
Laurent Bonadei conforté à son poste de sélectionneur de l'équipe de France féminine par Philippe Diallo
Le président de la Fédération française de football (FFF) Philippe Diallo a réitéré, ce lundi, son soutien à Laurent Bonadei, le confortant à son poste de sélectionneur de l'équipe de France féminine, relate l'AFP. Pour le dirigeant, la question d'un changement à la tête des Bleues « ne se pose pas », malgré l'élimination en quarts de finale contre l'Allemagne à l'Euro samedi (1-1, 5-6 aux tirs au but).
« Après les JO, nous avons fait confiance à Laurent Bonadei jusqu'à la Coupe du monde (2027), a rappelé Diallo. (...) Onze victoires consécutives et une phase de groupes réussie (à l'Euro), il y a des choses positives à retenir. Mais avec beaucoup d'humilité, il faut reprendre le travail et ce sera avec Laurent Bonadei. »
« Une forme de signe indien »
Malgré un match disputé presque entièrement en supériorité numérique contre l'Allemagne, les Françaises ne sont à nouveau pas parvenues à passer le stade des quarts de finale : « C'est une vraie contre-performance, a reconnu Philippe Diallo. C'est la huitième fois dans les neuf derniers grands tournois que la France est éliminée au niveau des quarts de finale. C'est une forme de signe indien. »
« Il va falloir réfléchir avec le sélectionneur et les responsables du foot féminin à la FFF sur la façon dont nous pouvons mieux travailler »
Philippe Diallo
Depuis son arrivée en tant que numéro 1 chez les Bleues, Laurent Bonadei affiche un bilan de 13 victoires et 3 défaites. Toutefois, ses choix forts de se séparer des expérimentées Wendie Renard, Eugénie Le Sommer et Kenza Dali n'ont pas été payants, et son coaching a été remis en question après la défaite contre l'Allemagne. « Nous avons un sélectionneur et il lui appartient de faire ses choix forts. Il nous appartient de le soutenir et c'est ce que je fais », a appuyé Philippe Diallo.
Néanmoins, le président de la fédération est conscient du chantier qui se présente : « Il va falloir réfléchir avec le sélectionneur et les responsables du foot féminin à la FFF sur la façon dont nous pouvons mieux travailler ». En ligne de mire, notamment, la Coupe du monde 2027, organisée au Brésil.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Le Parisien
17 minutes ago
- Le Parisien
« Exceptionnel » : à Paris, le passage du Tour de France par la rue Lepic explose les records de spectateurs
L'image restera gravée dans les mémoires. Des centaines de milliers de spectateurs massés le long de la rue Lepic, à Montmartre (XVIIIe), défiant la pluie pour acclamer les coureurs du Tour de France . Ce dimanche 27 juillet, la 21e étape, traditionnellement cantonnée à quelques axes de la capitale avant de se terminer sur l'avenue des Champs-Élysées (VIIIe), a connu un succès populaire sans précédent en s'ouvrant, comme lors des Jeux olympiques 2024 , à la butte Montmartre pour un final en apothéose. « C'était absolument exceptionnel , s'enthousiasme Pierre Rabadan, l'adjoint à la mairie de Paris en charge des sports. On estime le nombre de spectateurs à plus de 500 000 personnes sur l'ensemble des rues de Paris. » Un chiffre provisoire, qui sera affiné grâce aux images aériennes et aux caméras de surveillance, mais qui confirme d'ores et déjà une affluence record. « Cette fréquentation du Tour de France à Paris est bien plus élevée que les années précédentes », insiste l'élu. Ne serait-ce qu'au niveau de la butte Montmartre, 180 000 spectateurs se sont massés, contre 160 000 pendant les JO. Un chiffre qui témoigne de la popularité grandissante du cyclisme et de l'attachement des Parisiens à cet événement emblématique. Plusieurs facteurs expliquent cet engouement selon l'adjoint. D'abord, le nouveau parcours, avec ses « lignes assez larges », a permis d'accueillir un public plus nombreux, notamment au niveau du boulevard Malesherbes ou encore du côté de Pigalle, précise-t-il : « Grâce à l'épreuve des Jeux , en plus de la montée Lepic extrêmement médiatisée, les axes de descente étaient mieux connus des spectateurs et mieux aménagés pour permettre un accès facilité. » L'effet Jeux olympiques a également eu le mérite de redonner de l'attrait à l'épreuve. « Les gens avaient envie de revenir , j'ai croisé des Parisiens qui attendaient le long de la rue Lepic 6 heures avant le début de l'épreuve », constate Pierre Rabadan. Malgré les craintes initiales de certains coureurs quant à la dangerosité du parcours , notamment en raison de la chaussée pavée, de l'étroitesse et de la pente abrupte de la rue Lepic, l'étape a fait l'unanimité. « On craignait les accidents, les chutes de coureurs, surtout avec la pluie, mais on a eu un scénario sportif et populaire incroyable », se réjouit Pierre Rabadan. Le succès ne s'est pas limité aux rues de la capitale. Cette 21e étape entre Mantes-la-Ville (Yvelines) et les Champs-Élysées, diffusée sur les antennes de France Télévisions (France 2 et France 3), a également battu des records d'audience à la télévision, avec un pic à 8,7 millions de téléspectateurs et près de 50 % de parts de marché. « La plus grosse audience du Tour de France depuis 20 ans », s'enthousiasme Pierre Rabadan. Comme lui, l'organisateur de l'épreuve, Amaury Sport Organisation (ASO), fait savoir ce lundi au « Parisien » son intention de voir revenir dans les années futures le - déjà emblématique - passage par la rue Lepic. Après un débriefing de l'étape autour d'une table avec toutes les parties prenantes de l'événement, ASO déposera officiellement un dossier auprès de la préfecture de police de Paris, qui devrait valoriser l'intérêt d'un projet sur plusieurs années.


