
«Les joueurs s'entraînaient avec la peur au ventre» : pourquoi Dunkerque a vu son «sulfureux» entraîneur partir au bout de trois semaines
Trois petites semaines et puis s'en va. Successeur désigné de Luis Castro (parti au FC Nantes), l'entraîneur portugais Gonçalo Feio (35 ans), nommé le 20 juin, a claqué la porte de l'USL Dunkerque dimanche dernier suite à une lourde défaite en match amical face à Boulogne (1-5). «Vous m'avez menti», aurait lancé l'ancien coach du Legia Varsovie à son directeur du football, Demba Ba. Et d'ajouter : «Je sors d'une saison de coupe d'Europe, je ne vais pas entraîner à ce niveau-là.»
«La décision venait de Gonçalo. Lui considérait que le niveau Ligue 2 ne lui correspondait pas», a réagi le dirigeant Demba Ba, interrogé mardi par La Voix du Nord. Mais au-delà des ambitions sportives, c'est le tempérament du Portugais et son management humain, dit très rigide et toxique, qui ont rapidement entraîné une rupture avec les joueurs.
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«Il y avait des choses un peu sulfureuses dans son profil»
Demba Ba, pourtant, «savait que par le passé, il y avait des choses un peu sulfureuses dans son profil. Mais je crois au changement. N'importe quel être humain peut évoluer. Mais en discutant un peu avec lui et en interne, c'est vrai qu'il y a vite eu quelques problèmes liés son management et à sa manière de communiquer.»
Un témoin travaillant au club a révélé quelques coulisses au quotidien L'Équipe. «Les joueurs avaient l'habitude d'un Luis Castro dans un management bienveillant, très précis dans ses consignes, mais dans une approche presque familiale. Là, c'était l'opposé , a-t-il indiqué. Les joueurs s'entraînaient avec la peur au ventre.»
Un climat, pesant et anxiogène, qui n'aura pas duré longtemps au sein du récent 4e de Ligue 2. « Nous étions convaincus que Gonçalo avait la capacité de faire grandir l'équipe. J'ai voulu croire en lui. Cela m'a donné tort», a concédé l'ex-international sénégalais Demba Ba, qui doit désormais trouver un nouvel entraîneur d'ici la reprise du championnat, le 8 août prochain. En attendant, Benjamin Rytlewski a repris les commandes par intérim d'un groupe qui serait «libéré» selon plusieurs témoins.
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