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Festival Vins et Histoire de Terrebonne

Festival Vins et Histoire de Terrebonne

La Presse5 days ago
Le Festival Vins et Histoire de Terrebonne est organisé dans le parc de l'Île-des-Moulins depuis 1996.
Le Festival Vins et Histoire de Terrebonne est désormais un incontournable parmi les évènements vinicoles au Québec. Organisé depuis 1996 dans le bucolique parc de l'Île-des-Moulins, il accueille chaque été plusieurs milliers de personnes, attirées par ses exposants, ses kiosques gourmands et ses différents ateliers.
Cette année, ce sont plus de 450 produits qui seront proposés aux visiteurs du 8 au 10 août, avec cette fois plus de la moitié consacrée aux vignobles d'ici.
C'est par ailleurs le populaire chef Martin Juneau qui agit en tant que porte-parole cette année, un rôle taillé sur mesure pour celui qui a fondé sa propre agence d'importation, Volet Importation, et qui cultive même sa propre vigne en France.
Parmi les ateliers et conférences proposés au public, soulignons la présence de Mélanie Gore, directrice générale du Conseil des vins du Québec, qui témoignera de la transformation de l'industrie viticole d'ici, alors que Catherine Ferland, docteure en histoire, autrice et spécialiste d'histoire culturelle et alimentaire du Québec, retracera l'histoire et l'évolution du cidre du Québec – dégustations à l'appui !
Du 8 au 10 août au parc de l'Île-des-Moulins, à Terrebonne
Consultez le site du Festival Vins et Histoire de Terrebonne
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Des groupes pro-Israël réinvités au défilé
Des groupes pro-Israël réinvités au défilé

La Presse

time12 hours ago

  • La Presse

Des groupes pro-Israël réinvités au défilé

Des marcheurs lors du défilé de Fierté Montréal en 2024. Les turbulences se poursuivent à Fierté Montréal. Des groupes pro-Israël ont été réinvités lundi à marcher au défilé du festival, quelques jours après avoir été exclus en raison de « propos haineux ». Le Centre consultatif des relations juives et israéliennes (CIJA) et son partenaire, le groupe LGBTQ+juif Ga'ava, pourront donc participer au défilé dimanche prochain. Dans un communiqué, Fierté Montréal a assuré vouloir « améliorer ses processus internes de gestion des plaintes » et a présenté des excuses aux communautés juives. « L'exclusion des groupes […] aurait envoyé le message que les Juifs, les personnes 2ELGBTQIA+ juives, ainsi que les alliés de la communauté, n'étaient pas les bienvenus dans l'arc-en-ciel de la Fierté de Montréal. Cela aurait été inacceptable », a écrit CIJA dans un communiqué, mardi. Il s'agit d'un nouveau revirement dans la controverse entourant Fierté Montréal, qui a annoncé lundi la démission du président de son conseil d'administration, Bernard Truong, alors que le festival bat son plein. Lisez l'article « Le président du conseil d'administration démissionne en plein festival » Jeudi, Fierté Montréal a publiquement condamné « le génocide en cours à Gaza » et a annoncé qu'elle excluait les « organisations aux propos haineux » de son défilé. Le festival faisait face à des pressions croissantes de la part d'organismes qui lui reprochaient de soutenir le régime israélien en collaborant avec Ga'ava et CIJA. Le jour précédent, l'autrice-compositrice Safia Nolin avait annoncé qu'elle annulait la prestation qu'elle devait donner dans le cadre de Fierté Montréal. L'artiste a notamment dit vouloir s'opposer à l'inclusion de l'organisme Ga'ava, qu'elle a décrit comme « un groupe LGBTQ+ sioniste », dans les festivités. D'autres détails suivront.

