
Dans le Finistère, un legs de 750 000 euros à la commune de Plounévez-Lochrist
(Finistère)
où résident actuellement quelque 2 300 âmes, n'en revient toujours pas. Marie-Pierre Tual, décédée dans les Hauts-de-Seine en juillet 2022, à l'âge de 59 ans, petite-fille d'anciens habitants de la commune, a légué 750,000 € à la municipalité.
« Cette femme vivait dans l'Essonne où elle travaillait comme assistante de direction dans une entreprise. Elle était de la famille Phelep – du nom de ses grands-parents et de sa mère, également décédée, précise l'édile. Elle venait tous les ans dans la maison familiale et passait plusieurs semaines de vacances ici, elle y avait des amis et participait activement à des fêtes de voisinage. »
La mairie de Plounévez-Lochrist a ainsi été informée en octobre 2022, soit trois mois après le décès, via un office notarial de l'Essonne, que la commune était désignée comme « légataire particulier de Mme Marie-Pierre Tual ». Et qu'elle allait acquérir un legs important… « à six chiffres ». Mais voilà, la procédure administrative, très complexe, a duré plus de deux ans et la somme exacte n'a été connue officiellement que le 19 juin en lien avec l'office administratif notarial de Plouescat.
« Mme Tual n'avait pas d'enfants et elle aimait profondément cette maison de famille et la commune où elle a vécu de très bons moments, poursuit Gildas Bernard. La seule demande quant à ce legs de 750 000 euros de produits d'épargne, était de le consacrer à la préservation du patrimoine communal et de le dédier à des attentions pour les personnes âgées. Nous serons donc dans le respect scrupuleux des volontés de cette personne. »
Ainsi, Marie-Pierre Tual aura à son nom une future résidence seniors de type béguinage
(des logements privés de plain-pied en location ou en propriété conçus pour des personnes vieillissantes rencontrant des difficultés de mobilité, NDLR)
. Celle-ci devrait voir le jour à l'horizon 2027-2028. Un lavoir qu'elle affectionnait particulièrement, à quelque 250 m de sa maison qui a aujourd'hui changé de propriétaire, sera restauré. Par ailleurs, conformément à ses toutes dernières volontés, la commune se chargera de l'entretien des tombes de ses grands-parents à Plounévez-Lochrist, et de ses parents dans l'Essonne.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Le Parisien
12 minutes ago
- Le Parisien
Oise : trois suspects mis en examen après la très violente agression de deux retraités pendant un cambriolage
Ils sont écroués deux jours après le drame. Trois individus ont été mis en examen et placés en détention provisoire ce mercredi après l'agression d'une « très grande violence » de deux septuagénaires dans l'Oise, a annoncé le parquet de Senlis. Lundi soir, ce couple résidant à Pontpoint (Oise), un homme de 73 ans et une femme de 74 ans, « a été agressé à son domicile par plusieurs individus souhaitant leur dérober leurs objets de valeur », écrit Loïc Abrial, procureur de Senlis, dans un communiqué. « Pour parvenir à leurs fins, les malfaiteurs ont fait usage d'une très grande violence, frappant à mains nues ou avec des armes les deux victimes », continue le procureur. Des voisins mobilisés Les deux retraités, souffrant de « multiples plaies et hématomes sur l'ensemble du corps », ont été hospitalisés, l'homme se voyant délivrer 60 jours d'incapacité totale de travail (ITT) et la femme, dix, selon le communiqué du parquet. [2/4] Cécile Vallin, les secrets d'une disparition Crime story raconte chaque semaine les grandes affaires criminelles. Écouter Ils avaient été secourus par plusieurs voisins, « alertés par les cris des victimes », et par les gendarmes. Ces derniers ont interpellé « trois suspects, âgés de 17 à 20 ans, déjà connus pour des faits de même nature ». En garde à vue, les mis en cause « n'ont reconnu que partiellement leur implication ». Ils ont été mis en examen mercredi après-midi et placés en détention provisoire.


