
Au moins 34 morts dans le naufrage d'un bateau dans la baie d'Halong
Au moins 34 morts dans le naufrage d'un bateau dans la baie d'Halong
(Hanoï) Au moins 34 personnes ont péri samedi et huit autres sont toujours portées disparues après le naufrage d'un bateau touristique transportant plus de 50 personnes, dont des enfants, dans la baie d'Halong, l'une des destinations les plus prisées au Vietnam, a rapporté un média d'État.
Agence France-Presse
Le Wonder Sea, avec à son bord 48 passagers et cinq membres d'équipage, a chaviré en raison de soudaines et fortes pluies samedi après-midi, alors qu'il visitait ce site classé au patrimoine mondial de l'UNESCO, a indiqué le site d'informations Dan Tri.
« Les gardes-frontières ont secouru 11 personnes et retrouvé 34 corps », a rapporté de son côté le site d'informations VNExpress, qui a souligné que plus de 20 enfants se trouvaient parmi les passagers.
PHOTO AGENCE FRANCE-PRESSE
Des secouristes près du bateau qui a chaviré.
« J'ai pris une grande respiration, nagé à travers un passage, plongé puis suis remonté. J'ai même crié à l'aide et j'ai été tiré vers un bateau par des soldats à bord », a raconté un enfant rescapé, âgé de 10 ans, au média d'État VietnamNet.
Les opérations de sauvetage se poursuivent dans la nuit pour essayer de retrouver les huit personnes encore portées disparues.
Le premier ministre Pham Minh Chinh a présenté samedi soir ses condoléances aux familles des victimes et a appelé les ministères de la Défense et de la Sécurité publique à mener d'urgence des opérations de recherche et de sauvetage.
Les autorités « enquêteront et clarifieront la cause de l'incident et traiteront avec rigueur » cet accident, a indiqué un communiqué publié sur le site web du gouvernement.
« Grêlons gros comme des orteils »
« Le ciel s'est assombri vers 14 heures », a déclaré à l'AFP Tran Trong Hung, un habitant de la Baie d'Halong. « Il y a eu des grêlons gros comme des orteils, accompagnés de pluies torrentielles, d'orages et d'éclair ».
PHOTO ASSOCIATED PRESS
Des secouristes transportent un corps après le naufrage du bateau.
Des pluies torrentielles se sont également abattues samedi sur le nord de Hanoï, dans les provinces de Thai Nguyen et de Bac Ninh.
À Hanoï, la capitale, plusieurs arbres ont été arrachés par des vents violents.
Cette tempête suit trois jours de chaleur intense, avec des températures atteignant 37 degrés dans certaines régions.
Mai Van Khiem, directeur du Centre national de prévisions hydrométéorologiques, a déclaré à VNExpress que les orages dans le nord du Vietnam n'étaient pas causés par l'influence de la tempête tropicale Wipha en mer de Chine méridionale.
La Baie d'Halong, visitée par des millions de personnes chaque année, est l'une des destinations touristiques les plus populaires du Vietnam, réputée pour ses eaux bleu-vert et ses îles calcaires ornées de forêts tropicales.
PHOTO ASSOCIATED PRESS
Des secouristes près du bateau qui a chaviré.
En 2024, 30 navires ont coulé dans la province côtière de Quang Ninh, le long de la Baie d'Halong, après avoir été atteints par le typhon Yagi.
Début juillet, un traversier a coulé au large de l'île touristique de Bali en Indonésie, faisant 18 morts.
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Exclues de presque toutes les professions bien rémunérées, les Afghanes se rabattent sur des emplois non qualifiés et mal payés, souvent clandestins. (Kaboul) Le 25 juillet 2024, les talibans ont commencé à fermer tous les salons de beauté et de coiffure d'Afghanistan, considérés comme contraires à la loi islamique. Ces salons étaient un des derniers secteurs permis aux entrepreneuses. Un an après, les possibilités des Afghanes se réduisent comme une peau de chagrin. Rick Noack The Washington Post Pour Simine, 22 ans, chaque nouvelle cliente lui fait craindre d'être arrêtée. Elle demande aux nouvelles venues de se garer à plusieurs rues de chez elle et d'éviter les patrouilles. Ensuite, elles doivent se diriger vers une porte sans enseigne et s'annoncer à voix basse. Simine tient un salon de coiffure et de beauté. Elle faisait de bonnes affaires jusqu'en 2023. Les talibans ont alors interdit tous les salons, accusant leurs propriétaires de « vices interdits par l'islam ». J'ai peur que les talibans nous trouvent, mais je dois continuer. C'est la seule source de revenus de notre famille. Simine, propriétaire d'un salon de beauté Simine n'avait jamais rêvé d'ouvrir un salon de beauté, encore moins un salon clandestin. Au terme de ses études secondaires, en 2020, elle voulait devenir chirurgienne cardiaque. Mais l'armée américaine s'est retirée d'Afghanistan l'année suivante et les talibans ont repris le pouvoir. Le nouveau régime a imposé une ségrégation des sexes extrême : pas d'éducation des filles au-delà de la sixième année ; aucune femme dans la fonction publique ; règles vestimentaires draconiennes et restrictions des déplacements appliquées par la police des mœurs. Au début, les 12 000 salons de beauté du pays – rares lieux publics où les femmes pouvaient encore se réunir – semblaient épargnés. Simine a saisi cette occasion. 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