
Inondations au Texas : le bilan grimpe à 50 morts, toujours 27 enfants disparus
des inondations éclair provoquées par des pluies diluviennes au Texas
, dans le sud des États-Unis, vendredi.
Le comté de Kerr, le plus touché, dénombre 43 morts, dont 28 adultes et 15 enfants. Sept personnes sont mortes dans trois autres comtés, selon un décompte de l'AFP auprès des autorités locales.
Les recherches se poursuivent toujours pour retrouver 27 enfants disparus, parmi les quelque 750 participaient à un camp d'été chrétien pour filles sur les rives du fleuve Guadalupe, a précisé le shérif du comté de Kerr, Larry Lethia, lors d'une conférence de presse.
Le propriétaire et directeur du « Camp Mystic » est également mort, selon le site Internet de Kerrville, ainsi que le responsable d'un autre camp de vacances situé à proximité.
Le responsable de la gestion des situations d'urgences du Texas, Nim Kidd, a déclaré que des équipes aériennes, terrestres et aquatiques fouillaient le fleuve Guadalupe à la recherche de survivants et de corps. « Nous poursuivrons les recherches jusqu'à ce que tous les disparus soient retrouvés », a-t-il dit.
Le gouverneur du Texas, Greg Abbott, a déclaré l'état de catastrophe naturelle et demandé des ressources supplémentaires au gouvernement fédéral.

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Attaque d'abeilles ou piqûre isolée : comment réagir et reconnaître les symptômes d'une allergie
INSECTES - 24 personnes piquées dont trois d'entre elles à l'hôpital en urgence absolue. Dans le centre-ville d'Aurillac (Cantal), une attaque d' abeilles, résidentes d'une ruche située sur le toit d'un hôtel, a fait les gros titres des journaux dimanche 6 juillet. Le rucher, propriété d'un apiculteur et installé à cet endroit depuis plus de dix ans, n'avait jamais posé de problème auparavant. Le pic de l'attaque, « impressionnant », a duré entre « dix et vingt minutes », a précisé l'apiculteur. La soudaine agressivité des insectes serait « probablement (due à) une attaque de frelons asiatiques, des prédateurs importants pour l es abeilles » sur la ruche, qui ont provoqué chez elles « une réaction de défense ». Comment réagir si des abeilles adoptent ce type de comportement ? Que faire face à une attaque et comment reconnaître les symptômes d'une allergie ? L'Assurance maladie – qui confirme que les guêpes, abeilles, frelons et bourdons « ne sont pas naturellement agressifs » si on ne les embête pas – donne quelques conseils si on se fait piquer. Enlever le dard sans pince à épiler « Le plus souvent, la piqûre n'entraîne qu'une douleur locale, un gonflement, une rougeur (œdème) et parfois une légère induration autour de la zone piquée. Des démangeaisons (prurit) sont possibles. La réaction disparaît en quelques heures », rappelle Ameli. Si la piqûre est sur la main, il est recommandé d'ôter ses bagues. Puis d'enlever le dard si c'est une piqûre d'abeille, de la désinfecter avec de l'eau et du savon, puis une solution antiseptique. « Retirez le plus rapidement possible et avec précaution le dard de l'abeille par grattage avec l'ongle ou avec le bord non tranchant d'un couteau (en glissant parallèlement à la surface de la peau) ou d'une carte de crédit, précise Ameli. N'utilisez pas de pince à épiler, la glande à venin comprimée pourrait éclater et libérer encore plus de venin dans la plaie. » On peut ensuite appliquer sur la zone piquée de la glace enveloppée dans un tissu, pour ne pas brûler la peau, et prendre un antalgique (paracétamol) en cas de douleur. Il est recommandé de cesser toute activité physique et de rester tranquille pendant 30 minutes, le temps que les symptômes s'atténuent. En l'absence d'aggravation, on peut reprendre ses activités. Dans les 24 heures qui suivent, l'Assurance maladie conseille de surveiller d'éventuelles réactions. « En cas de gêne de type démangeaison