Le Figaro
42 minutes ago
- Le Figaro
Législative partielle de Paris : la socialiste Frédérique Bredin candidate face à Dati et Barnier
Le conseil fédéral parisien du Parti socialiste a choisi à l'unanimité cette ancienne ministre des Sports de François Mitterrand pour la course à la 2e circonscription de Paris. Une ancienne ministre de François Mitterrand, Frédérique Bredin, 68 ans, sera la candidate du Parti socialiste dans la législative partielle de la 2e circonscription de Paris, face à Michel Barnier et Rachida Dati, a-t-on appris mercredi auprès du parti à la rose. Le conseil fédéral parisien du PS a officiellement proposé mercredi soir, à l'unanimité, son nom au Bureau national du parti, qui devrait l'entériner dans les prochaines semaines. «Frédérique Bredin est une femme solide et expérimentée, la meilleure des candidatures pour représenter la gauche dans la deuxième circonscription de Paris», face «à Rachida Dati et Michel Barnier qui nous proposent une bataille des egos», a expliqué à l'AFP Emma Rafowicz, en charge des élections à la fédération. Publicité Ancienne ministre socialiste des Sports (1991-1993) dans le gouvernement d'Édith Cresson puis de Pierre Bérégovoy, Frédérique Bredin s'était mise en retrait de la vie politique après avoir rejoint le groupe Lagardère Medias en 2000, mais a réadhéré depuis quelques années au PS. Elle soutenait Emmanuel Grégoire dans la primaire socialiste pour les municipales de 2026. Députée, maire, députée européenne... Un temps jugée Macron-compatible, elle faisait partie de ceux dont le nom était évoqué lors d'un remaniement en 2018. Nommée présidente du Centre national du Cinéma (CNC) de 2013 à 2019, elle avait cependant refusé de porter la réforme du financement du cinéma souhaitée par Emmanuel Macron. Parisienne et fille de l'académicien, écrivain et avocat Jean-Denis Bredin, Frédérique Bredin avait rejoint l'Inspection générale des Finances à la sortie de l'ENA. Après avoir intégré à 28 ans le cabinet de Jack Lang, alors ministre de la Culture, elle était entrée deux ans plus tard à l'Élysée, où elle était chargée des dossiers culturels. Cette proche de Laurent Fabius a été députée de Seine-Maritime (1988-1991, réélue en 1995 puis en 1997), maire de Fécamp de 1989 à 1995, et brièvement députée européenne (1994-96). L'ancienne candidate PS dans cette circonscription très marquée à droite, Marine Rosset, est pressentie pour être sa suppléante. Marine Rosset vient de quitter son poste de présidente des Scouts et guides de France, confrontée à une vague de harcèlement qu'elle lie à son homosexualité. Frédérique Bredin devrait être opposée à l'ancien premier ministre Michel Barnier, qui a obtenu l'investiture LR, et à la ministre de la Culture Rachida Dati, qui a affirmé qu'elle serait candidate «quoi qu'il arrive». Le RN Thierry Mariani est également candidat.


Le HuffPost France
2 hours ago
- Le HuffPost France
Cette lettre de Macron à Bayrou sur l'Algérie ne va pas dans le sens de l'apaisement
POLITIQUE - Vous reprendrez bien un peu de « fermeté »? Dans une lettre adressée au Premier ministre François Bayrou et qu'a obtenue Le Figaro ce mercredi 6 août, Emmanuel Macron exhorte le gouvernement de « prendre des décisions supplémentaires » afin d' « agir avec plus de fermeté et de détermination » vis-à-vis de l'Algérie. Auprès du quotidien, le chef de l'État pointe « les autorités algériennes » qui « ont fait le choix délibéré de ne pas répondre à nos appels répétés au cours des derniers mois à travailler ensemble dans l'intérêt de nos deux nations ». D'après lui, « nous n'avons pas d'autre choix que d'adopter une approche de plus grande fermeté ». Lire aussi Face à l'Algérie, la France passe un cran supplémentaire dans sa « riposte graduée » Au cœur de la brouille entre les deux pays, les sorts de l'écrivain Boualem Sansal et du journaliste Christophe Gleizes. Le premier a été condamné en appel à cinq ans de prison pour ses prises de position critiques à l'égard du pouvoir, et l' espoir d'une grâce du président Abdelmadjid Tebboune s'amenuise peu à peu. Le second a été condamné à sept ans de prison notamment pour « apologie du terrorisme » et « possession de publications dans un but de propagande nuisant à l'intérêt national ». L'accord de 2013 sur les visas diplomatiques suspendu Parmi les mesures évoquées dans la lettre à François Bayrou, le chef de l'État appelle ainsi notamment à suspendre « formellement » l'accord de 2013 avec Alger « concernant les exemptions de visa sur les passeports officiels et diplomatiques ». La procédure était jusque-là gelée, faisant suite à des renvois de diplomates de part et d'autre de la Méditerranée. Emmanuel Macron veut aussi « refuser les visas de court séjour aux détenteurs de passeports de service et diplomatiques » et l'alignement de l'Union européenne sur la fermeté envers l'Algérie. « Lorsque vous estimerez que les conditions sont réunies s'agissant de notre dispositif diplomatique, vous pourrez autoriser les trois consuls algériens déjà présents sur notre territoire à exercer leur mandat, en exigeant toutefois une reprise de la coopération migratoire ». « Seule cette reprise nous permettra d'admettre cinq autres consuls en attente d'autorisation », écrit encore le président français dans sa lettre. Enfin, « j'attends du ministre de l'Intérieur (Bruno Retailleau) qu'il (...) trouve les moyens d'expulser de notre territoire les individus algériens en situation irrégulière », a confié le président au Figaro, justifiant sa décision en évoquant « la délinquance (de ces) individus ». S'il affirme que l'objectif de Paris est de « retrouver des relations efficaces et ambitieuses avec l'Algérie », il souligne « avoir toujours agi avec une seule boussole : l'efficacité au service de la sécurité des Français ». Son souhait d'un retour aux « relations fraternelles » avec Alger ne devrait pas s'exaucer de sitôt.