Le bruit fait aussi vivre Montréal
Le bruit fait aussi vivre Montréal

La Presse

time16 hours ago

  • La Presse

Le bruit fait aussi vivre Montréal

Photo prise lors de la soirée d'ouverture du festival punk Pouzza Fest, en mai dernier. Le règlement antibruit que s'apprêtent à adopter certains arrondissements menace des artistes et des salles de spectacles, écrit l'autrice. Il est nécessaire de mettre en avant les voix des principaux concernés, les artistes et propriétaires de bars et de salles de spectacles à Montréal, concernant le règlement sur le bruit dans les arrondissements du Plateau-Mont-Royal et de Ville-Marie avant qu'il ne soit adopté, à l'automne. Émy French Artiste punk Le public fréquente ces endroits pour assister à des performances musicales, parfois de styles bruyants comme le punk ou le métal, ce qui génère un petit revenu pour les propriétaires et les artistes. Sans ce financement, ces espaces sont voués à la fermeture. Les petits artistes ont conséquemment de moins en moins d'endroits où performer et se faire connaître. Je suis pour ma part une petite artiste dans un groupe de punk qui a toujours été très reconnaissante d'avoir une scène à Montréal où nous pouvons performer dans plusieurs bars et salles. Cela ne sera plus possible avec le règlement. L'effervescence de la vie culturelle fait l'attrait des quartiers comme le Plateau Mont-Royal et la réputation de Montréal partout dans le monde. Il me paraît donc impensable d'y porter un coup assez dévastateur. Pour moi, ce règlement n'est pas un compromis juste, mais signifie plutôt la mort d'une bonne partie de cette vie culturelle. En effet, croire que ce règlement n'aura pas des conséquences désastreuses sur la scène montréalaise est complètement irréaliste, puisqu'on a déjà eu un préambule de ce qui va se passer avec les fermetures à la chaîne du cabaret La Tulipe, du Divan orange, des Katacombes et du Blue Dog, plus récemment, en partie à cause de l'embourgeoisement de certains quartiers. La situation risque de s'aggraver avec l'adoption du règlement. Des amendes salées Pour mesurer le bruit émis par les salles de spectacles, le concept d'émergence spectrale sera utilisé, soit la mesure entre le bruit d'une salle de spectacles, le bruit résiduel et le bruit de la ville quand la salle n'est pas en activité. Pour évaluer le bruit émis, des inspecteurs vont capter le bruit à partir des appartements voisins ou à l'extérieur. Si des seuils très bas sont dépassés, des mesures correctives coûteuses seront imposées. Malgré les subventions accordées, de l'ordre de 2,5 millions de dollars, les modifications restent onéreuses pour des entreprises aux revenus modestes. Le règlement prévoit une « tolérance » – le mot utilisé est drôlement choisi – de trois décibels de plus la nuit et de quatre décibels de plus le jour, par rapport à un environnement urbain ordinaire, ce qui correspond à environ 60 décibels (mais cela peut varier de 40 à 80 décibels). Imposer cette limite dans un quartier reconnu pour ses bars et salles de spectacles me semble complètement déraisonnable. Toutefois, l'aspect du règlement le plus fatal pour les espaces culturels est sans doute celui qui concerne les amendes salées prévues en cas de non-respect. Elles peuvent atteindre 20 000 $. Celles-ci sont à la discrétion de l'agent qui intervient sur place. Elles dépendent donc de son humeur. Dès une première plainte, les amendes peuvent grimper à 10 000 $. Ceux qui vivent près des aéroports savent qu'ils doivent tolérer un bruit inhérent à l'emplacement de leur logement. Cela devrait être la même chose pour ceux qui habitent près des salles de spectacles. Les citoyens qui décident de louer ou d'acheter les logements dans ces secteurs devraient accepter le bruit, dans les limites du raisonnable. C'est pourquoi je propose une révision du règlement pour augmenter le volume toléré ou encore inclure une clause sur le bruit dans les baux des logements environnants. J'aimerais à tout le moins que davantage de petits artistes et de salles de spectacles à faibles revenus soient consultés dans le processus et que leurs voix soient entendues. Même si les arrondissements concernés ont rapporté avoir écouté certains d'entre eux au moment d'élaborer le règlement, je doute que la majorité d'entre eux soit en accord avec celui-ci. Je voudrais ouvrir un dialogue qui soit accessible à tous. C'est nécessaire pour préserver la vie culturelle à Montréal tout en coexistant agréablement avec les résidants. C'est impératif avant qu'il ne soit trop tard, soit après l'adoption du règlement, à l'automne. Qu'en pensez-vous ? Participez au dialogue

Il était une fois Lollapalooza, le plus fou des festivals
Il était une fois Lollapalooza, le plus fou des festivals