avec rougeur dans les 24 heures, même sans terrain allergique, vous pouvez appliquer une pommade antihistaminique », ajoute-t-elle. Elle préconise de consulter un médecin « si la zone piquée reste très rouge, enflée et douloureuse », pour vérifier qu'il ne s'agit pas d'une infection. Quand s'inquiéter ? Il faut s'inquiéter immédiatement, en revanche, si la piqûre se situe au niveau du visage – paupières, lèvres –, du cou, dans la bouche ou dans la gorge. « Cela peut rapidement entraîner un œdème volumineux. Ce gonflement peut provoquer une difficulté respiratoire. Dans les cas les plus graves, il existe un risque vital », précise l'Assurance maladie. Dans ces cas-là, on appelle les secours et on peut donner à la personne un glaçon à sucer pour faire diminuer l'œdème en attendant. Pour détecter une allergie, il faut surveiller l'endroit de la piqûre : si le gonflement dépasse 10 cm ou qu'il s'accompagne d'une réaction générale – urticaire généralisée, angiœdème, difficultés respiratoires, chute de tension artérielle, malaise –, placez la personne en position latérale de sécurité et appelez immédiatement le 15 ou le 112. Si la personne sait qu'est allergique et/ou possède sur elle une trousse d'urgence contenant un stylo d'adrénaline auto-injectable, utilisez ce stylo, appliqué sur le bord extérieur de la cuisse. Après une injection d'adrénaline, une surveillance médicale est toutefois nécessaire. Pour éviter de se faire piquer Pour prévenir au mieux ce genre de situation, l'Assurance maladie donne des conseils généraux. Elle recommande notamment de « porter des vêtements couvrants de couleurs claires et d'éviter les parfums, les crèmes solaires odorantes ». Il convient également de faire en sorte de ne pas rester près de plantes à fruits, de ruches ou de nids d'insectes, de corbeilles de fruits, de restes de nourriture etc. Pour éviter de se retrouver piqué dans la bouche ou la gorge, prenez garde à la présence de guêpes lorsque vous mangez et buvez des boissons en canette à l'extérieur. 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Critiqué après les inondations au Texas, Donald Trump ne compte rien changer
ÉTATS-UNIS - Une catastrophe qui n'engendre aucune remise en question. Alors que le bilan des inondations au Texas avoisine désormais les 80 morts et devrait encore s'alourdir, Donald Trump est sous le feu des critiques. Des experts jugent que ses coupes drastiques dans les budgets des principales agences de prévision météo du pays, accompagnées de licenciements massifs, ont complexifié la coordination des prévisionnistes avec les responsables locaux. Donald Trump, annonçant qu'il se rendrait « probablement » au Texas vendredi, a déploré dimanche soir « une catastrophe comme l'on n'en a pas vu en cent ans ». Dans le même temps, il a réfuté tout lien entre ses fameuses coupes budgétaires et le lourd bilan. Interrogé sur la nécessité de réembaucher dans ces services une partie du personnel licencié par son administration, le républicain a répondu laconiquement : « Je ne crois pas ». Des habitants et les autorités locales se sont plaints au cours du week-end de ne pas avoir été avertis suffisamment tôt par le Service météorologique national (NWS) des pluies torrentielles qui ont fait monter la rivière Guadalupe de plus de 9 mètres au-dessus de son niveau normal. Postes vacants Mais d'anciens responsables du Service météorologique ont déclaré que les prévisions étaient aussi bonnes que possible, compte tenu des niveaux de précipitations exceptionnels et de l'intensification inhabituelle et soudaine des pluies torrentielles, relaie le New York Times. « Le service météorologique a été très réactif », a appuyé, de son côté, Chris Vagasky, un météorologue basé dans le Wisconsin, auprès du magazine Wired. Toutefois, d'après d'anciens responsables du NWS, ces critiques ont le mérite de soulever