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Marc Fesneau : «Aux élections municipales, face au RN et à LFI, nous devons nous rassembler du PS jusqu'à LR»

Marc Fesneau : «Aux élections municipales, face au RN et à LFI, nous devons nous rassembler du PS jusqu'à LR»

Le Figaro3 days ago
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ENTRETIEN - Alors que Bruno Retailleau souhaite former un «cordon sanitaire anti-LFI» aux élections municipales de mars, le chef des députés MoDem appelle à rester attentif à l'élection potentielle de nombreux maires RN.
Malgré les menaces de censure des socialistes, le chef des députés MoDem, Marc Fesneau, appelle dans Le Figaro à de larges alliances aux élections municipales, incluant la gauche modérée. En vue des débats budgétaires, il suggère au premier ministre de présenter à la mi-juillet la moitié des mesures d'effort et de laisser les forces politiques décider du reste.
À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Figaro Politique avec Yves Thréard
LE FIGARO. - Le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, a récemment appelé à former un «cordon sanitaire » contre La France insoumise (LFI), en vue des élections municipales de mars. Le parti de Jean-Luc Mélenchon représente-t-il une menace plus forte que le Rassemblement national (RN) ?
MARC FESNEAU. - C'est réducteur et inexact de dire que nous avons un risque seulement du côté de La France insoumise (LFI). Aux municipales, il y a plus de villes qui risquent de basculer à l'extrême droite qu'à l'extrême gauche, par exemple dans les Hauts-de-France, le Grand Est, ou le Sud-Est. Il n'empêche qu'il y a des villes que le parti…
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Guerre en Ukraine : Raphaël Glucksmann critique le coup de fil de Macron à Poutine
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Le Figaro

timean hour ago

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Guerre en Ukraine : Raphaël Glucksmann critique le coup de fil de Macron à Poutine

«Tant que Vladimir Poutine menace la sécurité des Européens, nous ne lui parlons pas», a fait valoir l'eurodéputé PS-Place publique, dimanche soir sur BFMTV. L'eurodéputé français Raphaël Glucksmann a estimé dimanche que le coup de fil d'Emmanuel Macron à Vladimir Poutine «ne donnera(it) rien», déplorant qu'il «envoie le message» au dirigeant russe qu'on peut «travailler ensemble» sur ce qui ne concerne pas l'Ukraine. «La seule chose dont nous devons parler avec lui, c'est du retrait des troupes russes d'Ukraine», au nom de «la sécurité des Européens», a déclaré le leader de Place publique sur BFMTV. «La seule chose que ça donnera, ça enverra le message que l'Ukraine est devenue un sujet comme un autre», a-t-il soupiré. Dans le communiqué de l'Élysée, publié après cet appel mardi, le premier depuis septembre 2022, entre les deux présidents, «l'Ukraine, c'est quatre lignes, tout le reste, c'est 'nous allons travailler ensemble sur l'Iran'», a-t-il regretté. «Si l'Ukraine s'effondre, c'est toute la sécurité européenne qui s'effondre», a répété Raphaël Glucksmann, appelant à «écouter nos services de sécurité, les services de sécurité allemands, danois, polonais, quand ils nous disent que le plan de Poutine, c'est l'invasion d'un pays membre de l'Union européenne et de l'Otan avant 2029». Publicité «Il attaque encore plus fort» «Tant que Vladimir Poutine menace la sécurité des Européens, nous ne lui parlons pas», a-t-il tancé, refusant que la France fasse «semblant qu'on peut continuer à avoir des relations diplomatiques avec lui tant qu'il n'y a pas la paix en Ukraine». Il a d'ailleurs relevé que depuis cet échange avec Emmanuel Macron, «il n'y a jamais eu des bombardements aussi forts sur Kiev». «À chaque fois que Vladimir Poutine perçoit chez nous la tentation d'un retour à la discussion ou à la normale avec lui, eh bien il attaque encore plus fort», a regretté le responsable politique. Les présidents français Emmanuel Macron et russe Vladimir Poutine se sont parlé mardi, affichant leurs divergences sur le conflit en Ukraine mais se disant prêts à coopérer pour encadrer le programme nucléaire iranien après les dégâts causés par les frappes israéliennes et américaines.

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Avec sa sortie sur la police municipale, Mathilde Panot suscite la polémique

Régulièrement, Jean-Luc Mélenchon et les Insoumis appellent à « refonder la police de la cave au grenier ». Ce dimanche 6 juillet, sur BFMTV, la présidente des députés LFI, Mathilde Panot est allée plus loin dans l'explication de texte en affirmant que les maires LFI élus lors des prochaines élections municipales de 2026 désarmeront la police municipale là où elle est armée. « Et nous nous battrons pour qu'au niveau national, ils soient réintégrés dans la police nationale. On ne va pas les faire disparaître du jour au lendemain, ni leur enlever leur travail du jour au lendemain », a-t-elle expliqué. Avant de plaider pour mettre plus de moyens sur la « prévention », plutôt qu'une « surenchère » sur la politique sécuritaire.

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INFO LE FIGARO - Un mois et demi après avoir demandé au gouvernement de formuler de «nouvelles propositions» au vu de la «gravité des faits» relatés dans le rapport sur la mouvance frériste, Emmanuel Macron convoque une deuxième réunion à l'Élysée sur le dossier. Le document avait fait couler beaucoup d'encre. Un mois et demi après qu'Emmanuel Macron a demandé au gouvernement de «nouvelles propositions» pour lutter contre l'«entrisme» islamiste en France, - jugeant que celles présentées par le ministère de l'Intérieur n'étaient pas à la hauteur de la «gravité des faits» exposés dans un rapport sur les Frères musulmans - , le chef de l'État présidera ce lundi en fin de matinée un nouveau Conseil de défense sur ce dossier, selon les informations du Figaro. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Figaro Politique avec Yves Thréard Initialement prévu en juin, cet organe, sorte de conseil des ministres en format réduit, a été reporté de quelques semaines. Parmi les participants attendus, figurent notamment le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, la ministre de l'Éducation Élisabeth Borne, ainsi que la ministre des Sports Marie Barsacq. Alors que le président de la République avait demandé aux ministres concernés, et surtout à Bruno Retailleau, de revoir leur copie, l'entourage du ministre de l'Intérieur n'avait pas manqué à l'époque de répliquer, assurant auprès de l'AFP être «très surpris» des reproches formulés par Emmanuel Macron, «les propositions du ministère de l'Intérieur ayant été travaillées avec l'Élysée». À lire aussi Boualem Sansal maintenu en prison, ou les illusions perdues de la diplomatie française face à Alger Publicité Sous la pression des Républicains (LR) et du Rassemblement national (RN), qui lui reprochent de faire preuve de faiblesse face à l'islamisme et à l'Algérie - alors même que le président Tebboune n'a pas gracié l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal condamné en appel à cinq ans de prison malgré le bras de fer engagé par Paris -, Emmanuel Macron entend, par la convocation de ce conseil de défense, montrer qu'il ne reste pas inactif sur le front de la lutte contre l'«entrisme» islamiste. Une manière aussi de tenter de faire oublier l'échec de sa stratégie diplomatique avec l'Algérie depuis 2017.

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