La Presse

time19 hours ago

  • La Presse

Il était une fois Lollapalooza, le plus fou des festivals

En juillet 1994, la tournée itinérante Lollapalooza s'arrêtait au parc des Îles à Montréal, puis en juillet 1996 à l'Hippodrome de Québec, deux journées que n'a pas oubliées la génération X. Bien que l'évènement existe toujours sous la forme d'un festival qui s'est déroulé le week-end dernier à Chicago, la caravane imaginée par le chanteur de Jane's Addiction Perry Farrell aura incarné de 1991 à 1997 un certain idéal, autant artistique que social. Entretien avec Tom Beaujour, coauteur de The Uncensored Story of Alternative Rock's Wildest Festival, une passionnante histoire orale des coulisses de cette folle utopie. Les gens que je connais qui ont assisté à l'arrêt montréalais de l'édition de 1994 se souviennent tous de l'attitude acariâtre de Billy Corgan, de Smashing Pumpkins, sur scène. En vous lisant, j'ai compris qu'il s'est comporté comme ça tout l'été. Même si je savais qu'il n'était pas aimé de tous, le degré d'antipathie qu'il génère encore à ce jour m'a étonné. Il n'était manifestement pas plaisant du tout. À sa décharge, je pense qu'il était épuisé et qu'il était aux prises avec les conséquences de son succès. Les figures de proue du rock alternatif étaient dans plusieurs cas des nerds, des rejets. Ils étaient de ceux qui se faisaient tabasser à l'école. Soudainement, ils se retrouvaient à performer pour ce monde-là, pour leurs intimidateurs. La raison fondamentale pour laquelle tu as voulu jouer de la musique, c'est pour t'éloigner d'eux et là, et tu te ramasses devant eux… PHOTO ROBERT MAILLOUX, ARCHIVES LA PRESSE Lollapalooza à Montréal, le 27 juillet 1994 PHOTO ROBERT MAILLOUX, ARCHIVES LA PRESSE Lollapalooza à Montréal, le 27 juillet 1994 PHOTO ROBERT MAILLOUX, ARCHIVES LA PRESSE Lollapalooza à Montréal, le 27 juillet 1994 PHOTO ROBERT MAILLOUX, ARCHIVES LA PRESSE Lollapalooza à Montréal, le 27 juillet 1994 1 /3 Mais bon, je pense que dans le cas de Billy Corgan, ça faisait aussi partie de sa personnalité, d'être désagréable et autoritaire. Tout le chapitre sur l'édition de 1995 est à la fois divertissant et tragique, parce que Courtney Love y figure abondamment, et même si son comportement instable est amusant, on devine toute la détresse qu'elle vivait, à peine un an après le suicide de Kurt Cobain. Ce n'était pas irresponsable de la laisser participer au festival ? Avec ce qu'on sait aujourd'hui sur la santé mentale, c'est clair que oui. Et ça pose plein de questions encore pertinentes sur l'industrie de la musique, qui presse le citron à des artistes, qui fait la sourde oreille à leurs problèmes, parce qu'ils rapportent de l'argent. Dans l'état où elle était, avec un jeune enfant, sa consommation de drogues, son deuil, elle aurait dû être ailleurs que sur la route. On a d'ailleurs dû y aller parcimonieusement avec les histoires sur Courtney, parce qu'on en avait beaucoup. C'était un tel pôle gravitationnel. Toutes les anecdotes étaient fascinantes, mais aussi souvent un peu tristes et on finissait par avoir l'air de s'acharner sur quelqu'un qui souffrait. Comment peut-on expliquer l'abondance d'héroïne durant tout le début de la décennie 1990, tous ces musiciens brillants qui, en tournée, ne faisaient que penser à comment ils allaient se procurer ce dont ils avaient besoin, comme Dave Navarro ou Mark Lanegan ? Un sociologue pourrait sans doute offrir une autre réponse, mais je pense que de manière très simple, les humains sont guidés par un certain mimétisme. Et durant cette période, il y avait plein de gens cool qui prenaient de l'héroïne, donc l'héroïne, par association, semblait cool, même si tout le monde savait que ça allait le rendre malade. L'autre élément, c'est que Lollapalooza était un peu comme une expérience psychosociale, dont les limites sont vite apparues. Demander à des groupes de jouer deux, trois fois par semaine, dans des villes différentes, durant une dizaine de semaines, dans des conditions loin d'être luxueuses, de se réveiller chaque matin dans un champ, ça laisse place au désœuvrement. Donne accès à de l'alcool et à de la drogue à des gens qui s'ennuient et c'est ce qui va arriver. L'idée de ne pas vendre son âme aux grandes entreprises, de ne pas corrompre son intégrité, obsédait plusieurs groupes de l'époque. Ces questions semblent si étrangères à notre monde en 2025… Tout le mouvement grunge est né de la fesse gauche de la musique indie de la fin des années 1980. C'était des groupes qui étaient dans certains cas ambitieux, comme Pearl Jam, mais qui avaient comme modèles des groupes bizarres, marginaux, dont ils ont adopté l'éthique. Et ce désir de pureté est devenu un problème pour Lollapalooza, comme en 1995, avec Sonic Youth en tête d'affiche, qui avait du mal à attirer les foules. On aurait pu, à la place, programmer des groupes comme Stone Temple Pilots, mais c'était supposément des poseurs. La vérité, c'est que le jeune Américain moyen voulait peut-être juste entendre des grosses guitares rock, sans égard aux valeurs des artistes. PHOTO ROBERT MAILLOUX, ARCHIVES LA PRESSE George Clinton lors de l'arrêt montréalais de Lollapalooza L'engagement de Perry Farrell envers la diversité et les cultures underground mérite quand même d'être célébré. Lollapalooza a créé année après année des alignements de groupes qui permettaient au jeune Américain moyen d'entrer en contact avec des artistes qui n'auraient pas pénétré sa bulle, comme George Clinton, Arrested Development ou Body Count. C'est sans doute le plus grand héritage du festival d'avoir exposé toute une génération à la culture alternative, aux tatouages, aux piercings, mais aussi à des idées sociales et politiques nouvelles, différentes. Ça n'a pas duré longtemps, mais avec Lollapalooza, c'était comme si un autre monde était possible.

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