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Le Parisien

3 hours ago

• Le Parisien

Gare aux intoxications alimentaires : plus de 40 fromages rappelés pour suspicion de listeria

Plus de 40 lots de fromages ont fait l'objet d'un rappel en raison de suspicion de contamination à la bactérie Listeria, qui peut être particulièrement dangereuse chez les femmes enceintes, indique mardi le site gouvernemental Rappel Conso. Les fromages, entre autres camemberts, chèvres, gorgonzolas ou encore bries, sont vendus chez la plupart des grands distributeurs, comme Leclerc, Auchan, Carrefour. Les différents rappels ont été faits entre lundi et mardi. La liste complète est à découvrir sur le compte X ou le site de Rappel Conso. #RappelProduit Coulommiers 350g - LE CHAIGNET Risques : Listeria monocytogenes (agent responsable de la listériose) Motif : Suspicion de Listéria — RappelConso (@RappelConso) August 12, 2025 La plupart de ces produits provient de la même entreprise, la fromagerie Chaverand, située dans la Creuse, indique le site. Les personnes ayant consommé ces fromages « et qui présenteraient de la fièvre, isolée ou accompagnée de maux de tête, et des courbatures, sont invitées à consulter leur médecin traitant en lui signalant cette consommation », prévient le site Rappel Conso. À voir aussi « Le mal est fait » La listériose, provoquée par la listeria monocytogenes, est la seconde cause de mortalité par intoxication alimentaire avec, en France, quelques dizaines de décès par an. « Le problème pour les consommateurs est que, comme d'habitude, ces rappels surviennent trop tard quand le mal est fait », déplore Foodwatch dans un communiqué. Pour l'association de défense des consommateurs, la fromagerie aurait « dû prendre les mesures d'hygiène qui s'imposent et s'assurer qu'elle ne commercialisait pas de produits qui exposent les consommateurs à un danger pour leur santé », après qu'elle a fait l'objet d'un rappel similaire en juin.

Le Figaro

3 hours ago

• Le Figaro

Vélib' augmente les prix des abonnements et met fin à des avantages historiques des usagers

Le service de vélos en libre-service à Paris espère, avec ces nouvelles dispositions, enrayer certains des problèmes qui le gangrènent. Mais la pilule a du mal à passer pour les utilisateurs. Une facture difficile à avaler pour les usagers de Vélib'. Alors que le service de vélos partagés de Paris et de petite couronne connaît une nouvelle passe difficile avec un service détérioré depuis quelques mois, les tarifs augmentent à partir de ce mardi 12 août. Une grille tarifaire votée par l'Agence métropolitaine des mobilités partagées (Agemob), donneur d'ordres de l'exploitant Smovengo, pour espérer régler quelques-uns des problèmes qui gangrènent le service, mais qui énerve les abonnés. L'abonnement V-Max, le plus cher, reste à 9,30 euros par mois. Mais les usagers n'auront plus droit à leurs deux courses de 45 minutes gratuites à vélo électrique chaque jour, elles seront facturées 0,50 euro. Les 60 premières minutes de Vélib' mécaniques restent en revanche incluses dans l'abonnement. Ce changement vise à réduire l'usage des électriques, plus utilisés et plus fréquemment en panne que les mécaniques. Publicité L'abonnement V-Plus, qui inclut la gratuité des 30 premières minutes de course à Vélib' mécanique, voit son prix passer de 3,10 euros à 4,30 euros par mois, soit une augmentation de 39%. À noter que cet abonnement, comme le V-Max, ne peut être souscrit qu'avec un engagement d'un an, malgré un prix affiché au mois. L'abonnement gratuit ne l'est plus vraiment Quant à l'abonnement V-Libre, gratuit et à destination des utilisateurs occasionnels car les courses sont facturées dès la première minute, il exigera désormais des frais d'inscription de 6 euros. En contrepartie, Vélib' offrira 90 minutes bonus aux usagers. «Cette disposition a pour principal objectif de lutter contre la fraude, en forte augmentation sur l'abonnement V-Libre», explique le service dans un communiqué de presse. Cela permettra, en clair, de vérifier le moyen de paiement dès le départ pour éviter les vols sans que la caution ne puisse ensuite être débitée. Ces nouvelles conditions tarifaires ne s'appliquent que pour les nouvelles souscriptions ou à partir de la date du renouvellement pour les abonnés actuels, qui conservent leurs conditions jusqu'à la fin de leur période d'abonnement. «Je ne garderai pas mon abonnement, ça n'aura plus aucun intérêt, prévient Paul, abonné V-Max depuis trois ans pour les deux trajets gratuits par jour. Les Vélib' mécaniques restent inclus, mais ils sont souvent en panne, ou alors absents dans les stations où on ne trouve que des électriques. Ce serait acceptable si le service fonctionnait bien, mais là...» Moins de 20.000 Vélib' disponibles Moins de 20.000 Vélib' sont disponibles en cette mi-août, selon les données du service, moins que ce que l'Agemob demande à Smovengo. L'opérateur pointe du doigt la recrudescence des vols et les difficultés à maintenir les vélos en état. En contrepartie de ces hausses tarifaires, Vélib' s'engage à mobiliser plus de salariés et plus de véhicules la nuit pour «mieux répartir les vélos dans les stations», ainsi qu'à agrandir certaines stations. Une nouvelle facilité est en revanche offerte aux usagers, celle de se voir octroyer 15 minutes gratuites quand toutes les stations autour de sa destination sont pleines - à condition de prendre le temps d'appeler la plateforme. Dans les mails envoyés à ses clients pour expliquer les augmentations de prix, le service assure de sa «volonté d'améliorer durablement la qualité du service et l'expérience des usagers». Mais ce ne sera donc pas gratuit.