Le Parisien
17 minutes ago
- Le Parisien
« Nous voulons continuer de passer par Montmartre » : l'organisation du Tour souhaite pérenniser la rue Lepic
C'est la 22e étape. Celle qui ressemble à une longue ligne droite sans embûches mais qu'il faut aborder sans aller trop vite pour atteindre l'arrivée. Après le succès populaire et sportif de la dernière étape du Tour de France passée trois fois par la butte Montmartre, ASO, l'organisateur de l'épreuve, n'a qu'un souhait. « Évidemment que nous voulons continuer de passer par Montmartre, souligne Pierre-Yves Thouault, le directeur adjoint de la Grande Boucle. La réussite a dépassé nos espoirs et, forcément, l'envie d'inscrire ce nouveau parcours dans la durée est présente. » Cela semble évident mais les dirigeants d'ASO savent trop combien l'autorisation de poser les roues cette année à Montmartre a été compliquée à obtenir. Même si la Mairie de Paris et le président de la République avaient rapidement donné leur feu vert, les autorisations administratives ont été longues à obtenir. Il ne fallait vexer personne ni donner l'impression d'un passe-droit. Dans cette optique, ASO ne veut pas aller trop vite. « Très rapidement, on va débriefer, autour d'une table, avec les représentants de la ville et de la préfecture, explique Pierre-Yves Thouault. On va voir les possibles points d'amélioration. Je pense notamment à l'accessibilité du public à certains endroits. Mais dans l'ensemble, tout s'est très bien passé. Tout le monde a aimé. Le public comme les coureurs. » Ensuite, ASO déposera officiellement à la préfecture de Paris un dossier presque similaire au premier. Sauf qu'il devrait porter sur plusieurs années. Exactement la même démarche qui avait été effectuée en 2013 quand, pour célébrer le centenaire du Tour, la préfecture avait autorisé, pour une édition seulement, le passage des coureurs autour de l'Arc-de-Triomphe. Quelques mois plus tard, l'autorisation était pérenne et, depuis, le Tour passe systématiquement autour de la Place de l'Étoile. C'est probablement au mois de septembre que tout sera officiel. Et le passage à Montmartre sera cité le 23 octobre prochain au Palais des Congrès de Paris lors de l'annonce du tracé du Tour 2026. L'optimisme est très haut chez ASO. Surtout quand les dirigeants ont appris, dimanche soir, qu'Emmanuel Macron s'était dit enchanté du spectacle offert par la dernière étape.


Le Figaro
17 minutes ago
- Le Figaro
Serie A : «J'ai hérité d'une équipe et d'une obligation : la maintenir au sommet», annonce le nouvel entraîneur de l'Inter Milan Christian Chivu
Le technicien roumain a été présenté à la presse ce lundi, alors qu'il officiait déjà sur le banc Nerrazzuri durant la Coupe du monde des clubs aux États-Unis. Le nouvel entraîneur de l'Inter Milan Cristian Chivu veut «maintenir le club au sommet», tout en reconnaissant lors de sa présentation officielle lundi qu'«un nouveau cycle s'ouvrait» après le départ de Simone Inzaghi. «On ne regarde pas le passé, on n'a pas de revanche à prendre, j'ai simplement hérité d'une équipe et d'une obligation: la maintenir au sommet», a déclaré Chivu. «Nous allons tout faire pour atteindre cet objectif, ce groupe a démontré qu'il était uni et qu'il avait envie de rester au sommet du football italien et européen», a-t-il estimé. «Un nouveau cycle s'ouvre avec un nouvel entraîneur, notre style de jeu aura plus de verticalité, mais nous avons un groupe de valeur et d'expérience», a insisté l'ancien joueur de l'Inter, qui a pris les commandes de l'équipe juste avant le Mondial des clubs conclu dès les huitièmes de finale. Publicité Sacré champion d'Italie en 2024 pour la 20e fois de son histoire, l'Inter a échoué à un point de Naples dans la course au scudetto fin mai, avant d'être humilié par le PSG en finale de la Ligue des champions (5-0). Dans la foulée, Simone Inzaghi, son entraîneur depuis 2021, a décidé de quitter son poste pour rejoindre le club saoudien d'Al-Hilal. La nomination de Chivu, seulement 13 matches de Serie A comme entraîneur de Parme à son actif, avait surpris nombre d'observateurs. «Cristian n'était pas notre plan B» «Contrairement à ce que j'ai pu lire ou entendre, Cristian n'était pas notre plan B. C'est l'entraîneur qu'on voulait, le leader qui va nous permettre d'ouvrir un nouveau cycle», l'a défendu son président Beppe Marotta. «Il a un avantage par rapport à d'autres : il connaît le club, ses valeurs, pour y avoir joué et entraîné», a insisté le dirigeant. Chivu, ancien international roumain de 44 ans, a porté le maillot nerazzurro de 2007 à 2014, puis a fait ses premiers pas d'entraîneur à l'Inter, d'abord avec les équipes de jeunes de 2018 à 2021, puis à la tête de la réserve, de 2021 à 2024. «Nous repartons avec les mêmes ambitions qu'avant (....) Nous voulons gagner, c'est l'objectif des propriétaires, des dirigeants, de l'entraîneur», a ajouté Marotta. Le président de l'Inter a par ailleurs confirmé que des négociations étaient en cours avec l'Atalanta Bergame pour le recrutement de l'attaquant nigérian Ademola Lookman.