nombreuses contre les institutions démocratiques et le processus électoral. En 2019, par exemple, Ottawa avait mis sur pied un Groupe de travail sur les menaces en matière de sécurité et de renseignements visant les élections. Il réunit quatre agences fédérales, dont la GRC et le SCRS. Il collige notamment du renseignement sur les tentatives d'ingérence étrangère. En France, lors de la plus récente campagne électorale législative, à l'été 2024, 51 candidats ou militants ont été « agressés physiquement », selon le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin. Aucun cas n'a été signalé pendant la campagne électorale de 2025 au Canada. Mais depuis la pandémie, des politiciens ont régulièrement été la cible de harcèlement. L'ex-chef néo-démocrate Jagmeet Singh a été harcelé en pleine rue en 2022 et en 2024. Un sondage de la Fédération québécoise des municipalités révélait en 2023 que 39 % des élus municipaux déclaraient avoir été victimes de harcèlement ou d'intimidation au moins une fois au cours de leur carrière. Ils n'étaient que 28 % en 2017. Avec la collaboration de William Leclerc, La Presse