Le Figaro

6 hours ago

• Le Figaro

Bayer étoffe sa branche pharmaceutique avec un médicament américain contre le cancer

Le géant industriel allemand Bayer va renforcer sa division pharmaceutique, considéré comme l'espoir du groupe en crise, via l'acquisition d'un médicament contre le cancer développé par une société américaine de biotechnologies, selon un communiqué publié mardi. Le groupe d'agrochimie et de pharmacie va verser jusqu'à 1,3 milliard de dollars (1,1 milliard d'euros) à l'entreprise Kumquat Biosciences dans le cadre d'un «accord de licence exclusive mondiale» pour ce nouveau médicament dit «inhibiteur». «Kumquat recevra jusqu'à 1,3 milliard de dollars, incluant des paiements initiaux, des étapes cliniques et commerciales, ainsi que des redevances supplémentaires sur les ventes nettes», précise le communiqué. Bayer se chargera du développement et de la commercialisation de ce médicament, qui doit agir contre les mutations génétiques qui favorisent le développement des cancers. Cet «inhibiteur» doit traiter les cancers du pancréas, du côlon et du poumon, poursuit le communiqué. Publicité Renforcement du portefeuille de médicaments Vers 09H30 GMT, l'investissement ne convainquait pas la Bourse de Francfort, le titre Bayer reculant de 0,33% dans un indice Dax perdant 0,17%. Engagé dans une profonde restructuration, Bayer choisit de renforcer son portefeuille de médicaments, déjà porté par le succès du Nubeqa contre le cancer de la prostate et le Kerendia contre l'insuffisance rénale. Deuxième source de revenus du groupe de Leverkusen, la branche pharmaceutique concentre les espoirs, alors que les déboires de l'agrochimie ne cessent de plomber les résultats. Fin juillet, Bayer a rehaussé les objectifs financiers de la division pharmacie pour 2025, tablant sur une croissance de ses ventes entre 0 et 3%, contre un recul de 1 à 4% précédemment. Mais la situation reste «très volatile», a indiqué le président du directoire Bill Anderson, notamment face aux menaces de Donald Trump d'imposer une surtaxe de 250% sur les médicaments. Quant à l'activité d'agrochimie, elle souffre des procès exorbitants aux États-Unis liés à l'herbicide Monsanto à base de glyphosate, substance accusée d'être cancérigène.