le problème du manque de météorologues et prévisionnistes, responsable selon eux d'une moins bonne communication avec les autorités locales dans les heures qui ont suivi la crue éclair de Guadalupe. Le NWS a en effet perdu ces derniers mois près de 600 employés, à cause des licenciements et des départs à la retraite dans le cadre des coupes budgétaires la fonction publique fédérale, rappelle The Hill. Si le service météorologique a obtenu une dérogation pour recruter 126 météorologues, hydrologues et physiciens du climat, d'anciens responsables jugent que cela reste insuffisant pour combler les postes vacants. « Le temps est extrêmement difficile à prévoir » D'autant que les réductions d'effectifs décidées par Donald Trump ont particulièrement touché le Centre de modélisation environnementale de l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique (NOAA), spécialisé dans l'amélioration des prévisions difficiles. Une agence essentielle pour aider, par exemple, à mieux alerter sur la quantité de pluie qu'il peut tomber dans un évènement météorologique aussi exceptionnel que celui du Texas. Il est difficile de déterminer précisément à quel point le manque de personnel a compliqué la notification préalable des autorités locales, soulignent les Britanniques du Guardian. Mais le réchauffement climatique rend de plus en plus fréquent ce type d'évènements extrêmes et les coupes budgétaires au sein d'institutions scientifiques ne vont pas dans le sens de l'Histoire. « Le temps est extrêmement difficile à prévoir », a tenté de justifier la secrétaire à la Sécurité intérieure, Kristi Noem, lors d'une conférence de presse organisée samedi. Avant de concéder : « Mais il faut aussi reconnaître que le Service météorologique national a parfois fait du bon travail au fil des ans, et que parfois, nous avons tous souhaité disposer de plus de temps, d'alertes plus précoces et de notifications plus nombreuses. » Cela avant de garantir que l'administration Trump s'efforçait de « réparer » et de « mettre à jour » le « système archaïque » d'alertes météo. Pas franchement le message envoyé par le président Trump et son administration depuis l'élection de 2024.


Le Parisien
20 hours ago
- Le Parisien
Cantal : une vingtaine de personnes attaquées par des abeilles, trois blessés graves
Panique dans le centre-ville d'Aurillac. Peu avant 10 heures ce dimanche matin, les pompiers sont intervenus après que plusieurs passants ont rapporté avoir été piqués par des abeilles , rapportent nos confrères d' Ici Pays d'Auvergne . Une enquête a été ouverte par le parquet. Le secteur du centre-ville a rapidement été bouclé. La police et le Samu sont intervenus, ainsi que 19 pompiers pour prendre en charge les victimes, dans le cadre d'un dispositif spécial. Au moins 24 personnes ont été blessées, dont trois ont été placés en urgence absolue en raison d'une réaction allergique. Les personnes piquées ayant besoin de soins ont été évacuées vers le centre hospitalier le plus proche. Selon la préfecture, la situation a été stabilisée peu avant midi. « Cela aurait pu être beaucoup plus grave. C'est impressionnant. Une personne de 78 ans a été piquée 25 fois », indique Pierre Mathonier, maire d'Aurillac interrogé par France 3 . Pourquoi ces abeilles, qui habituellement ne piquent que si elles se sentent en danger, ont-elles adopté un comportement si agressif ? La réponse se trouve peut-être dans la ruche située sur un toit du centre-ville. Un apiculteur, intervenu pour enfumer les abeilles, y a remarqué la présence de frelons asiatiques . Ces derniers sont des prédateurs de l'abeille. Selon les premiers éléments de l'enquête, ces frelons asiatiques pourraient bien être responsables du comportement inhabituel des abeilles. La ruche, qui a été installée il y a dix ans par la mairie, sera soit euthanasiée, soit déplacée, a indiqué la mairie.