
Lutte contre le braconnage, météo, sauvetage : dans les coulisses du vertigineux sémaphore du bec de l'Aigle, le plus haut d'Europe
REPORTAGE - À La Ciotat, au cœur du parc national des calanques, les marins du sémaphore du bec de l'Aigle veillent sur la mer Méditerranée. Véritables vigies, ils protègent à la fois l'environnement, sauvent les plaisanciers et régulent la circulation.
La bâtisse est cachée au bout d'une route interdite d'accès, au détour de la sinueuse et touristique route des Crêtes, véritable balcon sur la mer Méditerranée entre Cassis et La Ciotat, près de Marseille dans les Bouches-du-Rhône. Seule une poignée de personnes a le droit de franchir le portail de ce lieu secret. D'ici, la vue sur la mer Méditerranée est à couper le souffle et imprenable, du cap Croisette à l'île de Porquerolles en passant par l'entrée du port de Toulon et les calanques les plus prisées, près de Cassis. Les marins qui travaillent au sémaphore du bec de l'Aigle mesurent leur chance. «Je suis à la tête du sémaphore depuis août 2024 et c'est un poste prisé de par sa localisation», sourit le premier-maître Emma.
Du haut de ses 324 mètres sur sa passerelle, ce sémaphore situé à la Ciotat n'est ni plus ni moins que le plus haut d'Europe. Mais, malgré le décor paradisiaque, l'heure n'est pas à la détente pour les quelques marins qui se relaient nuit et jour au cœur du bâtiment, les yeux scrutant l'horizon, à l'affût du moindre détail.
À l'intérieur du sémaphore, branché sur le canal 16 de sa radio…
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